La Spiritualité : Notre Libre Essence…
Il est un fait que le terme même de « spiritualité » est de nos jours bien galvaudé. Associé à une notion de secte ou de charlatanisme, voire de dépendance à un gourou quelconque, ce mot exprime pourtant bel et bien une réalité incontournable et incontournée de l'homme.
Longtemps associée à la religion quelle qu'elle soit, la spiritualité subit de nos jours de nombreux changements : la perte de vitesse de la religion catholique dominante de nos sociétés occidentales, a provoqué sans aucun doute le recul incroyable de cette donnée psychique essentielle au développement de l'individu.
Ceci étant le défi du XXIe Siècle.
La préface du « Livre des Sagesses » écrit sous la direction de Frédéric Lenoir et Ysé Tardan-Masquelier, résume à merveille cette idée :
" L'histoire de l'humanité porte la trace vivace d'hommes et de femmes, appartenant aux horizons culturels les plus divers, qui affirment avoir fait une expérience radicale de l'absolu. Quel que soit le nom donné à cet absolu, qu'il soit perçu comme personnel ou impersonnel, tous témoignent d'une expérience unique qui a donné un sens à leur vie. Sages taoïstes, Hindous ou Bouddhistes, philosophes grecs et romains,mystiques juifs chrétiens ou musulmans, chamans indiens ou agnostiques modernes touchés par une transcendance, ils refusent e s'en tenir à une vision purement matérialiste de l'homme et du monde. Ils évoquent la force de l'esprit et témoignent de la possibilité d'une expérience intérieure qui conduit à une profonde transformation de l'être. Empruntant à leurs traditions philosophiques ou religieuses les concepts et les images les plus variés, ils tentent de rendre compte de cette trajectoire personnelle et invitent parfois des disciples à s'engager sur un chemin long, périlleux et plein de promesses : celui de la quête spirituelle. Au cours des cinq derniers millénaires, de nombreuses voies se sont ainsi ouvertes et développées, se fécondant parfois mutuellement.
Or les interrogations de nos contemporains rejoignent celles des Anciens sur bien des points. Comment être heureux ? Comment réussir sa vie ? Que faire pour traverser les crise de l'existence ? Comment affronter sereinement la mort ? Peut-on trouver la paix intérieure, la liberté véritable ? Comment cultiver la relation intime avec un être transcendant ?
Autant de questions que se sont posées les grands sages, mystiques et maîtres spirituels de l'humanité, quelle que soit leur époque ou leur culture. Aujourd'hui, la crise des institutions religieuses et l'effondrement des grandes idéologies politiques remet en lumière le besoin des individus de donner un sens à leur vie personnelle. Echappant aux normes du groupe, chacun cherche ce qui fait sens pour soi et n'hésite pas à plonger son regard dans le passé ou à s'ouvrir à ce qui se dit ailleurs. Le besoin de «spiritualité » et de « sagesse » n'est jamais apparu aussi fort en Europe qu'en ce régime « d'ultra modernité » où nos sociétés sont profondément sécularisées et où les églises connaissent une phase de déclin sans précédent depuis la conversion du Vieux Continent au christianisme. L'homme occidental de ce début de XXIe siècle est de moins en moins en demande de certitudes et de réponses toutes faites, mais n'a pas renoncé pour autant, bien au contraire, à s'interroger sur le sens de l'existence et les moyens de vivre en harmonie avec soi-même, avec l'autre et avec le monde.
La quête prend ainsi le pas sur l'adhésion à une doctrine constituée. Les images de marche, de chemin, de voie surgissent très souvent pour exprimer une dynamique dont la finalité est d'inventer ou de réinventer une spiritualité personnelle. Cette symbolique de l'itinérance est en consonance avec le sentiment de soi, de la rencontre avec l'autre ou avec un ailleurs. L'existence est le terrain où s'élabore une spiritualité, le lieu où s'éprouvent le sens et les valeurs que l'on adopte. Aussi l'importance accordée à la notion d' « expérience » s'accroît : l'essentiel prime sur les doctrines, il déborde les abstractions métaphysiques ou théologiques, il réclame un langage proche, en prise sur le vif de l'évolution. Il s'agit là d'un très grand bouleversement. Le contact avec une voie de sagesse et les repères qu'elle offre ne s'organise plus de la même manière.
Auparavant, c'était principalement les religions qui encadraient les expériences spirituelles. Aujourd'hui, elles continuent de fonctionner comme des réservoirs de significations que l'on peut interroger aux moments cruciaux de l'existence. Mais c'est l'individu qui entend devenir, en définitive, le référent majeur du sens à donner à son existence. Moins « religieux » au sens sociologique du terme, moins enraciné dans sa tradition d'origine, il se sent toutefois en affinité avec les sages et les mystiques de l'humanité qui se confrontent directement, par delà les dogmes, à l'absolu et aux questions ultimes, à travers une expérience concrète."
