Le sens des maladies microbiennes.
Les microbes sont un sujet bien mal compris.
Ils sont craints & redoutés, alors qu’ils sont nos meilleurs alliés.
Mais pour cela il faut comprendre leur fonction dans notre évolution et l’évolution de l’humanité.
Chaque microbe représente une épreuve que l’organisme peut un jour être amené à rencontrer. Notre adversaire ontologique comme dirait Annick de Souzenelle. Chaque maladie infectieuse représente une épreuve d’évolution pour l’humanité et l’organisme.
Savez-vous qu’il y a, rien que dans notre tube digestif, 10 fois plus de microbes (10 puissance 14, soit 1 et 14 zéros derrière), que de cellules dans le reste du corps ? La peur des microbes apparaît alors comme une illusion.
C’est la crainte des épreuves que nous pourrions rencontrer dans notre vie.
Ces épreuves peuvent être des facteurs de croissance, ce sont les maladies infantiles et « obligatoires », dans les sens le plus positif du terme. Elles sont les limites qui garantissent la validité des progrès humains. Nous retrouvons là les grandes épidémies.
Au total nous vivons tous avec de nombreux microbes. Chaque microbe correspond à une épreuve évolutive à surmonter. Nous sommes au niveau de l’ensemble des épreuves que nous avons réussi à intégrer.
« Dis-moi quels sont tes microbes avec lesquels tu vis en bonne intelligence et je te dirai qui tu es et où tu en es ».
Prenons des exemples courants :
L’ensemble des petites maladies, rhino-pharyngites, etc. permet de former notre immunité. Acceptons de petites épreuves pour éviter d’en affronter, plus tard, de plus grandes.
La rougeole, une des maladies fondamentales, d’auto-immunisation, nous permet de reformater nos récepteurs sensoriels, pour nous permettre de percevoir le monde au travers de notre propre ressenti et non plus au travers du ressenti de nos parents. Nos croyances et plus celles des autres.
C’est une des maladies les plus importantes dans la constitution de la personnalité. Chaque maman sait qu’un enfant qui a une bonne rougeole a « grandi ».
La bronchiolite confronte l’enfant aux premières peurs de séparation (de même que l’otite). Elle fait mémoire à ce qui a été vécu pendant la grossesses et l’accouchement.
La rubéole & la toxoplasmose nous confrontent à notre maturité face à la grossesse, au niveau adulte général et sexué.
La mononucléose infectieuse permet aux adolescents (et éternels adolescents) de passer à une définition de type adulte.
Le streptocoque teste le déploiement de nos dons, comme la Nasa vérifie qu’un satellite a bien déployé ses panneaux solaires. C’est une maladie très importante. Le non déploiement des dons est une grande cause de maladie et le streptocoque peut entraîner des maladies graves (rhumatismes articulaires aigues, maladies rénales & cardiaques…) la nature ne s’accommode pas de l’inaccompli.
Le chlamydia est le témoin de problématiques sexuelles inadaptées. Cela va des abus sur l’enfant, aux viols. Cela inclut aussi ces situations incestueuses, qu’il y ait ou non passage à l’acte, comme en particulier ces relations fusionnelles parents/enfants, persistantes à l’âge adulte. Ces adultes qui restent mariés avec leurs parents.
Echerichia Coli nous confronte à notre territoire sexué. « Me satisfait-il/elle ? Est-ce que je suis assez riche au lit ? ». Le territoire sexuel comprend à la fois la sexualité pure, mais aussi la place dans le couple, la place d’homme & de femme.
Dans les mycoses, c’est l’adulte qui se demande si ce qu’il vit correspond à ce qu’il espérait. « Suis-je capable de faire le deuil de mes illusions, pour vivre la vie comme elle est ? ». Le moi, face au soi. La mycose et le champignon, c’est « pourrir », et la vie, ce n’est pas « pour rire ».
La grippe, c’est notre organisme qui se confronte aux problématiques héréditaires & psycho-généalogiques.
L’herpès est intimement lié à la relation et au risque obligatoire de séparation qui va avec, c’est mal vivre le risque de séparation inhérent à toute séparation.
La tuberculose, c’est la capacité à s’adapter face à un changement fondamental de structure de société comme l’exode rural, l’entrée dans l’ère industrielle. « Comment vais-je pouvoir survivre dans ces conditions ? »
C’est l’histoire de Fantine dans les Misérables de V. Hugo.
Elle touche encore aujourd’hui beaucoup les émigrés et le nouveau quart-monde.
La tourista, c’est la façon dont nous abordons une autre culture.
Le paludisme, c’est la manière dont nous nous intégrons dans un groupe au sens tribal du terme.
La théorie des microbes est très importante dans la naissance de l’humanité. Nous avons commencé par des microbes qui pouvaient vivre en absence d’oxygène (les anaérobies) et qui ont aidé la terre à se transformer en « digérant les pierres » pour créer de la vie. Car la première vie a été microbienne et ce sont les microbes qui ont préparé la terre à la vie.
Les rhino-pharyngites.
Les rhino-pharyngites représentent un moyen de base de l’enfant pour s’adapter aux variations de son environnement. C’est aussi un excellent moyen de former son immunité & ses systèmes de défenses.
Le nez correspond à ce que je ressens, au niveau des odeurs mais aussi au niveau instinctif, aspect hérité de l’animal. Le « comment tu te sens…ça je ne le sens pas… »
L’enfant, surtout petit, aborde tous les jours, un nombre considérable de nouvelles choses qu’il doit intégrer. Certaines sont faciles, d’autres plus difficiles. Parfois aussi, il peut être simplement à saturation de nouveautés. Il peut encore être dans une situation de tension et d’angoisse au-delà de ce qu’il peut supporter.
L’enfant, comme l’adulte, perçoit le monde par ses organes des sens. En cas de tensions excessives, ils peuvent en quelque sorte disjoncter, pour protéger l’intérieur, pour laisser le temps à l’organisme d’intégrer et de s’adapter.
En quelque sorte le protéger d’une tension trop forte en mettant une sourdine.
La plus simple de ces disjonctions, c’est la rhino-pharyngite et le nez bouché. En un seul mouvement, l’organisme se coupe ou plutôt met en sourdine 3 organes des sens les plus instinctifs, les plus ancestraux : l’oreille & l’ouïe, le nez & l’odorat, la bouche & le goût. Il épargne 2 organes des sens beaucoup plus subtils : la vision & le toucher.
Ce temps d’adaptation est à respecter pour que l’enfant puisse grandir au monde et à lui-même, pour former son système immunitaire et sa personnalité. Mais souvent, pour des raisons pratiques, on coupe l’infection… et la maturation.
On sait maintenant que les rhino-pharyngites de l’enfant protègent des allergies, qui ne sont souvent que les seules expressions restantes après un processus de rhino-pharyngites supprimées.
Les rhino-pharyngites représentent un risque minime, pour un bénéfice majeur. Alors laissons se dérouler la vie en se contentant d’aider les défenses.
Le cuivre est d’un bon apport. C’est un excellent conducteur. C’est l’oligo-élément symbole de la communication, il aide nos enfants à intégrer la vie dans la communication.
Cuprum (la dilution homéopathique du cuivre) est aussi le remède de celui qui ne se sent pas à la hauteur dans une situation. Comme le petit qui fait une rhino-pharyngite parce qu’il se sent dépassé.
Beaucoup de nos enfants vont en faire avec la rentrée. La nouveauté de la crèche, ou de l’école, va mettre leur personnalité à l’épreuve.
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