COULEURS-DE-LA-VIE

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La fatigue intestinale.

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      S’exprimant le plus souvent par un ralentissement du transit, cette forme de fatigue organique trouve évidemment son origine dans une alimentation pauvre en fibres et en cellulose et/ou un manque d’exercice physique.

 

Mais il ne faut pas exclure la possibilité d’une pathologie organique plus grave, voire d’un trouble psychologique ; si, après réforme de l’alimentation, adoption d’un sport non violent et traitement aromathérapique, les symptômes de cette fatigue intestinale perdurent, la consultation s’impose.

 

En attendant, un traitement oral & local, composé d’H.E. de Sauge officinale, de thym et de genévrier commun donne généralement d’excellents résultats.

 

   L’H.E. se Sauge officinale, ou Salva officinalis, originaire de Grèce et des Balkans, possède de nombreuses propriétés qui régulent les différents paramètres de la fonction intestinale.

 

Elle stimule les sécrétions biliaire & pancréatique, régule l’appétit et améliore la transit, tout en s’opposant aux putréfactions intestinales.

 

Lorsque la fatigue intestinale trouve son origine dans une cause psychologique, l’H.E. de sauge est particulièrement indiquée car elle modère l’émotivité excessive.

Toutefois, son effet sur le système hormonal réserve son usage à la prescription médicale, sauf par voie externe où elle est autorisée.

 

En très petite quantité on peut l’inclure dans une traitement aromathérapique, mais toujours sans excès car cette H.E. est toxique, épileptisante, abortive et hypertensive à haute dose. Elle est évidemment interdite à la femme enceinte.

 

   L’H.E. de Thym, ou Thymus vulgaris, originaire du pourtour méditerranéen, se présente sous de très nombreuses variétés d’essences, ou en geraniol ou thujanol, etc.

C’est tout simplement l’H.E. la plus courante, riche en carvacrol et thymol, que l’on utilise comme stimulant intestinal encore que les H.E. riches en linalol soient connues pour réguler l’appétit.

 

Les aspects psychopathologiques de la paresse intestinale, quant à eux, sont améliorés par n’importe quelle forme d’H.E. de Thym, qui ont toutes des vertus neurotoniques.

 

On utilise cette H.E. aussi bien en interne qu’en externe, mais à des doses toujours relativement limitées car, en excès, le thym est toxique pour le foie, et sur la peau son action irritante provoque des brûlures.

 

Ces H.E., dont le genévrier commun en cas de fatigue intestinale générale, se prennent à raison d’une goutte de chaque dans une cuillère à café d’huile d’olive à tous les repas, et en massage du ventre dans le sens des aiguilles d’une montre, dans un mélange à base de 30 g d’huile de tournesol, 30 d’huile de carthame et 2 g de chacune des H.E. mentionnées.



18/05/2008
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