COULEURS-DE-LA-VIE

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La Flèche et la Mère

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Une Légende de Courage Signée Maman Opossum

 

Imagine une forêt, dense et paisible, baignée de lumière dorée au petit matin. Les oiseaux chantent, les feuilles frémissent, et la vie suit son cours... jusqu’à ce que le silence soit déchiré par un twang. Le sifflement d’une flèche. Le genre de son qui ne devrait jamais exister dans un lieu aussi sacré.

 

Elle n’a pas vu d’où elle venait.

La douleur, elle, est venue tout de suite.

Une flèche en bois brut, qui a traversé son flanc. La mère opossum a vacillé. Du sang s’est mis à couler, rouge et lourd.

 

Mais elle ne s’est pas arrêtée.

Parce qu’accroché à elle, recroquevillé sous sa fourrure, il y avait lui.

Son petit. Encore trop jeune pour comprendre ce qui arrivait. Encore incapable de marcher seul.

Elle aurait pu s’effondrer.

S’abandonner à la douleur.

Mais il y a quelque chose dans l’instinct maternel, quelque chose de plus puissant que la peur, que la souffrance … que la mort elle-même.

Elle a rampé. Une patte après l’autre.

Pendant des heures, peut-être des jours, on ne sait pas.

 

Mais elle a atteint la clairière. Là où les Humains au bon cœur - les Soigneurs - veillaient sur les Animaux blessés.

 

Ils les ont trouvés ainsi :

Elle, à bout de force, le souffle court, la flèche encore fichée en elle.

Et lui, vivant. Sain. Inquiet mais sauf.

 

Les Soigneurs n’ont pas perdu une minute. Ils ont enlevé la flèche, nettoyé les plaies, et pansé la souffrance.

Et pendant tout ce temps, elle ne l’a jamais quitté des yeux. Elle n’avait peut-être plus la force de bouger, mais elle gardait.

 

Message aux braconniers :

 

Vous avez l’arme. Mais elle avait la volonté.

Vous aviez la force. Mais elle avait le cœur.

Vous avez tiré. Mais c’est elle qui a gagné.

Aujourd’hui, Maman Opossum vit.

Son petit aussi.

 

Et leur histoire circule dans la forêt, transmise par les bruissements des feuilles et les chuchotements des branches.

 

Une légende vraie, une de celles qu’on raconte à la lumière de la lune.

 

Morale :

 

La cruauté peut faire couler le sang, mais elle ne vaincra jamais l’Amour.

Les armes blessent. Mais c’est l’instinct de protéger qui sauve le monde.

 

Barbesànthiel



01/06/2025
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