COULEURS-DE-LA-VIE

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Ils ne demandaient que la vie ...

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Je ne suis pas là pour juger ou choisir un camp.

Je suis là pour dire ce que beaucoup préfèrent taire.

Au milieu de cette guerre, de toutes les guerres,

Il y a des innocents.

Des femmes, des hommes, des enfants.

Ils n’ont rien demandé.

Rien, sinon de vivre.

 

Si je pouvais combattre pour la Paix, je le ferais.

Sans hésiter.

Mais mes armes sont des mots.

Et aujourd’hui, je veux m’en servir pour qu’on ne les oublie pas.

Pour qu’on les regarde en face, eux,

Ceux qu’on efface trop vite.

 

Ils étaient là.

A aimer.

A espérer.

A élever leurs enfants.

A bâtir une vie simple, malgré tout.

 

Mais ce n’était pas assez pour les protéger.

Ils sont tombés.

Pas pour une cause.

Pas pour une idéologie.

Pas même pour un drapeau.

 

Ils sont tombés à cause d’une poignée de dirigeants,

Qui décident loin du fracas et de la poussière,

Et qui n’entendront jamais les cris qu’ils laissent derrière eux.

 

Leur crime ?

Être nés là où la paix s’est tue.

Avoir cru, malgré tout, en un lendemain possible.

Avoir aimé, alors qu’on leur imposait la peur.

 

Et nous ?

Nous regardons.

Parfois, nous pleurons.

Puis la vie continue.

Et eux restent là-bas,

Dans un silence que le monde oublie.

 

Ils ne demandaient rien d’autre que la vie.

Pas la guerre.

Pas la gloire.

Juste un peu de paix.

Un toit.

Un repas.

Un futur.

 

Je ne chercherai pas à comprendre ce qui ne se justifie pas.

Je refuse de donner un sens à l’inacceptable.

Je refuse d’habiller la mort d’un costume de raison.

Parce qu’il n’y a pas de victoire,

Quand ce sont les cris des innocents qui remplissent les fosses.

 

Ce sont les peuples qu’on sacrifie sur l’autel des ambitions.

Les enfants que l’on enterre pour des idées qui ne sont pas les leurs.

Les mères qui hurlent pendant que d’autres signent des traités à l’abri.

Les maisons qui s’effondrent pendant que les puissants s’empoignent sur des cartes.

 

La guerre n’a pas de visage.

Mais elle a toujours les mêmes victimes.

Et pendant que nous avançons,

Leur mémoire reste entre nos mains.

Ne les oublions pas.

 

Jamais.

 

Dan.



30/04/2025
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