COULEURS-DE-LA-VIE

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Ce corps ne portera jamais de lunettes

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Toujours, le même système : on met le doigt dans l'engrenage qui ne s'arrête plus de tourner ...

 

Aujourd'hui on connaît le yoga des yeux, on sait que la vue d'accommodation (myopie, hypermétropie, astigmatisme) se travaille grâce aux muscles qui entourent les globes oculaires.

 

Si nous portons des lunettes, ils ne travaillent plus hors du champ du verre, et les muscles se relâchent. La vue continue de se dégrader ...

Une autre technique, si on ne peut déjà plus se passer de verres, est de porter plusieurs paires, de force variée (pour voir de loin, de près, pour lire, pour conduire ...) ainsi les yeux travaillent et la vue ne baisse pas (vécu).

 

Faites travailler vos yeux : allez le plus loin dans les angles, en haut, en bas, en diagonale, en sinusoïde, cela fait travailler les muscles, vous verrez rapidement des progrès (vécu aussi).

 

Ce corps ne portera jamais de lunettes

 

Et ce n’est pas une fierté. C’est une évidence.

Un jour sur TikTok, une femme médecin donne ses conseils :

 

« Portez vos lunettes de soleil, c’est important. »

 

Je commente, avec un peu d’ironie. Elle réagit sèchement :

 

« Il faut réfléchir avant de parler. »

 

Je souris. Parce que moi, je n’ai pas besoin de réfléchir. J’ai vécu.

Quand j’étais gamin, on m’a dit que ma vue était mauvaise.

Qu’il fallait corriger.

Des lunettes. Des verres. Des rendez-vous.

 

Et surtout : cette peur dans les yeux de mes parents, cette autorité dans la voix des médecins.

Mais moi, au fond de moi, j’ai su.

Ce corps ne portera jamais de lunettes.

Ce n’était pas un caprice. Ce n’était pas de l’arrogance.

C’était une certitude intérieure. Une ligne que je ne voulais pas franchir.

 

Je les ai portées quelques jours, à peine. Puis j’ai arrêté.

Un jour, ma mère me crie dessus :

 

« Tu n’as jamais porté tes lunettes, et on a rendez-vous.

Tu vas encore coûter cher ! »

 

Elle avait peur. Peur qu’on doive changer les verres.

Peur que ma vue ait empiré.

Et là, chez le spécialiste … plus rien à corriger.

Ma vue était parfaite.

Pas “stabilisée”. Pas “sous contrôle”. Guérie.

Par quoi ?

Par la conviction.

Par la foi intérieure.

Par cette force invisible qui dit : non, ce corps ne naît pas pour porter un outil de dépendance.

 

Et aujourd’hui encore, je vois clair.

Et pas seulement avec les yeux.

Ce qui me désole, c’est ce que je vois autour de moi.

Des enfants de cinq ans avec des lunettes.

Des ados déjà dépendants de verres épais.

Des regards fatigués. Des pupilles éteintes.

On ne parle même pas des écrans.

On assomme les yeux, on les prive de lumière naturelle, on les enferme dans le flou.

Et quand le corps s’adapte, on l’accuse de dysfonctionner.

Puis on le corrige.

Encore. Et encore.

 

Et maintenant, un peu de Science, pour les sceptiques silencieux :

L’œil humain est un organe plastique. Il s’adapte à ce qu’on lui offre.

Quand on porte des lunettes en permanence, le muscle de l’accommodation se relâche, et la dépendance augmente.

C’est connu. C’est documenté.

 

Chez les enfants, cela s’appelle la myopie d’adaptation.

Et c’est une épidémie moderne.

 

Quant aux lunettes de soleil, leur usage permanent peut désorienter l’œil, dilater la pupille artificiellement, et laisser passer encore plus de rayons nocifs, surtout si les verres sont de mauvaise qualité.

 

Mais surtout : la lumière naturelle stimule la dopamine dans la rétine, ce qui protège de la myopie.

C’est prouvé.

Et pourtant, on continue de filtrer, bloquer, corriger.

 

Et sur le plan épigénétique ?

Ce qu’un corps répète, il transmet.

Ce qu’il n’utilise plus, il désactive.

 

Et ce qu’il subit très tôt, devient la norme pour les générations suivantes.

Si une génération entière grandit avec des verres devant les yeux,

sans lumière naturelle, sans distance de regard, sans confiance dans ses capacités visuelles …

Alors oui, elle peut transmettre une mauvaise vue, non pas par malchance génétique, mais par mémoire cellulaire activée.

 

C’est l’épigénétique. C’est concret.

 

Moi, j’ai fait l’inverse.

Je n’ai pas nourri le programme.

Je l’ai éteint.

Et il ne reviendra pas.

 

L’expérience d’un fragment lucide vaut mieux que mille croyances.

Et ce que j’ai vu, je ne l’oublierai jamais.

Parce que ce regard, je ne le dois à personne.

Je le dois à cette voix silencieuse, celle qui, un jour, a dit :

 

NON. Ce corps ne portera jamais de lunettes.

 

Luno Lenki – Mémoire d’unité



24/07/2025
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