COULEURS-DE-LA-VIE

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Les Trois Prisons.

                 Les Trois Prisons.

 Le grand éveillé Osho, notre contemporain, assure que pour entreprendre l'évolution intérieure, il faut s'évader de trois prisons,

 * la première : la famille,

* la seconde : les croyances religieuses,

* la troisième : la nation à laquelle on s'identifie.

 Examinons ensemble la première « prison » : la famille. Un grand nombre de gens sont captifs de leur famille, le mot n'est pas trop fort, là où il n'y a ni liberté de choix, ni autonomie ! Qu'il s'agisse de choisir telle ou telle voie ou d'aller vivre ailleurs, il y a encore beaucoup de jeunes inféodés à leur famille… et l'on dira communément… « le cordon ombilical n'est pas coupé ! ». Parfois, on observe également l'esprit de clan qui évoque les temps d'autrefois, la « tribu ». Pour une multitude, l'horizon intérieur se réduit à la famille ! le piège absolu !...

 Bien évidemment, il ne s'agit pas de haïr qui que ce soit ou de rejeter quiconque.

Il s'agit simplement de ne pas être dépendant de quelqu'un, au point d'altérer sa liberté intérieure.


L'amour est liberté et non fixation.


Découvrons maintenant la seconde « prison » : les croyances religieuses. En général, nous sommes aliénés, limités, à notre insu, par des concepts erronés, vieux clichés, vieux tabous. La plupart de nos problèmes, de nos conflits intérieurs non résolus, viennent d'une mauvaise compréhension du Grand Plan, que nous soyons ou non membres d'une Eglise, ou de telle ou telles famille philosophique. Si nous pensons par exemple que nous sommes assujettis au péché original, que nous avons un Dieu vengeur, qu'après la mort, nous serons jugés, etc. tout cela est aliénant à souhait ! Et tout naturellement, l'ensemble de nos croyances fabrique peu à peu un archétype qui gouverne toute notre vie.

 Enfin, la troisième «  prison » : la nation à laquelle on s'identifie. A la grande époque de la nouvelle Europe, les concepts les plus contradictoires, la préférence française, l'esprit européen naissant, la nostalgie d'une souveraineté déjà « menacée », les craintes et les peurs ancestrales voisinant avec l'espérance contribuent à l'enchaînement de l'Etre et à son immersion dans la matière.

 « Evadé » de ces trois prisons le chercheur de vérité (le postulant à la Vie Divine) peut cheminer allègrement vers le Soi, il a détaché tous les liens qui le retenaient, et à l'aide de l'attitude intérieure qui surplombe le mental, il a appris à aimer, au sens large et universelle, sans attachement.


Il y a quelques décennies, Krishnamurti proclamait :


« Hâte-toi vers la délivrance !...

afin de devenir « ce que nous sommes déjà »

…en essence !



07/08/2007
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