COULEURS-DE-LA-VIE

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Dépendance & détoxication : Protocole de Purification.

  Lorsque l'on prend pour la 1ère fois du crack, de la cocaïne ou de l'héroïne ou autres, on a l'impression de se sentir très bien, euphorique, léger, heureux. Dans les jours qui suivent, on ne souffre pas d'aucun malaise.

Progressivement on revient « on repique au truc », et c'est ainsi que insidieusement l'habitude puis l'accoutumance s'installe…la lucidité l'emporte parfois, on arrête, on est malade 2 ou 3 jours ou l'emprise du paradis artificiel est trop forte sur un individu fragilisé ou sans repères, et l'on rentre en enfer…

 

Ensuite, il faudra toujours de plus en plus de crack, de cocaïne ou autres. Les revenus individuels ne suffisant pas, on deviendra revendeur pour assouvir ses « besoins ».

 

La dépendance aux anti-dépresseurs anxiolytiques & somnifères n'est pas une recherche de paradis artificiels mais une conséquence des traumatismes psychiques ou somatiques répétés du surmenage sur tous les plans ou encore d'études où l'on « tient » pendant des années avec des stimulants.

Les soins  seront exactement les mêmes que pour le sevrage du crack, de la cocaïne, de l'héroïne…Mais en insistant (voir plus loin) sur :

 

* La gelée royale garantie d'origine française et bio (attention

  aux gelées royales de provenance « industrielle ») renforce les

  défenses de l'organisme et a une action euphorisante, anti-

  dépressive. La dose moyenne pour un adulte est de 1/2 à un

  gramme par jour.

 

Cure de 1 mois à renouveler 3 ou 4 fois dans l'année.

 

* La chair de poisson gras (saumon sauvage, anchois, sardine,

   etc.), les noix et l'huile de noix extraite à moins de 40° C

   apportent des acides gras essentiels de la série Oméga-3

   nécessaires à l'élaboration des membranes des cellules

   nerveuses (les huiles chauffées à plus de 40°C  perdent leur

   biodisponibilité auprès des cellules nerveuses).

 

* On peut aussi trouver en diététique ou pharmacie des huiles de

   poissons gras des mers froides de qualité qui apportent

   également ces Oméga-3

 

* Les Huîtres pour leur richesse en oligo-éléments.

 

* Les germes de blé pour leur richesse en vitamines B, E,

   magnésium, phosphore…

 

* Certaines plantes calmantes, comme la mélisse, la marjolaine,

   l'aspérule, la passiflore, le bourgeon de tilleul ou encore le

   bourgeon de figuier qui a fait ses preuves dans les états

   dépressifs et qui a un rôle anti-angoisse…peuvent s'avérer très

   utiles.

 

Cependant, l'utilisation des plantes n'étant pas toujours anodine, l'avis d'un praticien phytothérapeute peut s'avérer nécessaire.

 

    Comment

se  désintoxiquer rapidement...

 

Rien ne se fait sans motivations profondes. Pour cela, bien comprendre que l'arrêt de la dépendance, c'est la santé, c'est de l'argent, c'est le bonheur…

Avec l'argent (économies considérables quand on ne consomme pas de drogue), on pourra enfin acheter ce dont on rêvait, on pourra réaliser ses projets.

Le bonheur sera la récompense d'avoir vaincu un fléau, d'avoir prouvé à tous ceux qui disaient : « il ou elle est fichu (e) », qu'ils se trompaient et d'avoir retrouvé la santé, l'aisance matérielle, mais aussi souvent les amitiés, voire les amours perdues…

Si avec ça, le jeu n'en vaut pas la chandelle…

 

Il faut partir, changer d'horizon !

 

Il faut fuir les lieux maudits où l'on a fait les rencontres maudites où il y a, comme dit la chanson, toujours un air qui vous rappelle…, une musique, un clair-obscur, une odeur ou encore le vieux mendiant avec lequel on plaisantait, la voiture bariolée de copains, l'ambiance chaleureuse du bistrot ou simplement la baraque en bois d'un chantier abandonné, bref les endroits où l'on a commencé et continué l'usage de ou des drogues.

