COULEURS-DE-LA-VIE

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Les résurgences du passé.

    Voici une des raisons qui explique combien il est important de guérir des blessures du passé.

 

Pour quelqu’un qui a souffert – sentimentalement ou autrement - la préoccupation principale sera de faire que cela ne se reproduise pas. Il dressera alors tant de barrières, sa résistance sera telle qu’il recréera toutes les conditions pour souffrir du même mal, quand celui qui n’a jamais connu la souffrance se tournera vers des objectifs qu’il finira par atteindre, puisque ce sera sa seule préoccupation.

 

Vivre dans la crainte de la souffrance, c’est surtout se créer des occasions de souffrir…

 

Quand le mauvais sort nous frappe, il est difficile de ne pas résister, surtout  en des moments où nous n’aspirons qu’à une chose : oublier.

 

 Pourtant, tous les efforts que nous déploierons dans ce sens tendront à produire l’effet contraire, et même à prouver, comme dit l’adage, qu’un malheur n’arrive jamais seul.

 

Mieux nous serons guéris de notre passé, moins ses fantômes viendront nous hanter.

 

Sauf à nous résigner à notre malheur, nous serons condamnés à reproduire indéfiniment certains de ses schémas.

 

Nous désespérons-nous de rester seuls, que nous voilà aussitôt  condamnés à la solitude. Vivons-nous dans la crainte d’être rejetés ou ignorés, que nos amis se détournent aussitôt de nous.

Redoutons-nous une tâche astreignante qu’elle nous est incontinent échue, etc…

 

Il existe cent un exemples du même type qui prouvent que la peur de l’échec conduit infailliblement à l’échec !

 

Le rejet absolu produit un effet diamétralement opposé.

 

Apprendre à guérir des blessures du passé conduit à ne plus vivre dans la crainte de connaître de nouvelles souffrances.

Parvenus à ce stade, nous sommes libérés de nos angoisses et nous pouvons nous pencher sur nos désirs.

Ces désirs croîtront en force, au fur et à mesure que nous nous libérerons de nos douleurs passées.

 

Et pour peu que nous lui résistions, que nous refusions de le regarder en face, ce passé viendra immanquablement nous hanter.

Ne pas reconnaître ses sentiments, c’est se comdaner à revivre des situations qui engendreront les mêmes sentiments.

Outre interférer avec nos véritables objectifs, résister draine une somme d’énergie considérable. On devient une sorte de réservoir percé par où s’échappe une énergie très utile quand elle est bien canalisée…

 

Faisons l’expérience de recenser toutes les pensées négatives que nous avons eues au cours d’une journée : il est étonnant de constater à quel point nous sommes réticents dès qu’il s’agit de dénombrer toutes les barrières que nous avons levées. Et pour ce qui est d’en parler, c’est pire encore.

 

En effet, nos réflexions négatives dissimulent un monde de résistances & de réticences.

Si la véritable gageure consiste à nous libérer de nos sentiments profonds, commençons par prendre garde aux mots que nous employons et à leur portée.

 

Sitôt que nous reprenons confiance en nous-mêmes, nous commençons à comprendre que les évènements qui surviennent sont souvent la conséquence des mots que nous avons utilisés.

 

Le pouvoir des mots est considérable,

notamment quand ils sont le reflet d’une volonté réelle...



22/01/2007
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