COULEURS-DE-LA-VIE

Elles séduisent les chercheurs

et soignent les malades.

Pourtant, elles ne sont pas reconnues…

Mieux que la DHEA, le GINKGO BILOBA !

La médecine chinoise, axé sur la prévention, utilise ses fruits, appelés « nourriture des dinosaures » pour la longévité.

Notre pharmacopée emploi des extraits de feuilles qui traitent certains troubles du vieillissement, l'insuffisance circulatoire cérébrale & ses méfaits, ainsi que les troubles vasculaires périphériques.

Chez le rat, le Ginkgo prévient les dommages causés par une congestion cérébrale.

A l'ère de la thérapie génique, les plantes médicinales font sourire. Pourtant, elles se révèlent efficaces dans le traitement des grands maux d'aujourd'hui !

Ne croyez pas que les tisanes, décoctions et autres remèdes naturels soient l'apanage des rebouteux…

De très sérieuses équipes de recherche ont planché, par exemple, sur les vertus du thé vert contre la polyarthrite rhumatoïde ou l'infection par le VIH. Et quelques Huiles ont agité les quelques Congrès dans un passé pas si lointain.

Il a été démontré qu'un mélange d'Huiles Essentielles d'Origan, de Cumin, de graines de Citrouille & de Fenugrec fait baisser la tension artérielle et la glycémie chez les rats diabétiques.

De plus, le chercheur Dr Harry Preuss (Washington), qui avait déjà découvert les propriétés antifongiques de l'Huile d'Origan (ou Marjolaine, contre le Candida Albicans, a prouvé cette fois qu'elle agit contre le staphylocoque doré aussi efficacement que les antibiotiques standard. Alors, à quand de L'Huile d'Origan sur ordonnance ?

Leur complexité déroute les pharmacologistes.

Pas avant des années, voire jamais car il reste à trouver quelle est, dans cette Huile, la substance au pouvoir antiseptique.

D'après certaines études, il n'y aurait pas une mais des molécules actives qui agiraient sur différentes cibles.

« Aujourd'hui, la mode en pharmacologie, c'est une molécule, une cible, une action », nous explique Jean-Marie PELT, professeur émérite de biologie & de pharmacologie. Alors, à l'évidence, l'Origan aux bienfaits complexes se montre trop déroutant pour être au goût du jour.

 Comme toutes les plantes mystérieusement efficaces de la pharmacopée traditionnelle, auxquelles Jean-Marie PELT a consacré un livre très instructif :

Les Nouveaux Remèdes Naturels

Pour autant, les pharmacologistes ne s'en désintéressent pas, au contraire.

Ces plantes font l'objet de nombreuses recherches, et certaines ont même abouti à des médicaments codifiés.

C'est le cas du GINKGO BILOBA, l' « arbre aux quarante écus » qui, en Chine, a traversé le temps depuis le jurassique.

  Doué d'une exceptionnelle longévité, cet arbre somptueux a conquis de nombreux pays en résistant à Hiroshima, aux insectes & aux champignons, à la pollution du sol & de l'air, comme à la perturbation urbaine des cycles jour-nuit.

Pas étonnant que, depuis l'empereur Chen Nong (2700 av. J.-C.) les médecins chinois, faisaient la part belle à l'analogie comme à la prévention, aient vu en lui un remède de longévité.

Depuis, bien des feuilles de Ginkgo sont passées par les Laboratoires, et des dizaines de molécules à effet thérapeutique ont été identifiées : des flavonoïdes en 1936, puis des ginkgolides & des bilobalides. Dès 1971, les premiers médicaments à base d'extraits de feuilles, cultivées & récoltées à cet effet, ont fait leur entrée dans les officines (Ginkor et Tanakan par exemple) en répondant à des normes rigoureuses de qualité et de composition qui leur ont valu une autorisation de mise sur le marché.

Vasculoprotecteurs et veinotiques selon le Vidal, ils agissent notamment sur les déficits de la circulation cérébrale, les états dépressifs du sujet âgé, les pertes de mémoire et d'attention, les troubles sensoriels, etc.

Agnès DIRICQ, est également l'auteure de :