COULEURS-DE-LA-VIE

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Les Fruits Sauvages.

 

Comment reconnaître toutes ces baies qui émaillent nos haies ? Bien souvent, par crainte de cueillir des fruits toxiques, nous passons, par la même occasion, à côté de rares merveilles culinaires…

 

L’hiver n’est souvent pas terminé que les chatons du noisetier sonnent déjà à la porte du printemps. Le Cornouiller mâle prendra la relève et fin-février-début mars, il égayera la grisaille des bois par la multitude de petites fleurs jaunes qui lui ont fait donner le nom de Mimosa du Nord. Puis ce sera le prunier myrobolan, le 1er prunier à accrocher à ses branches sans feuilles ses jolies fleurs blanches, bien avant le prunelier pourtant précoce.

 

Dès lors, ce sera de toute part l’emballement du renouveau, signe de récoltes futures si un gel tardif ne vient pas méchamment perturber ces promesses.

 

Le dicton « année de noisettes, année de disette » peut être interprété ainsi : le beau temps et une chaleur précoce favorisent fin janvier-février (pour le noisetier) pollinisation & fécondation, une invitation pour les autres arbres moins rustiques et plus tardifs à faire de même, beaucoup trop tôt, oubliant le retour possible des gelées au moment de la nouaison.

 

Si le printemps est signe de renouveau, d’arbres en fleurs, de promesses, c’est bien à l’automne, quand la nature (et plus particulièrement la forêt) prend des tons d’or et de feu qu’il faut partir à travers champs & bois. Les petits fruits sauvages méconnus ou oubliés sont là,  cachés dans les feuillages, et vous permettront de découvrir des goûts & des parfums nouveaux. 

 

Eric VARLET.


Et tant d’autres …

La Nèfle.

La Corme.

Le Cynorrhodon.

Les baies de Sureau.

La Cornouille