COULEURS-DE-LA-VIE

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LA BÊTE de L'Événement, Lettre ouverte au Président

 LA MARQUE DE LA BETE.jpg

 

Monsieur le Président,

 

Je me souviens, voici quelques années, vous évoquâtes

 

« la bête", « la bête de l’événement » !

 

Vous le fîtes avec cette sorte de sourire entendu qui, non sans mystère, nous laissait supposer qu'elle vous fut familière et que ses plans ne vous étaient pas totalement étrangers, dussent-ils prendre les aspects polymorphes de la maladie, du terrorisme ou de tout autre fléau contre lesquels vous adoptiez volontiers la posture du sauveur.

 

Ainsi affirmiez - vous « être disponible à l’Evénement pour qu’advienne quelque chose de Nouveau » !

 

Depuis ces années de tromperie dont vous fûtes l’un des ardents protagonistes, je n’ai hélas en moi plus une seule goutte de cette eau de la naïveté qui pousse encore mes compatriotes à se rendre aux urnes, à croire que l’action politique fût sincèrement dictée par les valeurs dont vous et tant de vos semblables se réclament, celles de « la Liberté », de « la Démocratie », de « l’amitié entre les Peuples », et je reprends là vos propres termes.

 

La dissonance entre les mots et l’action, entre les valeurs et les systèmes qui les inversent tout en les affirmant, ont trouvé en vous un expert dans la pratique de cet art jadis dévolus aux sophistes.

 

La rhétorique du « en même temps », marque de fabrique de vos approches, ouvrit plus encore dans le débat public un espace de formes-pensées ou le vrai se mélange au faux, où l'un et l'autre transformés par leur hybridation ne sont plus reconnaissables pour ce qu'ils sont.

 

Le « en même temps », se faisant passer pour l'art de la nuance, permet si subtilement de déguiser le réel et, surtout, de recouvrir les intentions sous-jacentes sous des habits qui les rendent désirables.

 

Mais, hélas, nous ne sommes pas ici en compagnie des grands auteurs dont les séduisants oxymores décrivaient bien autre chose que les affaires de l'État. Ce « en même temps » eut certes suscité le ravissement de Machiavel tant il contribue à l'hypnose des peuples. Je ne peux pour part qu'entendre ces mots dans Matthieu-5 : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin » ... pour ne pas dire de la bête !

 

Que de tristesse face à cet art mondialement pratiqué, celui d'institutionnaliser le mensonge et d'en repeindre la façade, comme dans « 1984 », avec l'enseigne du « Ministère de la Vérité » !

 

Que de tristesse devant cette « excellence » de la manipulation en laquelle la classe politique dirigeante, ainsi que les organes de pouvoirs non élus qui leur dictent leur conduite, se sont rendus maîtres.

 

Alors, oui, la bête est une image juste. Elle vient prendre toute sa place dans cet espace du « en même temps » consenti par les hommes.

 

Elle ne hante plus seulement nos pires cauchemars pas plus qu'elle n'est cette espèce de monstre qu'enfant nous imaginions sous notre lit.  Elle n’est plus, non plus, cette terreur future repoussée aux calendes grecques ainsi qu'aux dernières pages de la Bible.

 

Les temps sont arrivés où la prophétie de Jean s’accomplit. La bête, avec toute son aura de duplicité, habite à présent parmi les hommes. Elle se montre sur nos écrans. Elle tente d’insinuer sa marque jusque dans nos écoles. Elle s’installe tout simplement sur le trône que notre humanité déracinée lui a tout spécialement préparé.

 

Insidieusement devenue l’architecte du bas monde, elle s’est brillamment lovée dans le réceptacle consentant de notre intellect.

 

Elle pense à travers nous, elle œuvre à travers nous, elle pilote notre ego mieux que nous-mêmes. Voyez son étendue, voyez son emprise, voyez sa capacité à se sentir désormais un peu partout chez elle, que ce fut sur les paillasses d’un laboratoire de Wuhan ou sur celles d’une industrie bienfaitrice de l'humanité et porteuse de solutions injectables.

Que n'a-t-elle aussi trouvé asile en nos usines d’armement plus précieuses que nos fermes paysannes ou dans la déconstruction tous azimuts des archétypes du genre !

 

Mais, ne nous y trompons pas, elle est tout autant en une cohorte d’institutions nationales, transnationales et mondiales, qu'en nos individualités soumises, qu'en nos profondeurs insondables !

 

Voyez - là se régaler sous les lambris de la République, dans les salons feutrés des ministères acoquinés à des cabinets de conseil où se fomentent les stratégies de manipulation et de contrôle des masses.