Il faut fuir vite car il y a toujours « l'ombre qui plane ». Il faut contacter ce vieux copain, cette copine, cette cousine, ce frère qui vous tendait une main que vous ne vouliez pas jusque-là.

Il faut sortir « coûte que coûte » vers le parent, l'ami, le copain. Si vous restez dans la ville, le village, les sollicitations reviendront immanquablement.

Il faut partir, c'est la règle N° 1.

 

Il faut se désintoxiquer – Vitesse Grand V.

 

Lorsque l'individu devenu dépendant diminue ou supprime la drogue (quelle qu'elle soit), les symptômes de manque se manifestent : prostration ou excitabilité, sueurs, tremblements, malaise divers, désarroi…Cela est dû au manque.

 

Les cellules, celles du système nerveux tout particulièrement, ne fonctionnent que pathologiquement avec la drogue. Elles ont perdu « l'habitude » d'un fonctionnement normal sans drogue. Ces perturbations traduisent l'acuité du manque.

 

La drogue parvenant à la cellule ne peut être métabolisée (transformée) normalement ; l'organisme crée alors des chaînes paramétaboliques (hors circuits normaux) pour transformer et utiliser la drogue… ce qui entraîne l'altération des cellules mais aussi leur dépendance car elles savent de moins en moins fonctionner normalement.

 

Les cellules lésées ou perturbées fonctionnellement peuvent mettre entre 1 et 3 mois pour redevenir normales, le manque peut alors se faire sentir avec acuité et les rechutes seront alors fréquentes.

 

Heureusement la naturopathie dispose d'un moyen extraordinaire pour activer le retour à la normalité. C'est le jeûne rythmé ou la diète ou mono-diète rythmées, c'est-à-dire d'une succession de périodes de diète de 2 jours suivie d'une reprise alimentaire normale de 5 jours.

 

En effet, si on réduit par le jeune ou la diète la nutrition des cellules, il se produit activation des éliminations au niveau cellulaire, activation portant sur les « résidus » du catabolisme cellulaire mais aussi des toxiques exogènes que les cellules contiennent.

 

Les drogues sont ainsi beaucoup plus rapidement éliminées…

 

Mais l'action des jeûnes, des diètes, des mono-diètes ne s'arrête pas là, puisque aucune protéine n'est apportée par l'alimentation, l'organisme, ne pouvant vivre sans protéines, va auto-phager, auto-digérer les cellules les plus abîmées par l'usage de la ou des drogues et ceci pour nourrir les cellules saines.

Quant à la désintoxication produite, elle permet une restauration infiniment plus rapide des synapses (connexions & messages de neurones à neurones) ayant été malmenées par l'usage d'une ou plusieurs drogues.

 

Le jeûne, les diètes ou monodiètes, du fait de la mise au repos relatif de l'anabolisme (digestion, absorption, assimilation) au niveau du cerveau & des neurones, s'accompagnent donc d'une désintoxication accélérée, d'une élimination des cellules malades et d'une restauration fonctionnelle.

 

  Le protocole de Robert MASSON.

 

De nombreuses monodiètes existent, il faudra éviter les diètes ou monodiètes aux fruits qui affaiblissent et déminéralisent.

Les personnes fatiguées et frileuses oxydent mal les acides citriques, tartriques & maliques (présents dans les fruits) en gaz carbonique et en eau ; elles neutralisent les acides avec leurs réserves minérales (os-dents). Avec l'acide citrique, elles forment des citrates de calcium, des citrates de magnésium ou des citrates de potassium, et avec de l'acide malique des nitrates de calcium, des malates de magnésium…

 

Les monodiètes (un seul aliment ingéré) au riz ou aux pommes cuites sont excellentes, mais notre préférence va à la diète au velouté de légumes et pomme de terre.

 

En effet, un jeûneur ou une personne faisant la diète se refroidit. L'expérience prouve que la diète au velouté de légumes et pomme de terre est celle qui évite le mieux le refroidissement. Du point de vue gustatif, cette diète très bien acceptée, ce qui n'est pas toujours le cas des diètes au riz ou autres.

