Les médecines traditionnelles…
Avant de parler des médecines traditionnelles, il faut procéder à un classement historique et idéologique des différentes médecines. Certains pensent que la médecine traditionnelle, c'est la médecine officielle ou chimique, bref la médecine dominante.
C'est le contraire !
La médecine traditionnelle, c'est la médecine qui s'appuie sur la tradition…
La médecine officielle ne soigne qu'une infime partie des pathologies. Toutes les pathologies dégénératives lui échappent ; les maladies cardiovasculaires (angine de poitrine, hypertension, infarctus) n'ont pas de solution, si ce n'est la prise de médicaments ad vitam aeternam.
Pour les pathologies rhumatismales dont souffrent de manière chronique environ 7 millions de Français, il n'existe pas de traitement définitif, de même pour les maladies fonctionnelles, notre médecine n'apporte pas de solutions contre les banales constipations, l'insomnie, l'angoisse, la migraine… !
L'émergence des médecines alternatives.
Dans la plupart des cas, la médecine officielle a créé un système qui nous aliène à une thérapie, à des médicaments, avec des conséquences parfois difficiles, notamment dans le domaine des effets secondaires ou iatrogènes. Médecine d'exception, elle ne peut plus prétendre à l'universalité. Cet évènement ouvre déjà à lui seul de vastes perspectives.
L'intrusion des médecines différentes dans le même champ social & culturel a permis d'observer qu'elles étaient porteuses de messages qui leur sont propres : la prise de conscience du caractère relatif de nos conceptions médicales, et la nécessité d'élaborer un discours plus complet dans ses dimensions scientifiques & sociales.
Ces médecines alternatives replacent l'évènement pathologique dans l'histoire de vie du patient et l'interprètent à partir d'une vision d'ensemble. Médecine holistique, médecine hippocratique, médecine chinoise, médecine homéopathique…, toutes considèrent le symptôme comme l'expression localisée d'un désordre plus large.
En retour, le traitement vise autant à favoriser un rééquilibre ou un renforcement général qu'à neutraliser les symptômes.
Comment s'étonner de la frustration du malade lorsque l'objectivation de la maladie a glissé vers l'objectivation de la personne, réduite à un cas ? Face à la méconnaissance de la dimension psychologique, familiale & sociale de l'évènement « maladie », face à une médecine vécue comme agressive et réductrice, le patient va chercher une approche moins déshumanisante, plus holistique, dans les médecines « naturelles », « traditionnelles », « énergétiques », qui ne connaissent pas la causalité externe exclusive, mais des terrains dont la reconnaissance et le traitement font de chaque patient un cas particulier.
J.P. Willem
Les Amérindiens, maîtres d'une sagesse nouvelle.
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