COULEURS-DE-LA-VIE

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L’Hypothyroïdie & Nodules thyroïdiens.

  Il s'agit d'un hypofonctionnement de la glande thyroïde consécutif bien souvent à l'hyperthyroïdie, également plus fréquente chez la femme.

On assiste à une insuffisance de production d'hormones thyroïdiennes : les T3 et T4.

 

Les causes de l'hypothyroïdie (c'est comme lorsqu'on brûle un feu rouge…) sont à rechercher dans le fonctionnement psychosomatique, dans le mode de vie, l'impact du stress, les cancers, les nodules thyroïdiens, les maladies auto-immunes comme la maladie de Hashimoto, mais aussi un hypofonctionnement de l'hypophyse, cette petite glande située à la base du cerveau et qui produit des hormones stimulant toutes les glandes hormonales. L'hypophyse libère une hormone à visée thyroïdienne, la TSH (Thyreo Stimulin Hormon, en anglais). Son hypofonctionnement peut être dû à une tumeur de l'hypophyse.

 

L'hypothyroïdie se remarque à la fatigue chronique qui s'installe progressivement, et qui est perçue au moindre effort physique ou intellectuel. D'autres symptômes l'accompagnent habituellement : frilosité, sécheresse de le peau, constipation opiniâtre due à une « paresse » intestinale, douleurs musculaires, perte de la mémoire, ongles cassants, perte des cheveux, voix rauque & basse, prise de poids notable, tendance à la dépression et goitre visible. Pris isolément, chaque signe est insuffisant pour poser le diagnostic de l'hypothyroïdie, encore appelée myxoedème.

 

La médecine conventionnelle pose de manière systématique un traitement basé sur l'administration « à vie » d'une hormone thyroïdienne de synthèse : la thyroxine (médicament connu sous les noms de Levothyrox, Eltoxin, Syntroïde). Si les hormones de synthèse sont administrées, elles contribuent à une « mise sur la touche » forcée de la glande qui aura d'autant plus de mal à redémarrer qu'elle aura été court-circuitée durant une longue période. Nous connaissons ce phénomène avec les surrénales en cas d'administration de cortisone. C'est le même principe pour toutes les glandes endocrines.

 

Une mise au repos, une dynamisation bioénergétique, un protocole de redressement du terrain, accompagné d'une réforme alimentaire et du mode de vie, une prise de conscience des causes sont les bases du travail naturopathique à mettre en place.

 

Les nodules thyroïdiens

 

Un nodule est une petite masse plus ou moins bosselée, mais pas aussi dure au toucher qu'un kyste. Il est dû à une accumulation de déchets, de toxines, d'hormones, de graisse. Il peut aussi s'agir d'un kyste contenant des cellules malignes qui sont enfermées , emprisonnées dans l'attente d'être expulsées du corps naturellement dès que la défenses immunitaire retrouve une efficacité suffisante.

 

Les nodules sont rarement cancéreux par eux-mêmes. Ils ne perturbent généralement pas le bon fonctionnement de la glande thyroïde. Habituellement, ils ne sont pas douloureux. Traditionnellement, la médecine propose une biopsie. En l'absence de cellules cancéreuses, la logique voudrait qu'on n'enlève pas ce nodule, et encore moins la thyroïde. Un nettoyage du terrain est la réponse qui convient le mieux à cette situation, accompagné d'un soutien bioénergétique & de compléments alimentaires appropriés.

 

La maladie de Hashimoto.

 

C'est le nom donné par un Japonais à une maladie auto-immune consécutive à une hyperthyroïdie. En cas d'hyperthyroïdie, la glande sécrète un taux de thyroxine (les T3 et T4) trop important.

La défense immunitaire est alors chargée de juguler cet excès par la production d'anticorps anti-T3 et anti-T4.

Dans la maladie de Hashimoto, la défense immunitaire se retourne, non pas seulement contre les T3 et T4, mais aussi contre la glande elle-même qui s'autodétruit. La médecine conventionnelle met alors en place un traitement basé sur le « Levothyrox » en priorité et conseille l'ablation de la thyroïde.

 

En naturopathie, un travail sur le terrain, une réforme de vie, réforme alimentaire & un travail en bioénergie sont encore une fois indispensables pour stopper ce processus autodestructeur.

 

On assiste alors à une réversibilité de la maladie et un rétablissement de la santé. La maladie de Hashimoto n'est pas un cancer, et n'est pas inéluctable.



23/10/2007
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