COULEURS-DE-LA-VIE

La maladie et les remèdes naturels.

Pour beaucoup de personnes l’état actuel de l’humanité avec ses maladies physiques, ses douleurs, ses maladies mentales, ses morts précoces est considéré comme un destin imposé, comme s’il ne pouvait pas en être autrement. Une telle pensée est en contradiction avec la parole du Créateur.

Si les hommes avaient vécu en harmonie avec son plan et s’ils n’avaient pas méprisé ses lois, ils n’auraient jamais connu la maladie.

Aujourd’hui, les médecins et les chirurgiens disposent d’un équipement perfectionné à l’extrême : des radiologues, des bactériologistes consacrent leur vie à des recherches, des expériences, pourquoi l’être humain n’est-t-il pas encore à l’abri de la maladie ? Pourquoi tant de personnes meurent-t-elles du cancer malgré les progrès des traitements chirurgicaux ?

Pourquoi tant d’autres meurent-elles de la tuberculose pulmonaire, des troubles cardiaques, d’affections du foie, de maladies nerveuses malgré de nombreux sanatoriums, hôpitaux psychiatriques ou autres ?

Pourquoi ?

C’est que la médecine moderne cherche surtout à faire disparaître les symptômes de la maladie, elle cherche à calmer la douleur mais elle ne va rechercher la cause profonde de la maladie.

Bien plus, oubliant que notre organisme est un tout au fonctionnement harmonieux, elle tend à la spéculation, délimitant les différentes parties du corps et les soignant séparément avec des médicaments qui ne font que refouler la maladie, mais ne l’éliminant pas.

On parle de l’accroissement de la longévité humaine mais ce résultat doit être attribué à la régression de la mortalité infantile, à la suppression des taudis, au progrès de l’hygiène, plutôt qu’à toutes les récentes découvertes médicales.

Les peuples primitifs qui vivaient d’une façon rustique, très près de la Nature se contentant d’une nourriture frugale mais exempte de tous produits raffinés et artificiels ne connaissaient pas la maladie. Il en existe encore quelques peuplades en Asie.

La maladie est simplement un effort de la Nature

pour se débarrasser de certains poisons.

Les uns chimiques ou organiques sont introduits soit par la respiration d’un air vicié, soit par une alimentation toxique. L’alimentation moderne avec tous ses produits raffinés, ses stimulants et narcotiques est une des premières causes de la maladie. C’est une alimentation carencée et toxique.

N’est-ce pas frappant que ce soient les pays de plus grand modernisme qui soient touchés par les maladies de dégénérescence, cancer, rhumatismes, maladies de cœur.

La autres, formés dans le corps proviennent des aliments, des excrétions et de l’usure physiologique des tissus. Il est impossible que les fonctions de la vie s’accomplissent sans qu’il y ait formation de poisons. C’est alors qu’intervien-

-nent la peau, le foie, l’urine et les poumons pour les excréter.

Combien sont rares aujourd’hui les personnes jouissant d’une santé parfaite.

En réalité le corps bien portant vit silencieusement et toutes les fonctions agissent harmonieusement. Nous ne l’entendons pas et nous ne le sentons pas fonctionner, mais si nous avons conscience de la présence d’un organe c’est que son état laisse à désirer.

La maladie serait donc l’effort de l’organisme pour rétablir un équilibre rompu par la violation des principes qui régissent notre corps, notre être physique.

ELLE a jour une cause : la négligence des lois de la santé lui prépare le chemin. Beaucoup souffrent à cause des transgressions de leurs parents … le plus grand nombre cependant souffre pour leur propre faute. Ils négligent les principes de la santé dans leur façon de manger, de boire, de se vêtir et de travailler, et ces erreurs sont suivies de conséquences inéluctables. Lorsque la maladie les surprend au lieu d’en rechercher la cause véritable, ils murmurent contre Dieu auquel ils attribuent leurs douleurs. Dieu n’est pourtant pas responsable des lois naturelles.

Dieu a donné une certaine force vitale. Il a formé en nous des organes capables d’assurer les diverses fonctions de la vie en travaillant de concert, en pleine harmonie. Si nous conservons notre force vitale et si nous maintenons en bon état le mécanisme délicat du corps la santé en résulte, mais si nous dépensons trop rapidement cette force, le système nerveux fait des emprunts à ses réserves et lorsqu’un organe est malade, tous sont affectés.

La Nature supporte beaucoup d’abus sans révolte apparente, mais un jour elle cherche par un effort énergique à se débarrasser des effets des mauvais traitements qu’elle a subi. C’est ce que nous appelons la maladie, laquelle se manifeste par la fièvre ou des douleurs.

La maladie répond à une crise de nettoyage et de défense,

tendant à évoluer naturellement vers la guérison.

Mais comment celle-ci doit-elle s’opérer ?

Irons-nous la chercher vers les multiples moyens de guérison que nous offre la médecine : antiseptiques, antibiotiques, calmants, fortifiants, sérums, vaccins, etc. ou nous tournerons-nous vers des remèdes naturels et dans l’organisme dans l’accomplissement de son œuvre réparatrice ?

Au lieu de chercher à débarrasser leur corps des maladies toxiques qu’il renferme, beaucoup de gens y introduisent un poison plus mortel encore.

Bien des parents remplacent des traitements judicieux par des drogues.

Voici comment elles agissent : les drogues ne guérissent jamais la maladie : elles ne font qu’en changer la forme et le lieu …

Introduites dans le corps, les drogues semblent avoir pour un temps un effet bienfaisant. Un changement peut se produire, mais le mal n’est pas guéri.

Il se manifestera sous une autre forme plus dangereuse et plus mortelle, le patient souffrira de différents maux, la Nature continuera à se défendre jusqu’à ce qu’elle devienne impuissante et que la mort s’ensuivra.

Toute nouvelle drogue administrée au patient compliquera le cas et rendra la guérison plus improbable. Quand un malaise se produit la Nature se met à l’œuvre pour le surmonter et elle le ferait si on la laissait faire, secondée par la bénédiction du ciel.

Tiré du Livre :  Connais-toi ... toi-même.

De E. Stragapède