COULEURS-DE-LA-VIE

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Guérir des troubles thyroïdiens.

  Pour guérir d'un hyper ou d'une hypothyroïdie, il va de soi, d'un point de vue naturopathique, qu'on n'enlève pas la thyroïde et qu'on n'administre pas d'hormones de substitution. Sinon il n'y a que disparition des symptômes, mais pas de guérison.

 

Notre organisme porte en lui l'énergie médiatrice suffisante. Les signes avant-coureurs des troubles fonctionnels de la thyroïde sont suffisamment nombreux pour s'en occuper avant qu'on en vienne à des troubles lésionnels (cancer par exemple)

 

Guérir signifie prendre conscience des causes psychiques et mettre en place un protocole de modification du terrain et des comportements d'hygiène de vie et alimentaires.

 

Il est évidemment difficile de passer du jour au lendemain d'un comportement psychophysiologique de type « hyper » à un type « hypo ». C'est parfois le travail d'une vie. Mais les modifications significatives peuvent donner d'excellents résultats si l'on accepte de « donner du temps au temps » pour que les efforts portent leurs fruits.

 

Alimentation & thyroïde.

 

La thyroïde se « nourrit » d'iode issue de notre alimentation.

L'iode est nécessaire à la fabrication des hormones thyroïdiennes : la thyroxine et la triiodothyronine. Son apport est donc essentiel au bon fonctionnement de cette glande hormonale responsable du métabolisme cellulaire, de la croissance…

 

Nos besoins journaliers en iode varient entre 50 & 200 millièmes de milligrammes, quantité fournie par une alimentation variée, vivante, c'est-à-dire porteuse de son énergie vitale riche en légumes, fruits & produits de la mer. En hyper comme en hypothyroïdie, il est important d'assurer un apport d'iode régulier & suffisant.

 

Les algues alimentaires consommables crues, sans qu'il soit nécessaire de les cuisiner, sont la première source  complémentaire de l'alimentation.

La « Salade du pêcheur », composée de dulse, de porphyre et de laitue de mer, vendue en Magasins Diététiques sous forme de paillettes déshydratées, s'utilise aisément sur les salades, dans la cuisson des légumes, des céréales, dans la soupe en fin de cuisson.

Son emploi ne nécessite pas de talents culinaires particuliers.

 

Les algues alimentaires sont riches en vitamines A, B1, B2, B6, B9, B12, C & P. Elles sont généralement riches en calcium, fer, phosphore, sodium, magnésium, potassium et en oligo-éléments : iode, cuivre, cobalt, zinc, sélénium & chrome.

 

Par ailleurs, les algues contiennent une forte proportion de protéines végétales totalement assimilables, ce qui en en font un parfait « steak » végétale capable de concurrencer allégrement protéines animales, avec en plus l'assurance d'une digestibilité et d'une assimilation parfaites.

 

Il existe d'autres algues, cultivées ou importées de l'étranger : nori, wakamé, chlorella, iziki, kombu, spiruline. Certaines sont vendues en diététiques, comme la spiruline, la chlorella, et s'absorbent avec un peu d'eau, d'autres demandent une préparation culinaire plus complexe, avec un long trempage.

 

Par ailleurs, la plupart des légumes courants contiennent de l'iode : radis roses & noirs, carottes, épinards, oignons, choux verts, tomates mûres, pomme de terre, pois secs, champignons.

On en trouve aussi dans les fruits : fraises, bananes, dans les œufs, les fruits de mer, les poissons. L'iode provenant des légumes & des algues est immédiatement assimilable, ce qui n'est pas le cas des comprimés d'iode d'origine minérale.

 

Les poissons & les crustacés doivent être de toute première fraîcheur. Faute de cela, il est préférable de choisir des filets de poissons congelés en mer et décongelés rapidement par une cuisson directement à la sortie du congélateur.

Les poissons de mer froides sont à préférer aux autres : flétan, morue, colin, merlu.

 

Les aliments crus, légumes & crudités doivent être aussi de la plus grande fraîcheur et, si possible, mangés le jour de leur récolte. Il en va de leur valeur énergétique vitale : c'est cela manger vivant.

 

De surcroît, il est bon de préférer les légumes issus de l'agriculture biologique pour leur absence de substances toxiques qui perturbent le métabolisme basal. Les aliments riches en silice (céréales complètes, légumineuses, légumes & fruits) seront aussi les bienvenus en complément de l'iode.

 

Le silicium organique.

 

Le silicium - ou la silice - est la base de toute vie organique.

On le trouve en grande quantité dans la prêle et la fougère, formes simples des premiers végétaux apparues sur terre.

 

Le silicium favorise l'action métabolique du tissu vivant, des cellules.

Il permet l'entretien et la restauration du tissu conjonctif. Or, le tissu conjonctif, outre son rôle de soutien des organes, des viscères et des tissus mous, possède un rôle important dans le métabolisme.

Plus ce rôle métabolique prend d'importance, moins le rôle de soutien est assuré. Il est donc important de rééquilibrer cette double fonction par un apport silicé. En naturopathie, en matière de troubles de la thyroïde, on assure un apport quotidien de silicium avec une prise journalière de silicium organique, à raison de 1 à 3 cuillères à soupe par jour.           

 

Une phytothérapie appropriée.

 

En naturopathie, on préconise en cas d'hyperthyroïdie l'usage de plantes adaptogènes comme le lycope en teinture mère, l'aubépine, le tilleul, en plus des graines germées : trèfle rouge, radis rose, radis noir, lin, alfalfa.

 

En ce qui concerne l'hypothyroïdie, le protocole est basé également sur la phytothérapie : lierre terrestre à dose modérée, en dilution homéopathique, l'origan en teinture mère, une reminéralisante large avec la prêle. Un travail en bioénergie sur les chakras, la thyroïde, l'hypophyse, le foie, le thymus sont également utiles & nécessaires.

 

La reminéralisation.

 

Le stress dévitalise, déminéralise. Cela a pour conséquence d'épuiser les parathyroïdes, de vider les os de leurs réserves minérales.

En hyper comme en hypothyroïdie, il est bon d'assurer un apport de minéraux ayant transité sur le règne végétal : tous les légumes, les fruits, les fruits secs, les légumineuses en sont pourvus. On peut renforcer ces apports par des compléments alimentaires comme la prêle ou l'ortie qui sont riches également en silice.

 

Ne pas rompre l'équilibre.

 

Bouclier ou papillon, la thyroïde est au service de notre équilibre métabolique. Comme tout équilibre, celui-ci est en perpétuelle recherche d'homéostasie.

 

Si nous ne changeons pas notre mode de vie, la thyroïde, à l'instar de tous les organes & les glandes hormonales, ne peut que manifester sa colère, déclencher un « tsunami » qui nous emporte comme une vague dévastatrice venue du plus profond de nous-mêmes.

 

A bon entendeur, bonne thyroïde !    



16/10/2007
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