 

Voyez - là se repaître de « bouclier démocratique européen », interdisant des candidats et des suffrages populaires au motif qu'ils contreviennent aux « valeurs occidentales ».

 

Voyez - là s'habiller de règlements aux vertus Orwelliennes, scrutant la désinformation et les contenus déviants via son « Digital Service Act ».

 

Mais, pour être parfaitement juste dans notre vision du monde, voyons - là aussi au chevet de nos propres pensées, de nos propres émotions, de nos propres appétits, guettant le point de moindre résistance par lequel elle peut éveiller en nous les pulsions les plus basses. La psyché du roi et celle du plus déshérité des hommes ne sont en cela pas différentes, tenant les deux bords du même monde et constituant les deux faces indissociables de notre Humanité comme de sa tragédie.

 

Voyez, Monsieur le Président, je ne suis pas de ceux qui fustigent les élites en se posant face à elles en victimes. Je ne suis pas de ceux qui aspirent aux révolutions sanglantes, de ceux qui, rêvant de voir rouler les têtes de leurs princes, ne font qu'avancer d'une case dans l'infernal triangle de Karpman.

 

J’ai appris de cette vie terrestre que la démarcation entre l’ombre et la lumière passe à l’intérieur de nos propres consciences, faisant que tout homme, à quelque niveau de responsabilité qu’il fut, est le créateur de notre réalité.

Aussi, dépend-il du pouvoir de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, de créer l'enfer ou le paradis.

 

Demain est avant tout le résultat de nos pensées, sortant tout entier des coulisses de notre âme !

 

Considérons cependant que l'impact sur l'humanité est bien plus grand pour tout homme qui exerce les plus hautes fonctions de l'État. Servir la Lumière ou bien nourrir la bête ont alors sur les peuples des conséquences redoutablement opposées !

 

Mais alors, quel est donc le chemin que vous voulez nous faire emprunter, ce chemin que vous décrivez comme en même-temps pavé de bonnes intentions et livré tout à la fois à l’insécurité, à la menace, à la nécessité d'entrer dans une économie de guerre face à l'ennemi désigné ? 

 

Est-ce la Lumière que vous servez ou bien est-ce la bête que vous nourrissez ?

 

Elle fut funestement promise à notre Humanité déchue et tint lieu d'avertissement depuis des temps immémoriaux. On la voudrait absente de la poutre en notre œil mais redoutable dans la paille qui obscurcit l'œil assassin de notre ennemi. Sommes-nous aveugles et partial à ce point ? Je vois pourtant le poil luisant de la bête ; je vois sa mâchoire réjouie en bien d'autres espaces que ceux où on l'attend !

 

Il est significatif, Monsieur le Président, que par vos mots vous en ayez acté la présence au cœur du monde, comme si, en un coming-out des forces obscures, vous fûtes soudain l’émissaire des cercles occultes où elle tient depuis longtemps son empire.

 

Vos discours pourtant ne me parviennent plus que de manière différée, assourdie, et il me semble parfois que bientôt plus aucun des discours officiels inféodés au mensonge et à la manipulation n'atteindra sa cible.

 

Alors, comme un écho aux écrits de la Boétie, la bête aura ce jour-là considérablement perdu de sa force. Le vent frais de la vérité, l'eau claire de la beauté retrouvée, ne supporterons plus la référence solennelle et ronflante aux valeurs les plus nobles sans que cette même grandeur ne se trouvât aussi dans le cœur comme en la source inaltérée de ce qui vient de l'Origine.

 

Chez nous, sous votre présidence, la Liberté s'est parée du carcan de la sécurité. La démocratie n'a jamais autant manifesté combien elle n'est qu'un os à rogner pour les peuples crédules. Elle s'agite à la surface des choses en un simulacre de pluralité qui donna jusqu’ici aux peuples le sentiment de choisir.

 

Mais ne savons-nous pas à présent combien la fabrique des présidents et des élites en charge des affaires du monde repose sur des instances de gouvernance mondiale, lesquelles, depuis les monts enneigés de Davos, depuis les temples inversés de la grande planification, font et défont les princes en fonction des besoins.

 

De même, Monsieur le Président, nonobstant votre rôle d’exécutant dans cette pièce de théâtre à ciel ouvert, la fabrique des pandémies et des guerres dont il est ici question, n’a jamais autant fendu l’armure ni révélé à ce point en quels chaudrons secrets et maléfiques elles se préparent et se mijotent.

