COULEURS-DE-LA-VIE

De Stéphane Thomas Berbudeau

Il existe des liens que tu vois :

Les engagements officiels, les relations déclarées, les obligations affichées.

Et il existe des liens que tu ne vois pas … mais que ton corps, lui, ressent.

Des attaches énergétiques qui te tirent en arrière, qui te vident de ton énergie, qui te gardent accroché à des histoires qui ne t’appartiennent plus.

Ces liens ne sont pas seulement émotionnels.

Ils sont vibratoires.

Ils peuvent être créés :

• par une relation amoureuse passée,

• par un lien familial lourd,

• par une amitié toxique,

• par une promesse, un serment, un “toujours” prononcé sans conscience,

• ou même par une dette émotionnelle… que personne ne t’a demandé de payer, mais que tu portes encore.

Chaque fois que tu y penses et que tu sens un poids, chaque fois que leur voix intérieure résonne encore dans ta tête, chaque fois que leur regard vit en toi alors qu’ils sont absents …

Le lien est toujours actif !

Ces liens se manifestent souvent par :

• une fatigue inexpliquée après avoir pensé ou parlé d’eux,

• des rêves récurrents où la personne revient,

• des sensations physiques étranges (poids, tension dans la poitrine ou le ventre),

• une impossibilité d’avancer dans un domaine précis tant que le lien n’est pas clarifié.

Ils ne sont pas “mauvais” en soi.

Mais tant qu’ils ne sont pas nets, ils agissent comme des fils d’araignée sur ton énergie.

Comment couper un lien sans violence ?

1. Prends conscience qu’il existe.

Pas de déni. Regarde-le droit dans les yeux.

2. Rappelle-toi que l’Amour authentique ne disparaît pas quand le lien se dissout. Ce que tu coupes, ce n’est pas l’Amour, c’est la dépendance.

3. Visualise le lien comme un fil, une corde, un canal.

Observe où il est relié à ton corps (souvent au cœur, au plexus ou au ventre).

4. Respire profondément, et à chaque expiration, imagine que le lien s’affaiblit, se délite, se détache.

5. Prononce, à voix haute ou intérieurement :

“Je rends à [nom] tout ce qui lui appartient.

Je reprends tout ce qui est à moi.

Nous sommes libres et souverains.”

6. Scelle la libération par un geste concret : prendre une douche consciente, brûler un petit papier symbolique, marcher pieds nus, chanter, crier, écrire puis déchirer.

Tu n’as pas besoin d’annoncer à l’autre que tu coupes le lien.

Tu n’as pas besoin de conflit, ni de rupture théâtrale.

Le travail est intérieur.

Et il agit immédiatement, même si l’autre n’en sait rien.

Une fois le lien libéré, tu remarqueras souvent :

• une légèreté nouvelle,

• un sommeil plus profond,

• un retour d’élan créatif,

• et parfois… un silence complet de l’autre côté.

Ce silence n’est pas un vide.

C’est l’espace que tu viens de libérer pour toi.

Et souviens-toi :

Couper un lien n’est pas fermer une porte à l’Amour.

C’est offrir à chacun un espace où il peut se tenir debout, complet, entier.

Les 144 000 ne sont pas venus pour être des réservoirs d’Energie pour tous.

Ils sont venus pour rayonner si fort … que chacun se rappelle comment créer sa propre Lumière.

Et cela commence toujours par un lien coupé … à l’intérieur.