L'émergence de croyances, rites et cultes a de tous temps jalonné le parcours de l'humain, répondant aux angoisses et aux peurs multiples dressées devant lui. Dernier culte en date, le dogme scientifique résume à lui seul le poids de ces peurs : celle de la mort en tête avec sa soeur sous-jacente qu'est celle de perdre. Face aux convictions toutes faites que la religion dressait face à l'homme, notre émancipation devait passer par ce besoin de tout expliquer, comprendre, dans la folie de croire que l'on pourrait alors tout maîtriser. Un fantastique enjeu se dessinait au delà de l'évolution de la psyché humaine : la lutte pour le pouvoir. Car les religions, si elles répondirent à l'attente d'un temps donné, devinrent rapidement cet outil d'emprise et de possession que nous connaissons tous de par l'histoire. Sans doute est-ce aussi pour sortir l'homme de cette emprise que la science chercha alors à s'ériger en contre-pouvoir, la lutte entre l'Église et la science étayant de toute sa force cette hypothèse.
Oui mais voici que la science, pourfendeuse d'abus de crédulité et de naïveté, devenait à son tour cet outil de pouvoir et de domination si réducteur des aspirations humaines. Ainsi l'homme avance-t-il, allant de dogmes en diktats, jusqu'au moment où, ayant épuisé les expériences multiples et faisant front à ses peurs fondamentales, il se lèvera alors comprenant que toute forme de prise en charge, quelle qu'elle soit, ne saurait répondre à ses questions les plus intimes.
Nos sociétés civiles occidentales, elles-mêmes, sont bâties sur ce modèle : usant et abusant de prises en charges économiques et politiques dans lesquelles l'homme peut encore se faire croire que la vie est simple.
L'avènement du matérialisme comme mode de pensée, avec son nouveau dogme capitalistique ne fit que répondre peu de temps à cette nécessité humaine : l'exploration et le développement de son propre esprit, seul outil de réponse aux questions sans fin. Les contre-pouvoir érigés ça et là, comme le communisme, ne pouvaient tenir car basés également sur des dogmes.
Jamais époque n'a donc été plus propice à cette prise de conscience annoncée depuis des siècles par les traditions ésotériques ou anciennes de tous continents : le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. Il est temps pour l'homme de reconquérir son pouvoir, son identité, à travers l'acceptation de sa propre responsabilité. Sans poids, sans culpabilité ou peur : reconnaître sa position dans un macrocosme dont notre planète n'est qu'un petit élément. Reconnaître sa spécificité au regard des autres règnes partageant avec nous cette Terre d'expérience : l'homme est la conscience de cet Univers, tout comme le règne animal en est l'âme et le règne minéral en est le corps. La quête de réponse aux questions de l'esprit est l'apanage de l'homme, ouvrant à un nouveau règne : celui de l'humain.
Notre évolution n'a de but, de sens que cette quête fraternelle. Tous les outils sont bons, tous les moyens sont utilisés : ce que l'homme ne comprend pas par sa volonté propre, c'est la « nature » qui se charge de le lui rappeler. Aujourd'hui, notre planète se réveille manifestant le déséquilibre provoqué par le nôtre, en nous rendant au centuple les tortures que nous lui faisons subir. Mais aussi par l'invitation fabuleuse de la modification de ses paramètres énergétiques (cf. « Énergie terrestre »).
L'éveil à notre vraie position au sein de notre Univers est maintenant incontournable : c'est à travers l'observation et l'acceptation de cette position que nous trouverons enfin de nombreuses réponses à nos questions sans fin, et non plus de nouvelles croyances chassant les précédentes jusqu'aux prochaines. De nombreux outils existent aujourd'hui et les enseignements des religions, dogmes et erreurs passés sont autant d'expériences à notre disposition afin de donner corps à la recherche de chacun. Comme vous le comprendrez sûrement à travers ce propos, notre travail au sein de Vitalibra consiste à contribuer à apporter certains outils favorisant l'intégration de cette nouvelle donne.
L'homme a déjà fourni un effort exceptionnel en traversant le cycle formatif qui fut le sien depuis quelques millions d'années. Il est temps aujourd'hui d'en retirer les enseignements afin d'appréhender ce que l'on peut nommer son cycle productif : sa contribution consciente et volontaire au mécanisme Cosmique dont notre Univers fait partie.