 

La litanie des valeurs, la sirupeuse philanthropie des fondations de toutes sortes, aucun de ces vernis séduisants ne peut encore masquer l’œuvre sournoise de la bête. Par la grâce apparente de vos discours et sous le diagnostic d’une génération qui « ne touchera plus les dividendes de la Paix », c’est la bête bien sûr qui se réjouit de nos consentements apeurés, de notre allégeance à celui qui nous promet la sécurité.

 

Votre « disponibilité pour le destin » est touchante et bien charitable ! Elle aurait à vrai dire de quoi provoquer l’effroi chez vos concitoyens, du moins chez tous ceux dont les yeux se sont ouverts à l’occasion de l’ingénierie planétaire dont nous avons été les cobayes dès le début de l'an 2020.

 

"Elle arrive" avez-vous dit, « elle est là », la conjuguant au présent, la tutoyant presque, comme si une parenté soudaine ou quelque lien d'allégeance vous légitimaient à l'introduire, et à laisser croire que vous en appréhendiez secrètement les arcanes.

 

En ces temps où les serviteurs de la bête avaient décidé de confiner la Planète entière, il semble bien qu’elle avait aussi pris ses quartiers dans les couloirs de votre palais. Car, alors, il ne fut sur la Terre plus aucune puissance exécutrice dont l’esprit ne fut colonisé par elle. 

 

Alliée indéfectible des tyrans, la peur fit le reste. Elle permit à la bête d’emprunter l’iniquité des lois humaines et, sous le haut conseil de vos comités scientifiques « vérolés », de valider l’administration de la solution génocidaire.

 

Les canaux d’irrigation de la bête sont infiniment retors et subtils, portant leurs ramifications jusque dans l’interface ô combien sensible entre l’ego de de nos supposés dirigeants de la planète et l’ego collectif de leur peuple.

Que n'a-t-elle par conséquent, avec ruse, secrètement investi la structure de ces deux egos ?

 

Que n’a-t-elle infiltré nos propres ombres et agi maintes fois sur notre inconscient malléable ! Le plan était parfait ! La bête, parée de la respectabilité du pouvoir, d’un pouvoir qui prenait sa source dans les plus hautes instances planétaires, joua incognito sur le clavier de nos peurs !

 

Rien de tel que la peur ! Elle est le plus efficace des leviers, la plus aliénante des émotions. Vous avez su, Monsieur le Président, à plusieurs reprises, tenir le rôle attendu et semer publiquement cette peur. Vous vous êtes fait, aux heures de grande écoute, un habile créateur d’égrégores, un prestidigitateur zélé qui eut voulu se sentir les épaules d’Arès, dieu assoiffé de batailles et destructeur de cités, proférant à la nation réunie : « nous sommes en guerre » !

 

En des temps pas si lointains où vous opérâtes un tri « sanitaire » sur vos compatriotes, entre ceux qui docilement reçurent l’élixir délétère et ceux qui virent clair dans le jeu de la bête, vous fîtes de certains d’entre nous des complotistes méprisables, des rebuts de la société, des sous-citoyens désignés à la vindicte médiatique et privés du droit le plus élémentaire à travailler et à nourrir leur famille.

 

Il n’est pas anodin de se souvenir qu’auprès du dieu Arès se tenait sa combative sœur Eris, déesse de la discorde, et, non loin, ses fils Déimos, la terreur, et Phobos, la crainte. Tout ce beau monde, toute cette démonologie belliqueuse du panthéon grec, sembla en ces années maudites avoir élu domicile bien loin de l’Olympe, dans les plus prosaïques vallées du « pays de notre enfance ».

 

Depuis l'Organisation Mondiale de la Santé, nous en vîmes par capillarité ruisseler les méfaits. La dynamique inarrêtable face à cet ennemi invisible descendit les marches une à une, mobilisant les instances de Bruxelles et investissant les comités de défense élyséens dont vous eûtes le secret.

 

La bête ne fut certes pas rassasiée, folle de rage devant toutes les âmes humaines qui, à cette occasion, s’ouvrirent au discernement, à l’intuition, à la capacité soudaine de s’apercevoir combien elles furent abusées et maintenues depuis longtemps dans un profond sommeil.

 

Afin de tuer rapidement dans l’œuf ces velléités d’éveil, il fallut très vite redonner du clinquant, du panache, à ce « Nous sommes en guerre ».  Voici donc que, le ton grave, vous ressuscitâtes en l'inversant une formule post guerre froide, affirmant tout de go que « notre génération ne toucherait plus les dividendes de la paix ». Mais aurez-vous seulement récolté la moisson attendue, celle des intentions bellicistes, celle d’une adhésion massive à la dynamique de guerre ?

