COULEURS-DE-LA-VIE

De Yann Bizien :

Il se dit ce matin à Paris qu'Emmanuel Macron, coupé des Français, se réjouit secrètement de la "déconfiture" d'un Premier ministre qui s'était pourtant imposé à lui en début d'année et dont le bilan, aujourd'hui, est proche du néant.

Le plaisir narcissique du chef de l'Etat doit être suprême.

Il n'a d'ailleurs pas de limites.

Il observe la France paralysée sur son bateau ivre, privée de majorité à l'Assemblée, de gouvernement, de croissance et de budget.

Il contemple les effets de la crise politique, sociale et financière.

Il voit le garrot se resserrer autour de la dette insoutenable et des déficits.

Il attend la dégradation très plausible de la notation financière de la France.

Il voit la violence exploser, l'islamisme progresser, la paupérisation s'étendre et la colère sociale monter.

Il entend depuis quelques jours son Premier Ministre cliver les générations entre elles et cibler les "boomers", accentuant ainsi les fractures du pays.

Emmanuel Macron sait que des pays de l'Europe du Sud sont en train de faire une remontée économique spectaculaire et de dépasser la France.

En se maintenant au pouvoir, en se réjouissant de cette situation, il se nourrit de tous les résultats de son travail de sabotage de la Nation, de son désir de guerre et des souffrances qu'il inflige sans limite à la France et aux Français.

Le "prédateur" n'est pas à nos frontières, il est chez nous, dans le palais de l'Elysée. Il se gargarise du chaos national.

Dans ce moment critique, il serait temps que notre classe politique nationale prenne vraiment conscience de son état mental réel, c'est à dire celui qu'il cache derrière son masque narcissique.