Le Hoquet.
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Il est dû à une contraction subite du diaphragme qui provoque une inspiration spasmodique se terminant par un clappement bien connu. Ce clappement est produit par la fermeture soudaine des cordes vocales.
* Les individus nerveux, émotifs & les enfants donc l'estomac est rempli outre mesure sont sujets au hoquet. C'est une affection généralement sans gravité, car elle est passagère.
* Certains sujets souffrent de hoquet tenace ; lorsque celui-ci persiste, il peut être le symptôme d'une maladie plus ou moins grave : dysenterie, entérite, affection de l'encéphale…
* D'autres sont atteints de hoquet passager, mais très fréquent. Ils en souffrent moralement : certains interrompent leurs relations sociales, ils sont souvent atteints d'insomnie et, si le hoquet dure des mois, voire des années, on observe un dépérissement marqué.
* Dans quelques cas, bien heureusement fort rares, le hoquet peut prendre une forme épidémique : les personnes atteintes meurent, faute de pouvoir reprendre leur souffle.
Les causes du hoquet restent très obscures ; on pense qu'il s'agit d'une réaction nerveuse, mais on n'en connaît pas le centre. Si une émotion peut déclencher une crise de hoquet, une autre émotion peut l'arrêter.
Les traitements.
Si l'ingestion d'une boisson très forte (eau-de-vie, par exemple) peut le provoquer, celle d'une boisson très acide (citron) ou glacée peut l'enrayer.
Les remèdes sont aussi nombreux que les « accidents » qui le provoquent.
On conseille :
ü De boire un verre d'eau, sans reprendre sa respiration, par le bord opposé pour
fixer l'attention.
ü De manger du sucre.
ü De respirer dans un sac en papier pour concentrer le gaz carbonique.
ü De prendre une tisane vomitive, dans le cas d'un hoquet persistant (ci-dessous).
ü De se croiser les mains derrière le dos, ce qui abaisse le diaphragme, et de
demander à une tierce personne de vous faire absorber un verre d'eau fraîche.
Le moyen le plus simple et sans doute le plus efficace est de retenir sa respiration le plus longtemps possible. Il faut inspirer un peu d'air dans les poumons et remonter au maximum le diaphragme (ventre tout creux), puis le garder dans cette position qui comprime l'estomac. Au besoin, se pincer le nez pour tenir plus longtemps.
Dans les cas rebelles, on a souvent comprimé avec succès l'épigastre (le creux de l'estomac) à l'aide d'une grosse boule de linge maintenue par un fort bandage : le hoquet cesse, mais il ne faut enlever le bandage que 24 heures plus tard !!!
Il peut être très utile parfois de pouvoir utiliser un simple capable de provoquer le vomissements, par exemple dans le cas d'empoisonnement léger, ou capable de provoquer des expectorations fréquentes, par exemple dans le cas d'encombrement des bronches.
Ainsi l'asaret, grâce à ses feuilles et à son rhizome, a des effets expectorants. La violette dont les Anciens se tressaient une couronne pour dissiper les fumées de l'ivresse, est un excellent vomitif, de même que l'iris de Florence, qui favorise également expectoration.
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