Qu’est-ce qui ne va pas dans notre monde actuel ?
Envoyée jeudi 18 août 2011 à 00:00:00
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Qu'est-ce qui fait que nous en arrivions à nous défendre du progrès, à le redouter voire à le combattre dans ses effets les plus pervers, quand nous devrions au contraire avoir tout lieu d'être comblés et satisfaits ?
La recherche d'une alimentation saine, d'un mode de vie plus équilibré, la défiance de plus en plus ouverte face à l'avalanche des techniques ou des technologies avancées que nous maîtrisons de moins en moins bien, et qui nous éloignent de plus en plus de
Le monde marche sur la tête sans savoir où il va. Je crois distinguer au moins 3 raisons à cette perversion antinaturelle. Bien entendu, il s'agit là d'éléments de réflexion, et non l'expression d'un quelconque dogmatisme qui n'a pas lieu d'être dans ces lignes. Soulignons seulement quelques traits essentiels …
ü Nous subissons de plein fouet les conséquences du matérialisme de notre société, un matérialisme triomphant, absolu, aveugle dans ses répercussions, arrogant dans ses 2 manifestations les plus brutales : le matérialisme libéral et le matérialisme marxiste ou collectiviste ; ces 2 idéologies en apparence opposées, même si l'une est plus présente que l'autre, ne sont que l'avers & le revers de la même médaille.
Le matérialisme donne de la vie une image réductrice, déshumanisée, spirituellement sclérosante ; son but est à terme d'abolir toute notion d'esprit & de spiritualité ; c'est même, d'une certaine façon, sa propre définition technique.
A cela il faut ajouter, bien sûr, la mentalité scientiste héritée du XIXème siècle (à ne pas confondre avec l'esprit scientifique), expression d'un foi inébranlable dans le progrès technique & matériel devant déboucher sur la perspective d'un avenir radieux, et apporter aux hommes, en même temps que le bonheur, une solution à tous leurs tracas quotidiens.
ü La confusion consciente ou inconsciente entre les notions d'individu et d'être humain. L'être humain, à proprement parler, n'existe pas, sauf dans nos fantasmes ; il est une pure abstraction, une représentation intellectualisée réplicable à l'infini, entretenue comme une pieuse image dans l'inconscient collectif.
L'individu, lui, existe ; c'est un être concret et particulier, une réalité vivante, une entité « individuée » par des caractères personnels, et placé devant les dures réalités de la vie. Or toute notre société moderne a été organisée autour d'un être humain imaginaire, produit de l'utopie, idéalisé au détriment de l'individu. Il y a là une tragique méprise. Ainsi la science s'est développée au nom du progrès pour l'amélioration de la condition humaine, mais au mépris de l'individu. Notre société s'acharne à voir l'homme-être humain là ou il n'est pas, et à ne pas voir l'homme-individu là ou il est.
ü Enfin, le rejet de la morale, conséquence d'ailleurs du matérialisme. Les esprits forts qui prétendent se passer de morale prennent un risque qu'ils paieront un jour ou l'autre en retour, un risque qu'ils feront payer aussi aux innocents. Ma morale, science des mœurs (il s'agit ici de morale philosophique), est plus concrètement la science de ce qui est bien et de ce qui est mal, mais aussi du vrai et du faux ; c'est une science normative qui définit ce que l'on doit faire (le bien d'où découle logiquement le devoir), ou ne pas faire (le mal d'où découle logiquement la sanction), afin de maintenir l'intégrité de l'individu & la cohésion du corps social. Le bien est ce qui va dans la sens de
Pour avoir oublié ces évidences, pour avoir aboli la conscience morale juge de nos actes et considérée à tort comme une entrave à la liberté individuelle, la société n'a jamais connu autant de corruption et de mal-être général. On finit par perdre tous repères, et, en l'absence de valeurs sûres, on n'agit plus que pour soi-même, par intérêt personnel (autocentrisme), pour la satisfaction de son propre plaisir et de son bien être, toute référence à autrui n'étant dès lors qu'un alibi de conscience sans portée humaine réelle.
Prenez ces 3 éléments de réflexion, mettez-les en perspective, vous comprendre pourquoi notre monde va si mal aujourd'hui, et pourquoi il faut se méfier de tout, même de ce qu'il a dans nos assiettes…
Nous sommes tous concernés !
Tous - absolument tous -, dès lors que l'avenir de l'espèce humaine est en jeu ; et cet avenir dépend essentiellement de la qualité de notre alimentation ; celle-ci de dégrade de jour en jour, an point de menacer à court terme la santé des gens et l'équilibre du monde vivant.
La seule parade qui s'impose, en un temps où la science et les techniques ont bouleversé les conditions d'existence de l'homme, est de substituer au plus vite l'alimentation biologique à l'alimentation conventionnelle !
Une prise de conscience salutaire sur la nécessité de se nourrir AUTREMENT, sur l'alimentation Bio en général, sur la réalité de son contexte et de son devenir. Un exercice de réflexion lucide où les choses sont dites sans fard, comme l'exige l'éthique Bio, et sans concession avec l'esprit matérialiste aveugle de notre société. Un constat parfois amer, mais aussi une formidable espérance où l'auteur du livre :
Tous ceux qui ont pour souci majeur de préserver leur SANTE, celle de leur entourage, de s'inquiéter de l'avenir de notre planète, de ses occupants, doivent se sentir concernés.
Ils ne regarderont plus l'ordinaire quotidien comme une banale corvée alimentaire…