Mystère de Noël ...
Un petit texte signé Gabriel Combris sur le mystère de Noël
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Il y a quelques années, au moment de Noël, j’ai été marqué par un message de mon ami Gabriel Combris.
Ses mots m’ont touché.
Il parle de l’esprit Noël mieux que je ne pourrais jamais le faire.
Alors, avec sa permission, j’ai souhaité partager ce petit texte avec vous :
À mes yeux, la magie de Noël, ce ne sont pas tant les cadeaux, le sapin ou les décorations.
C’est le message magnifique qu’ont adressé il y a plus deux mille ans, des Rois Mages à l’humanité.
Car voilà des hommes puissants et respectés qui viennent toutes affaires cessantes, s’incliner devant un enfant pauvre, né dans une mangeoire, veillé par un âne et un bœuf.
Pourquoi ?
C’est que cet enfant nu, entièrement dépendant de ceux qui vont prendre soin de lui, représente le coup de tonnerre absolu, l’inversement TOTAL de l’ordre établi des choses dans les sociétés humaines gouvernées par la violence, le pouvoir et la domination.
La vraie révolution, pour reprendre ce mot qu’on utilise à tout bout de champ.
Une révolution qui se produit dans le cœur de l’homme, lorsqu’il comprend que sa faiblesse, sa nudité, sa fragilité, sont le socle même de son humanité.
Les mages le savaient. Et ils ont réservé à cet enfant les plus beaux trésors : l’encens et la myrrhe.
Ils ne sont pas du tout là par hasard.
La grande experte des huiles essentielles Elske Miles propose à ce sujet une explication fascinante :
« Les deux espèces appartiennent à la famille des Burseracées : Boswellia carterii (l’encens ou l’oliban) et Commiphora molmol (la myrrhe amère), poussent dans des conditions climatiques extrêmes, dans les régions les plus arides d’Afrique du Nord et d’Arabie, où les arbres se font rares. »
Encens et myrrhe illustrent ainsi le courage que l’être humain doit dégager pour continuer à s’élever, comme les racines et les branches de ces arbres suivent les détours imposés pour survivre…
Un chemin qui sera fait de difficultés, de chutes, de blessures parfois.
Mais au bout, il y a l’espoir … de la renaissance :
« L’encens, comme la myrrhe, provient de la substance résineuse « cicatrisant » naturellement la plante quand elle est blessée ».
Ainsi les deux substances portent la « Signature » de la cicatrisation, de la réparation d’une lésion.
Et c’est bien l’espoir fou, presque insensé, d’une re-naissance qui anime des mages qui vont se prosterner devant l’être le plus fragile qui soit. Un enfant… Celui qui, a priori, est le moins capable de leur venir en aide.
Quel message bouleversant !
Et nous, l’avons-nous oublié, dans notre monde qui valorise tant la force et le succès ? Où la faiblesse est une faute, où on cache les malades, les cabossés, les « inutiles ».
Alors aujourd’hui, au contraire, mettons-les au premier rang !
Et avec eux les infirmier(e)s, les soignant(e)s, les thérapeutes, les médecins, les bénévoles, les anonymes…
Tous ceux qui à un moment ou à un autre tiennent une main qui souffre, disent un mot gentil, consolent ou se contentent simplement d’être là.
Là, aux côtés de tous ces malades et des autres, qui nous rappellent comme l’ont fait les Rois mages que la fragilité, la faiblesse, sont aussi le cœur battant de notre humanité.
Merci Gabriel pour ces mots profonds.
À tous, je vous souhaite un Joyeux Noël !
Xavier Bazin
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