COULEURS-DE-LA-VIE

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La prière du quotidien…

 

Il y a plus de choses qui se font par la prière

que le monde ne le croit.

 

Alfred Lord Tennyson.

 

Que nous en ayons conscience ou non, à chaque respiration, à chaque battement de cœur, nous prions…

 

Notre prière prend la forme de nos désirs, de nos aspirations, de notre faim, de notre soif, de nos soupirs, de nos remords, de nos regrets.

Elle prend la forme de la déception, du découragement, du désespoir, de l’incrédulité.

De la colère, de la rage, de la jalousie, de l’envie.

Du plaisir, du contentement, du bonheur, de l’exultation, de la joie.

De la gratitude, de la reconnaissance, de l’appréciation, de l’acceptation, du soulagement.

 

Nous prions quand nous réconfortons, encourageons, consolons.

Nous prions quand nous rions. Nous prions quand nous pleurons.

Quand nous travaillons et quand nous jouons.

Quand nous faisons l’amour et quand nous préparons un repas.

Quand nous créons et quand nous admirons la création.

 

D’une façon ou d’une autre, nous prions.

Le quotidien est une prière !

 

La façon dont nous le menons, le célébrons, le consacrons.

C’est simplement que certaines prières sont meilleures que d’autres.

La prière consciente est la meilleure.

Fondamentalement, la prière est une conversation, une communion, une relation, un lien intime.

La prière est le dialecte du divin.

 

Elle est en fait ce qu’il y a de plus authentique comme conversation, car quand vous priez, vous n’avez pas besoin de vous retenir. Vous pouvez dire tout ce que vous avez à dire, de la façon dont vous le voulez, quand vous le voulez. Vous ne serez pas jugés.

Vous ne risquez pas de perdre l’amour de l’autre ; au contraire, en priant, vous en deviendrez plus conscients. Vous n’avez pas besoin de peser vos mots de peur qu’il n’y ait un malentendu, car vous serez toujours compris.

 

Même si vous ne savez pas ce que vous voulez ou ce dont vous avez besoin, l’Esprit, lui, connaît l’objet de notre prière, de votre demande, de votre supplication, de vos lamentations ou de vos louanges avant même que vous n’ouvriez la bouche.

 

Alors, pourquoi élever la voix pour prier ?

 

Nous devons déballer tout ce que nous avons sur le cœur.

Nous devons exprimer tout haut ce qui nous tourmente, pour pouvoir passer à autre chose.

Nous ne pouvons le faire quand nous sommes coincés, et nous le sommes souvent, par une sorte d’autocensure alors que nous gardons le silence.

 

Nous prions parce que nous avons besoin

de parler à quelqu’un

qui nous écoute vraiment !



14/11/2009
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