COULEURS-DE-LA-VIE

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Les Plantes purifient l’air intérieur…

 

 

                   Elles filtrent l’atmosphère et recyclent certaines substances toxiques. Mais les chercheurs restent prudents : parfois, les végétaux saturent. Il faut donc les choisir avec soin.

 

Au banc des accusés : les peintures, meubles, colles, vernis, moquettes, qui dégagent tous des molécules chimiques. Parmi ces polluants figurent les composés organiques volatiles (Coc), une vaste famille d’hydrocarbures, d’alcools & de solvants.

 

Omniprésent, le formaldéhyde est dégagé par les bougies, les bâtonnets d’encens, les cheminées à foyer ouvert, les produits d’entretien, les vernis à ongles, les bois agglomérés & contreplaqués… Le benzène, lui, s’échappe des peintures, des parfums d’ambiance, des détergents…Quant au tétrachloroéthylène, il est issu des vêtements ou des moquettes nettoyés à sec…

 

La fumée de cigarette exhale, à elle seule, plus de 4000 substances…

 

Le 1er réflexe : Aérer et ne pas fumer...

 

Ce n’est pas tout : les maisons sont aussi infestées de monoxyde de carbone (issu d’appareils de combustion ou du tabac), de moisissures, de fibres minérales et de radon. Or ces polluants ne sont pas inoffensifs.

 

Maux de tête, irritation de la peau, des yeux, du nez & de la gorge, malaises, fatigue, allergies respiratoires : les conséquences oscillent entre simple gêne & affections chroniques.

 

Certaines substances, comme le benzène et le formaldéhyde, sont classées cancérigènes par le Centre international de recherche contre le cancer.

 

Ces graves effets sont constatés chez les professionnels exposés à de fortes doses. Mais mieux vaut éviter d’inhaler ces substances. Il conviendra en effet d’aérer et ne pas fumer à l’intérieur, avoir la main légère sur les produits d’entretien, entretenir ses appareils au gaz…

 

Au-delà de ces gestes de bon sens, un nouveau remède émerge depuis quelques années : Les plantes !

 

En revanche, elles ne s’attaquent pas au radon, à l’amiante, aux moisissures, aux métaux ou aux pesticides.

Autre bémol : il n’existe ni végétal universel, ni plante spécifique d’un polluant, il faut les panacher pour filtrer l’air au mieux.

 

Pour un maximum d’efficacité, ce n’est pas uniquement la surface des feuilles qui compte, mais aussi la densité : il vaut mieux une plante pas trop touffue, pour que l’air puisse circuler et atteindre toutes les feuilles conseille Damien Cuny. Le chercheur tempère aussi l’enthousiasme de ceux qui voient dans les végétaux la solution miracle.

 

Une certitude demeure : dépolluantes ou pas, les plantes sont réputées, à juste titre, procurer une sensation de bien être… ce qui fait aussi partie de la définition de la santé. Vous pouvez en orner toutes les pièces, chambres d’enfant incluses.

 

En effet, contrairement à une idée tenace, la quantité de CO² rejetée par les plantes est négligeable par rapport à ce que nous expirons nous-mêmes. Sans transformer la maison en forêt vierge, n’hésitez donc pas à abuser de ces « usines dépolluantes » !

 

Livre conseillé : Les plantes dépolluantes

Ariane Boixière & Geneviève Chaudet.



07/02/2010
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