COULEURS-DE-LA-VIE

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Candida Albicans : l’ennemi des profondeurs.

 

résister

 

 

 

La candidose chronique, engendrée par le champignon candida albicans est une maladie souvent mal diagnostiquée par les médecins car elle n'engendre aucun symptôme qui permettrait de la caractériser à coup sûr.

Tant ce champignon, qui se développe dans les intestins, est maintenu sous contrôle par le système immunitaire, tout va bien, mais une simple chute d'immunité peut laisser le champ libre à cet hôte indésirable.

 

Comme l'iceberg, le candida albicans se manifeste souvent discrètement en surface tandis qu'il se répand considérablement en profondeur. Dépression, prise de poids, troubles digestifs & allergies se développent alors sur le terrain qu'il leur prépare. C'est un naufrage qui s'annonce ... Une alimentation surveillée et quelques plantes seront votre bouée de sauvetage.

 

La candidose chronique quasiment inconnue il y a quelques années, est-elle sur le point de devenir une des grandes pathologies de notre temps ?

 

Ce n'est pas une maladie grave, mais elle est récidivante, résistante, parfois contagieuse et l'on estime aujourd'hui qu'un homme sur quatre et une femme sur trois seraient atteints par cette affection provoquée par une simple champignon, le candida albicans.

 

Pourtant, rares sont les médecins qui savent diagnostiquer ou qui comprennent parfaitement son mode de développement.

 

Comment fonctionne le candida albicans ?

 

Pour bien comprendre comment combattre le candida, il est autant nécessaire de saisir certains modes de fonctionnement qui lui sont propres que de faire appel à une approche globale du corps.

 

* La nature du candida.

 

Le candida fait partie de la famille des fongi, que l'on appelle couramment, les champignons. Le candida a la particularité de se développer sous 2 formes distinctes, la forme « mycélium » et la forme « levure »

 

Sous la première forme, dite mycélium, le candida développe un réseau de filaments qui s'entrecroisent et pénètrent divers tissus, notamment les muqueuses digestives & génitales. Sous cette forme, le candida est saprophyte, c'est-à-dire qu'il vit en symbiose avec notre corps et les autres éléments qui composent notre flore intestinale.

Notre système immunitaire le contrôle en permanence et l'empêche de se développer sous son autre forme, plus nocive, la « levure ».

 

* Comment vit et se développe le candida.

 

Le candida ressemble à tous les autres champignons. Sur un substrat organique, le mycélium (forme horizontale) se développe doucement et en profondeur, malgré des températures et une humidité insuffisantes. Mais si les facteurs environnementaux changent et deviennent favorables, la forme verticale que l'on appelle habituellement « champignon » se développe de façon importante et spectaculaire. Pour le candida, le mécanisme est le même.

Si le contrôle immunitaire baisse, ou si l'apport nutritionnel devient favorable : c'est l'explosion de sa forme verticale,  la « levure ».

 

Le candida carbure au sucre et aime les carences en A.G.E.

 

Le régime sucré est la porte ouverte au candida. On pourrait dire que ce champignon est un moteur biologique qui carbure au sucre : hélas ! pas que le  saccharose, mais TOUS les sucres : sucres rapides et sucres lents, et à commencer par le lactose, le sucre rapide contenu dans le lait et ses dérivés et qui est son préféré.

 

Une carence en acide gras essentiels (A.G.E.), garants d'une bonne solidité des muqueuses et de la peau peut, par ailleurs, prédisposer au candida, surtout chez les femme réglées puisque souvent ces A.G.E. sont des nutriments utilisés dans l'équilibre endocrinien des cycles menstruels, au détriment de leur usage pour les muqueuses et la peau.

Une peau sèche, à problèmes ou fragile peut ainsi être un signe avant coureur …

 

Les antibiotiques lui ouvrent la voie.

 

Le plus connu des facteurs déclencheurs est l'usage d'un antibiotique à large spectre. En détruisant, de façon systématique, la flore intestinale présente sur la partie haute du petit intestin, l'antibiotique fait disparaître des barrières naturelles au candida qui trouve alors dans le duodénum tous les sucres dont il a besoin pour se développer.

Le système immunitaire qui est déjà mis à mal par ce qui a justifié l'antibiotique (angine, bronchite, fièvre…) ne réagit pas assez vite et le rapport de force tourne à l'avantage du candida.

De même, un choc émotionnel très fort (décès, séparation, licenciement…) entraîne une chute de l'immunité et peut laisser un candida se manifester et devenir chronique.

 

Facteur aggravant : les toxines du candida.

 

En se développant, le candida duplique à grande vitesse ses cellules. Ces dernières sont très éphémères et quand elle meurent, libèrent de grandes quantités de toxines (plus d'une centaine de molécules différents connues à ce jour), dont notamment la candidine, réputée pour fatiguer le tissu nerveux et les émonctoires.

 

Les 3 grands symptômes.

 

Lorsqu'une candidose s'installe, la fatigue chronique apparaît souvent, avec l'impression de « ne plus rien pouvoir faire » et des expressions récurrentes comme « je n'ai plus aucune énergie ».

 

C'est en réalité le système nerveux qui est engorgé par la toxine du candida. Dans certains cas, la fatigue se traduit par des sautes d'humeur ou de l'irritabilité tellement spontanée et tellement violente qu'elle désole aussitôt la personne qui va se culpabiliser d'un tel extrême.

 

On en arrive à la fameuse phrase qui a fait le titre du Dr Besson à propose de cette maladie : « je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi ».

 

Des spasmophiles ou des dépressions découlent parfois d'une candidose chronique. Ces pathologies peuvent alors s'installer pour longtemps si on ne pose pas le diagnostic d'une candidose cachée derrière ces symptômes.

 

La prise du poids est une autre conséquence tout aussi puissante que sournoise. Ce sont quelques kilos qui résisteront à toute tentative d'amincissement si l'on ne passe pas par une thérapeutique anti-candida. La courbe du poids ne montera pas brutalement, ni ne présentera d'oscillation, mais plutôt une courbe douce & montante, insidieusement, au fil des semaines ou des mois.

 

Les troubles digestifs sont enfin des symptômes très fréquents avec une candidose chronique, notamment la colite intestinale. C'est au niveau du côlon que le candida se développe le plus intensément, entraînant des troubles de l'appétit, ballonnements & démangeaisons anales.

 

Enfin d'autres symptômes peuvent apparaître comme des allergies cutanées ou respiratoires, parfois même des douleurs articulaires.

Le diagnostic de la candidose chronique n'est donc pas aisé du fait de la variabilité des symptômes et du fait que le 1er signe, les démangeaisons cutanées sur les muqueuses génitales, chez l'homme comme chez la femme, n'est pas toujours présent.

 

Un médecin peut faire confirmer la présence d'un candida par une prise de sang, une analyse des selles ou un test intradermique.

 

Le candida ne se nourrit pas que de sucre.

 

Une erreur courante face au candida est de se soigner à l'aide de champignons qui stimulent l'immunité comme le shitaké ou le maïtaké. Hélas, sans que l'on puisse expliquer ce phénomène pour l'instant, on a observé que le candida utilise ses compatriotes pour se développer et même faire muter et rendre plus résistantes ses souches de forme « levure ».

 

De nombreux témoignages de gens victimes de candida ont confirmé des rechutes ponctuelles à la prise de champignons, de levure de bière, ou de tout aliment  contenant une levure  ou un ferment  à base  fongique.

 

Les traitements.



23/09/2007
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