Le cancer, les tumeurs cancéreuses.
L’individu subit un jour un traumatisme (ou une accumulation) émotionnel ou affectif important et il l’engrange au fond de lui-même.
Par force, volonté, éducation, croyance ou fuite, il ne laisse pas s’exprimer réellement ou ne reconnaît pas sa souffrance et, plus particulièrement, la perte de repères, la destruction profonde de croyance ou d’illusion qu’elle représente.
Le traumatisme est ressenti comme une intrusion, une effraction dans ses structures intérieures et son onde de choc va coloniser peu à peu toute la construction psychologique de la personne.
La croissance intérieure de l’individu va alors perdre petit à petit tous ses repères et devenir chaotique et « suicidaire » pour la structure de l’être (à l’inverse du processus « allergique » qui fait que l’individu est rarement, pour ne pas dire jamais, cancéreux).
Tout ce processus va gagner en contaminant la capacité à la joie de vivre et les émotions (système circulatoire) qui vont peu à peu être imprégnées de la mémoire du traumatisme et laisser progressivement la place à des sentiments ou des émotions, qui vont eux-mêmes « miner le terrain ».
Cela est inconscient, souterrain et indolore jusqu’au jour où tout « explose » et de déclare au grand jour.
Le cancer est donc la destruction de notre programmation intérieure d’équilibre et il s’exprime particulièrement à travers la première zone touchée.
Il traduit souvent des remords, des blessures qu’on ne peut pas ou ne veut pas cicatriser et qui sont associées à un sentiment de culpabilité. Il s’agit d’une sorte d’autopunition qui se veut définitive, de constat inconscient d’échec face à sa vie ou à ses choix de vie.
Qu’est-ce que j’ai raté, de quoi est-ce que je me punis, qu’est-ce que je me reproche si profondément ?
Nous sommes là de toute façon en présence du dernier cri lancé par le Maître Intérieur parce que tous les autres ont échoué ou ont été étouffés...
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