 

L'observation montre que le processus de désintoxication est plus efficace car la digestibilité extrêmement élevée de la pomme de terre sollicite très peu d'énergie, ce qui en libère un maximum pour les fonctions d'élimination.

 

La pomme de terre, n'apportant pas de protéine (moins de que riz et les céréales en général), permet des autolyses des tissus pathologiques plus importantes.

Sa teneur en potassium contribue aux éliminations chez nos contemporains qui sont la plupart carencés en potassium et surchargés en sodium.

 

La pomme de terre n'est pas donnée pour re-minéraliser ; elle permet, comme toutes les diètes & monodiètes, de réduire l'anabolisme et par là même d'activer les éliminations.

On peut bien sûr préférer une diète au riz mais les éliminations

et les autolyses seront moins intenses.

 

Comment procéder ? On prendra un velouté légumes  et pomme de terre le matin, à midi, à 14 h et le soir. Ce velouté sera ingéré chaud. Il peut être pris chambré l'été. On peut saler légèrement et utiliser les herbes aromatiques crues & cuites.

 

Quelle quantité ? On mange du velouté légumes & pomme de terre à sa faim, sans se restreindre ni se forcer.

 

Ingère-t-on autre chose ? Oui, de l'eau si l'on a soif, ici encore sans se restreindre, ni se forcer, selon la demande de l'organisme.

 

Quelle durée ? Si l'on n'est pas surveillé, on fera des diètes de 48 heures, pas plus, et on les renouvellera toutes les semaines.

Si l'on est surveillé par un praticien connaissant la physiologie du jeûne, la diète pourra se poursuivre jusqu'à 5 jours de suite et se renouvellera 2 fois dans le mois.

 

Les contre-indications formelles :

 

* La peur de la diète (par exemple des urines très foncées ou

   une élimination vaginale de mucus pouvant impressionner et

   déclencher une crise d'angoisse grave alors qu'il s'agit de

   mécanismes éliminateurs.

* L'extrême maigreur

* Le diabète

* La tuberculose pulmonaire évolutive.

* La myopathie.

* L'obésité avec insuffisance rénale. L'opinion d'un thérapeute,

   médecin ou non, connaissant la physiologie du jeûne est

   souhaitable.

 

Quels autres soins pendant la diète ? On évitera si possible toute fatigue, le bruit, les tracas (autant que faire se peut !) et on prendra le maximum de repos.

 

Conseils.

 

Bien entendu, entre les périodes de désintoxication (diète-jeûne ou monodiète) on devra :

 

* Suivre une alimentation bio & équilibrée.

* Utiliser des compléments alimentaires vrais (germe de blé,

   graines germées, gelée royale, pollen, huile de noix, prêle, ortie,

   etc.)

* Reprendre graduellement l'exercice physique (l'exercice

   physique établit une meilleure coordination entre système

   nerveux & muscles et un équilibre psychique & physiologique :

   impression d'euphorie & de joie de vivre).

* L'action extraordinairement équilibrante des promenades en

   forêt, occasion de respirer des parfums & des ions négatifs,

   d'écouter le chant des oiseaux, de retrouver le contact avec la

   nature, de s'imprégner de la couleur verte, ne peut qu'aider à

   retrouver l'équilibre & sérénité mentale.

 

Une méthode simple.

 

Cette étude n'a pas pour vocation de décrire les altérations subies par les divers organes, en particulier le cerveau & le système nerveux, sous l'influence de telle ou telle drogue, cela est parfaitement fait par le corps médical. Il est pourtant sain d'éclairer toute personne sur les facteurs de vie fragilisant l'individu et contribuant à le rendre réceptif à l'usage de diverses drogues. Enfin, et c'est le plus important, une méthode simple est donc indiquée, non onéreuse, pour se désintoxiquer et retrouver la joie de vivre tout simplement…

 

Ce protocole est conseillé par Robert Masson, Naturopathe, Iridologue, ex-enseignant en Faculté de médecin Paris VIII, département naturothérapie.



22/03/2008
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