COULEURS-DE-LA-VIE

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La vérité sur le scandale Omicron ...

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De Pierre-Antoine Pontoizeau

 

Les États d’Europe occidentale et le Canada ou l’Australie vont de surenchère en surenchère liberticides au nom de la santé publique. Qu’en est-il d’Omicron en réalité dans le pays auquel on attribue sa paternité : l’Afrique du Sud ?

 

Quelques repères pour commencer. L’Afrique du Sud compte un peu plus de 59 millions d’habitants. L’espérance de vie avoisine les 57 ans pour les hommes et les 60 pour les femmes. Le pays a payé un lourd tribut au VIH, l’UNICEF estimait en 2012 que plus de 15 % de la population adulte vivait avec le VIH. Les indicateurs de santé sont aussi à prendre en compte. Le taux de mortalité a baissé durant la dernière décennie, sous les 10 pour mille habitants, assez comparable à celui de la France, aussi entre 9 et 10.

 

Les faits et les chiffres de l’Afrique du Sud

 

Le suivi de l’agence Reuters permet de constater que les cas ont fortement augmenté de fin novembre à mi-décembre, le repli s’observe depuis une semaine. Cependant, les décès ne suivent pas du tout cette courbe. Ils restent à l’étiage de quelques dizaines par jour. Une dépêche de l’AFP en date du 17 décembre intitulée : Les cas d’Omicron explosent en Afrique du Sud mais pas les cas graves dit que :

 

Mercredi, l’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre d’infections que le pays n’ait jamais connu au cours de la pandémie, en raison de la propagation extrêmement rapide d’Omicron, a déclaré Michelle Groome, de l’Institut national des maladies transmissibles (NICD).

« Les hospitalisations n’augmentent pas à un rythme aussi spectaculaire », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. « Nous commençons à voir quelques augmentations, mais des augmentations relativement faibles des décès ».

 

Wassila Jassat, également du NICD, a déclaré que le nombre de personnes nécessitant de l’oxygène était « inférieur à ce qu’il était par rapport à n’importe laquelle des vagues précédentes. »

 

 

Notons qu’avec un taux de mortalité de 9,5 pour mille habitants, la mortalité journalière moyenne est de 1 500 décès. L’impact d’Omicron représente donc au pire de ces dernières semaines 50/1 500 soit 3 % des décès journaliers. 97 % des décès n’ont rien à voir avec cette maladie en Afrique du Sud au moment où j’écris ces lignes.

 

Les dernières informations disponibles en matière de couverture « vaccinale » indiquent aujourd’hui : 27,5 millions de doses administrées dont 15,6 millions de personnes complètement « vaccinées » soit 26,3 % de la population.

(source : https://ourworldindata.org/).

 

La « vaccination » n’explique donc pas grand-chose puisque la couverture est assez faible. Les personnes âgées sont plus « vaccinées », reconnaissons sa potentielle influence sur cette catégorie, comme en Europe, mais cela reste à démontrer.

 

Les folles décisions prises en Europe

 

Est-il besoin d’y revenir ? Reconfinement au Pays-Bas, projet de passe vaccinal en France, obligation et isolement en Autriche, construction de sites en Allemagne comme en Australie, etc. Les discours tenus par nos dirigeants : alarmistes, catastrophistes, mélangeant paniques, incertitudes, et bonnes raisons d’avoir de nouveau peur. On invite et conditionne à l’isolement, on interdit presque de fêter Noël et le Nouvel An en famille, etc.

 

Où est la relation de bon sens entre les informations objectives en provenance d’Afrique du Sud et les décisions en France ? Je cherche. On envisage la généralisation en entreprise, peut-être la suspension des salariés du privé, soit des moyens de pressions colossaux pour obtenir un consentement extorqué à la 3e dose ou à une première piqûre pour les récalcitrants.

 

 

Révoltons-nous contre l’arbitraire, car il s’agit bien de cela.

 

Il n’y a plus aucune relation rationnelle entre la démesure de ces décisions et la réalité de la mortalité d’Omicron en Afrique du Sud. La disproportion est telle qu’il est presque impossible d’éluder la question des buts poursuivis par nos dirigeants.

 

Des hypothèses de plus en plus crédibles

 

Nous apprenons par les documents de l’administration française que plus de 60 % des personnes hospitalisées sont des « vaccinés ». Malgré la réplique de Sonia Mabrouk à Philippe de Villiers ces derniers jours, arguant que la proportion des hospitalisés non vaccinés excédait de loin celle des vaccinés, celle-ci oublie un menu détail. Est vaccin ce qui confère une immunité. On appelle immunité, une protection totale. On parle de l’immunité diplomatique ou parlementaire par exemple en droit, on parle de l’immunité vaccinale pour dire la capacité de l’organisme à se défendre, à combattre contre des substances étrangères. Les infectiologues rappellent ces fondamentaux : l’immunité permet la production d’anticorps en réponse à une infection. La vaccination mime l’infection, elle induit des effecteurs protecteurs, elle obtient l’immunisation contre les antigènes, bref elle protège.

 

Or, la question n’est pas de savoir si la proportion des non vaccinés excède celle des « vaccinés » dans les hospitalisations. La seule question porte sur l’échec de la thérapie de Pfizer qui a, au passage, une position de monopole étonnante. Aujourd’hui, sur 100 personnes hospitalisées, nous devrions avoir 100 % de non vaccinés. De même, si l’immunité vaccinale était effective, nous devrions avoir 0 %, ou par exception quelques cas rarissimes. La dure réalité annonce 63 personnes sur 100, pourtant « vaccinées », dont certaines décéderont peut-être. Je crois qu’elles peuvent porter plainte contre l’État et Pfizer pour publicité mensongère, extorsion de consentement, mise en danger de la vie d’autrui, contractant la forme grave d’une maladie dont la thérapie devait protéger. Là est le scandale aujourd’hui.

 

Il n’y a plus aucune sorte de proportion, même économique. Il est même amoral de constater qu’on dépense des dizaines de milliards pour une maladie à la létalité inférieure à 1 % ; alors que de nombreuses maladies beaucoup plus mortifères mériteraient ces investissements.

 

Même dans un calcul rationnel un peu froid, mais je me prête à ce jeu, les milliards dépensés n’ont aucune justification, rapportés au risque de décès. En effet, avec un peu moins de 10 % de la population au contact de cette maladie et une létalité de moins de 1 %, le risque de décès est au pire de 67 000 décès potentiels, soit 10 % de la mortalité annuelle en France avec une concentration à plus de 80 % de ces décès sur les classes d’âge de plus de 70 ans. Cela justifie-t-il une dépense de plus de 150 à 200 milliards d’euros et la mise sous contrôle de toute la population que cela concerne très marginalement ? Non.

 

C’est à l’évidence un prétexte à autre chose, avec nos enfants au centre et des parents pris en otage de devenir les complices d’une violation de la dignité humaine. C’est aussi en janvier la prise en otage des patrons qui devront sanctionner des personnes en bonne santé et libres. Folie, perversité, transformation de chacun en petit tyran et bourreau de son contemporain.

 

Il est urgent de sortir du piège et de refuser toute sorte de complicité. Tous dans la rue en janvier, parents, « vaccinés » révoltés, non vaccinés, patrons, salariés, fonctionnaires, enfants et adolescents.



22/12/2021
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