Noradrénaline, sérotonine, dopamine ...
Noradrénaline, sérotonine, dopamine … Toutes ces molécules peuvent avoir un impact sur notre travail car elles influencent notre comportement, notre état d’esprit, notre énergie, notre fatigue.
De là à faire des cures ?
Jean-Olivier Collinet de JobYourself a enquêté. Il nous livre ses conclusions.
Entre dopamine, cortisol, sérotonine, endorphine, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Commençons donc par un petit récap' de toutes ces molécules.
La dopamine est la fameuse molécule du plaisir. Le petit café du matin ?
Le croissant tout chaud ? Netflix ? Tous ces gestes nous procurent du plaisir, grâce à la dopamine produite par notre corps.
"Des études en Psychologie positive ont prouvé que 75% de la réussite professionnelle vient de personnes ayant un taux de dopamine élevé.
En d’autres mots, si l’on a un taux de dopamine élevé, on a plus de chance de succès puisqu’elle stimule notre joie, notre bonheur, notre sourire",
explique Jean-Olivier Collinet.
Danger face à nous ? Le cortisol débarque !
Le cortisol, à l’inverse de la dopamine, est l’hormone qui gèle notre cerveau mais active nos muscles. C’est en quelque sorte ce qui nous permet d’avoir un instinct de survie : lorsqu’un danger se présente devant nous, notre corps produit du cortisol et empêche notre cerveau de penser.
Dans les cas de burn-out, le cortisol va geler une partie de notre cerveau et amène une grosse dose de stress dans notre corps.
La noradrénaline est l’hormone qui nous donne le petit coup de boost du matin, qui nous permet de nous activer, tandis que la sérotonine nous apporte l’endormissement. Elle est sécrétée lors du petit coup de pompe de l’après-midi.
La mélatonine est l’hormone du sommeil, celle qui nous indique qu’il est temps d’aller dormir. Attention, elle ne nous pousse pas à dormir, mais elle nous envoie un avertissement.
Enfin, l’endorphine est l’hormone sécrétée lorsqu’on fait du sport.
À partir de 20 minutes de sport, l’endorphine arrive et progresse pour nous
placer dans une situation de bien-être.
Le "dopamine fast 2.0", la nouvelle lubie américaine
Force est de constater que ces hormones sont devenues la cible d’un marketing offensif, proposant de plus en plus d’offres commerciales pour le moins douteuses.
Ainsi, le jeûne de dopamine consiste à être privé de dopamine pendant 7 jours, afin que la production de cette molécule soit stimulée dans le futur.
Pendant 7 jours, on se prive de tout ce qui fait plaisir, on évite tous les petits gestes qui nous font du bien au quotidien.
L’argument exploité pour vendre cette dernière tendance est le suivant : à force d’être stimulés, nos neurones de plaisir saturent et sont inhibés. "C’est comme si l’on fatiguait notre muscle du plaisir ", explique Jean-Olivier Collinet.
"Les entreprises qui commercialisent ces jeûnes
appellent cela un Reset Cérébral.
Leur slogan : se priver pour préserver nos neurones épuisés."
Le carême des réseaux sociaux pour être moins triste
Dans la même idée, une université américaine a été jusqu’à proposer un "carême social-médiatique" à ses élèves. 1800 étudiants se sont coupés de tous les réseaux sociaux pendant une semaine, puisque la dopamine est stimulée par les likes sur Facebook et autre Instragam.
Après cette cure, ils se sentaient tous moins tristes.
"Rien n’est médical dans cette étude, et cela reste très subjectif ",
avertit Jean-Olivier Collinet.
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