COULEURS-DE-LA-VIE

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Les poumons.

     Les poumons.

 

Les fragilités ou les maladies pulmonaires expriment notre difficulté à gérer les situations avec le monde extérieur. L'exemple le plus simple est celui de la baisse des températures au début de l'hiver. Les personnes qui ne réagissent pas en rééquilibrant leur système thermique interne vont « attraper froid », c'est-à-dire que le système pulmonaire va être fragilisé et va ouvrir la porte à une grippe ou à un rhume.

 

Toux, asthme, angines, bronchites sont autant de signes que nous ressentons une sollicitation importante de l'extérieur, quand ce n'est pas une agression, et que nous ne savons pas, n'arrivons pas à gérer. La souffrance ou la maladie nous permet alors de l'évacuer.

 

Les toux irritatives nous montrent que ces agressions nous irritent et nous insupportent, nous faisant réagir violemment. Les toux grasses sont le signe que les agents de l'agression restent prisonniers en nous. Ils sont englués dans les mucosités bronchiques que nous devons sécréter en plus grandes quantités pour arriver à « cracher le morceau », à évacuer ce qui nous agresse et « colle » en nous.

 

Cette relation du pulmonaire avec le rapport aux autres se retrouve en homéopathie avec l'usage de la préparation Gelsémium.  Sans entrer dans le détail, notons simplement que Gelsémium est prescrit aux personnes qui souffrent de timidité ou de « peurs d'anticipation » (avant les examens par exemple) mais aussi lors des complications des états grippaux et autres affections pulmonaires.

 

Gelsémium n'est d'ailleurs pas la seule préparation homéopathique qui permette de constater à quel point homéopathie & énergies fonctionnent au même niveau et selon les mêmes lois.

 

Le vécu d'agression n'est pas obligatoirement manifesté pour être cependant ressenti. Les atmosphères lourdes, « étouffantes », les ambiances où l'on ne se sent pas l'aise sollicitent énormément les énergies du poumon. Les souffrances ou les maladies du système pulmonaire (nez, gorge, bronches, etc.) nous parlent donc des situations ou des personnes qui nous mettent mal à l'aise sans pour autant nous agresser directement.

 

Combien de gens disent : « J'ai l'impression d'étouffer dans cette société » ou bien « Je manque d'air dans cette famille. ».

 

Les angoisses maternelles excessives, les atmosphères lourdes se traduisent  souvent chez les enfants par des fragilités pulmonaires qui, si elles sont « soignées » trop efficacement ou paraissent insuffisantes à l'enfant, peuvent se transformer en allergies respiratoires ou cutanées. L'enfant se « défend » alors en réagissant parfois violemment.

 

Asthme, eczémas, angines purulentes sont autant de « cris » pour exprimer que ce qui se passe autour de lui ne le satisfait pas, qu'il vit la situation comme une agression et qu'il a besoin de protection « amour en présence », mais pas d'être étouffé.

 

La dernière signification qui peut être associée à des problèmes pulmonaires est celle de la tristesse, de la mélancolie, du chagrin, de la solitude. L'énergie du poumon à la charge de ces sentiments qui, lorsqu'ils sont excessifs, l'épuisent. L'excès ou le fait de cultiver la tristesse pour entretenir le souvenir de quelque chose ou de quelqu'un peut souvent se manifester par une fragilité des poumons.

 

Il est intéressant de se rappeler que la grande époque du romantisme larmoyant (Chateaubriand, Goethe, J.-J. Rousseau, Chopin, etc.) fut aussi la « grande époque » de la tuberculose.



03/07/2007
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