 

Le mensonge, l’occultation des racines profondes du conflit, la manipulation des esprits prétendument dévoués aux valeurs occidentales …

Que de perversité dans ce jeu au service d’ambitions européistes et mondialistes et au détriment des peuples instrumentalisés !

 

Il y a là tant d’inconséquence dans l’engrenage de ce que de telles paroles peuvent enclencher ! Il y a là tant de mépris pour le sang déjà versé.

 

Serez-vous, un seul jour, de ceux dont la chair est mutilée, déchirée, sacrifiée pour étancher la soif du maître ténébreux que vous servez ? Serez-vous un père qui enterre son enfant pour la gloire d'une Europe militarisée et mafieuse ?

Vous croyez-vous sérieusement protégé de l’inaltérable loi de la réciprocité des effets, tandis que vous conduiriez à terme votre peuple vers la même boucherie que celle qui fait aujourd’hui de l’Ukraine un insupportable puits de douleurs au cœur de notre continent ?

 

La guerre est une horreur, hélas rendue bénéfique et nécessaire au maintien du pouvoir de bien des engeances sombres. Il y a tant de morts en Ukraine sous les balles et les bombes, tant d’hommes dans la force de l’âge qui ne sont déjà plus, que les jeunes hommes sont désormais capturés en pleine rue pour être conduits au front.

 

Après que l’Occident, depuis 2014, ait criminellement poussé les pions de l’Otan et de la corruption jusqu’aux frontières immédiates de la Russie, n’est-il pas temps de faire amende honorable ? N’est-il pas temps, Monsieur le Président, de réapprendre ce que dialogue et diplomatie veulent dire ?

 

Combien est misérable l’attitude qui méprise

et torpille les efforts de Paix initiés par les États-Unis !

 

Honte à ceux-là qui poursuivent leur sinistre agenda sur le cadavre encore chaud des soldats comme sur celui des victimes civiles dont le sang est pour longtemps sur vos mains !

 

Où est la grandeur d’âme qui œuvre pour la Paix ? Où est le service au bien commun sinon dans le vernis et la fausseté des discours, lesquels masquent bien mal votre allégeance aux intérêts criminels des contrôleurs du monde ?

 

S’il vous reste une once d’Humanité et de référence à plus grand que vous, à la transcendance qu’un jour je vous entendis évoquer, alors reliez - vous sans plus attendre aux forces de la Lumière qui de toutes parts inondent notre Planète.

 

Nous sommes entrés dans le cycle final des dénouements ultimes et prophétiques. Nous sommes dans le moment précis où toute la laideur du monde ne saurait demeurée cachée plus longtemps. Toute chose est arrivée à son terme, à sa maturité, à sa manifestation. Au terme d’une guerre spirituelle qui se joue sous nos yeux et en chacune de nos consciences incarnées, seule la Lumière sera victorieuse, car elle est ...

 

« Le Chemin, la Vérité et la Vie » !

 

Elle est l’ambassadrice ici-bas du Créateur des mondes. Elle est sa manifestation, sa puissance, sa beauté. Toute forme désalignée qui s’en prend encore à la vie ne pourra bientôt plus se maintenir dans l’existence et sera consumée.

 

Puissiez-vous, Monsieur le Président, entendre la voix du seul maître de l’Univers, de celui qui le créa et qui fit de toute vie individuée une expression unique et sacrée de la Conscience Universelle !

 

Alors, Monsieur le Président, ne soyez plus l’apôtre belliqueux de la bête ! La bête de l’événement fut suffisamment glorifiée par tant de pactes occultes, par tant d’idéologies et d’obédiences malfaisantes qui, depuis des millénaires, tinrent entre leurs mains la marche du monde.

 

Il est temps de couper en chacun de nous les liens toxiques qui unissent notre ego à la bête. Il est temps de rendre à la beauté et à l’Amour l’espace infini de la Fraternité Humaine, fraternité dont nous semblons avoir oublié qu’elle est un des trois piliers de notre devise nationale.

 

À quand la table ronde autour de laquelle les serviteurs de la Lumière prendront place sans jamais plus se préoccuper de leur carrière ni de construire leur grandeur sur la misère des Peuples ?

 

Votre responsabilité, Monsieur le Président, est sans commune mesure, celle d’engager comme vous le faites aujourd’hui le destin de nos Nations vers la destruction et la mort, ou bien, celle d’entendre l’appel à faire de notre Terre une Ambassadrice de la Lumière !

 

N’avez-vous pas oublié dans un carton, sous la pile de vos ambitions, un discours qui dirait :

 

« Nous sommes en Paix !» ?

 

Triskell Hag Ar Sterenn



07/10/2025
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