Notre cycle formatif nous a permis de conquérir un espace de vie exempt de certaines peurs fondamentales. Le cycle formatif de l'homme passe par une traversée des trois premiers centres d'énergie (appelés chakras dans la connaissance indienne). Un peu comme si sa conscience primaire devait traverser ces étapes avant d'accéder à la connaissance de sa conscience fondamentale.
LE CENTRE BASAL : Le premier centre, lié au corps physique, lui demande de répondre à l'instinct de survie. La peur qui y est liée est la peur de manquer. Plus qu'un handicap, c'est un moteur lui permettant de poursuivre une route devant le conduire à la maîtrise des conditions permettant l'accès à une vie exempte du risque de manquer. La conscience qui y est liée est la « conscience animale » à travers la force à acquérir qu'est l'instinct de survie. Cette période est propice aux croyances étayées par la simple observation des mécanismes de vie environnants.
LE CENTRE SACRE : Une fois cette expérience réalisée (lors de la préhistoire), alors l'homme voit sa conscience traverser le deuxième centre d'énergie. Ce dernier est lié au corps éthérique. La peur qui y est liée est la peur de perdre : après avoir acquis une base de survie indispensable, l'homme développe l'instinct de reproduction. La peur de perdre y est étroitement liée puisque seul l'acquis peut se perdre.C'est à ce moment d'ailleurs que les premiers rites et cultes voient le jour : l'homme commence à se rassurer face à sa peur de perdre et remet son propre pouvoir entre les mains d'un « autre » hypothétique. La construction sociale commence ici aussi à travers le clan, puis la tribu, puis l'embryon et la constitution des civilisations. La « conscience sociale » se forme alors.
LE CENTRE SOLAIRE : Dans une structure où l'homme est rassuré sur son lendemain et sur celui de sa construction, la phase suivante peut intervenir : le troisième centre d'énergie accueille alors la « conscience sociale » de l'homme, afin de l'éveiller à ce que l'on nomme le corps affectif. Ici, la notion d'image est très importante et après avoir cherché à imposer sa propre civilisation à celles voisines (époque des grandes conquêtes), les hommes dans des sociétés plus ou moins pacifiées doivent faire l'expérience de la peur du « on-dit » : c'est-à-dire la peur de ne pas être accepté sur la base de son propre modèle d'existence.
Cette peur accompagnera l'homme jusqu'à aujourd'hui et l'invite à mettre au point diverses techniques d'exploration et de compréhension de sa psyché et de sa vie : avènement de la science et de la psychanalyse qui détrônent les cultes et religions érigeant de nouveaux dogmes� Cela répond à l'instinct de préservation, suivant de près l'instinct de reproduction.
C'est le temps de la conscience émotionnelle.
Il est intéressant de noter que depuis sa naissance, le petit enfant traverse ces étapes les unes après les autres pour se caler là où ses ascendants l'ont amené... Ainsi l'espèce continue-t-elle son évolution de générations en générations...
L'homme aujourd'hui est à la porte d'un autre centre d'énergie dans lequel il est invité à se rendre afin de poursuivre ce cheminement conscient. Ce centre est le 4ème centre d'énergie, lié à la rate. Ici s'ouvre ce que l'on nomme dans notre jargon la 4ème dimension (chaque centre correspond à une dimension vibratoire). Cet espace d'expérience, dont les conditions énergétiques planétaires et les défauts de nos constructions contemporaines sont les aiguillons, sera celui de la prise de conscience globale de ce cycle formatif que nous venons de traverser afin d'en tirer toute l'expérience et la quintessence.
La sphère de l'avoir et de l'amour conditionnel laissera la place à la sphère du Savoir et de l'amour compassionnel. La conscience du « Je Suis » va commencer sa lente et profonde manifestation, nous amenant plus tard dans la 5ème dimension : celle du coeur nous permettant de comprendre que nous sommes ...
l' « Uni-vers ». Le règne de l'Humain arrive alors !
Ce cycle démontré ci-dessus n'est pas complet, loin s'en faut, mais nous avons voulu vous délivrer ici quelques clés que nous avons nous-même intégrées afin d'élargir votre connaissance de mécanismes profondément naturels et indissociables de la vie de l'homme. Ceci fait partie de l'enseignement que nous tâchons de délivrer lors de nos séminaires.
Eric Michel
C'est depuis 1993 qu'Eric MICHEL, poursuit ses recherches en énergétique et connaissance de Soi.
Après avoir développé différents concepts et techniques, il se met à la disposition de la société "Vitalibra inc" en tant que Responsable Recherche et Développement. Après plusieurs années passées au sein de cette société, il décide en janvier 2007 de développer la société Libressence, afin de pérenniser la distribution de ses produits et la continuité de ses recherches en France...
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