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Consommation d’insectes : Alimentation avec risques d’ordre chimiques

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Depuis quelques jours, le grillon domestique est autorisé à rejoindre, dans nos assiettes, le ver et le criquet migrateur. Ces insectes seront réduits en farines animales pour compléter, dans les recettes,  les produits transformés, ou les plats préparés des rayons alimentaires des supermarchés.

 

Ces décisions européennes, qui peuvent sembler anodines et passent inaperçues, sont prises souvent sans concertation, sans information transparente et peut-être aussi, sans réflexion globale sur notre alimentation.

 

La recherche d’une alternative à la viande d’élevage est louable. Mais il serait temps que la question de l’ alimentation soit au centre de nos débats, que la parole soit davantage donnée aux naturopathes, aux nutritionistes, à ceux qui ont vocation à établir les liens entre la santé et l'alimentation.

 

Si l’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, conclue que la consommation d’insectes n’est pas désavantageuse au plan nutritionnel, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation avait noté récemment que ‘’la consommation d’insectes pour l’alimentation humaine présentait  différents risques  (Vidéo à la mn 5,50) d’ordre chimiques (venins, résidus de pesticides, ou biologiques et surtout allergènes.’’

 

Hippocrate enseignait la primauté de l’alimentation dans notre santé.

 

‘’Que ton alimentation soit ton premier médicament’’,

nous rappelait le fameux médecin grec de l’Antiquité.

 

Le fait que les fabricants soient tenus d’afficher (même en tout petit caractère) les ajouts de sucre, de sel, de colorants artificiels, d’aspartame, sur les étiquettes, protège ceux-ci, contre les effets indésirables d’une alimentation trop grasse, trop sucrée, trop salée.

 

La mention des insectes est bien obligatoire sur les emballages. Il reste qu’il appartiendra au consommateur de décrypter dans la liste des colorants et adjuvants, que le Tenebrio Molitor, l’Acheta Domesticus, le Locusta Migratoria sont des petites bêtes qui, peut-être, n’avaient rien à faire dans nos assiettes.

 

Aujourd’hui, une tomate reçoit en moyenne 21 produits phytosanitaires et dans le même temps, ses qualités nutritives ont été tant réduites qu’elle a perdu 80 % de ses nutriments en quarante ans.

 

Je me souviens de l’étonnement de ces éleveurs nomades en Mongolie devant la façon dont nous malmenions les animaux d'élevage en France ‘’Cette nourriture ne doit pas être bonne pour votre santé’’ me répondaient-ils lorsque je décrivais la façon dont est considéré le bétail dans les élevages industriels.

 

Plus que jamais, il est temps de développer notre vigilance quant à notre alimentation. En privilégiant une alimentation vivante, la plus proche de la terre, en privilégiant la bio, les circuits courts, nous contribuons chacun à choisir un mode de vie qui nous convient et conservons ainsi ce que nous avons de plus précieux, notre souveraineté alimentaire.

 

Je vous souhaite à chacun un bon appétit !

 

Par  Arnaud Riou



02/02/2023
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