Les Amérindiens, Maîtres d’une Sagesse Nouvelle.
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Le monde industrialisé du XXIe siècle n'est-il pas en train de découvrir, en retrouvant le chemin du sacré chez d'autres sociétés, qu'une 3e voie est possible - une forme de simplicité volontaire fondée sur un partenariat raisonné avec la nature, plutôt que de se résoudre à un choix manichéen entre la régression culturelle et le progrès techno-économique ?
Le « naturel » reviendrait-il au galop ? Comme stimulé par les problèmes de pollution pesant sur la santé humaine et environnementale dans les pays industrialisés ou non, un public de plus en plus large s'intéresse aux cultures dites « premières », à leur relation intime avec la nature.
La simplicité volontaire du style de vie des sociétés amérindiennes à chamanisme attire autant que leurs rituels affirmant que l'être humain appartient à
La conception du monde caractérisant les Amérindiens, du nord au sud du « Nouveau Continent », met en avant les liens unissant les humains à
Comme dans toutes les cultures, les guérisseurs ou les chamans recourent aux plantes. Les plantes guérisseuses, même les plantes « maîtres », font partie du monde végétal. Nous sommes en face de phénomènes observables : anabolisme et catabolisme comme chez les animaux et les humains.
Elles ne peuvent pas donner accès à Dieu, à
La « grande » plante des chamanes est l'Ayahuasca. Elle est donnée rituellement, par des hommes de l'art, des chamans formés par un long apprentissage auprès d'un maître et qui sont parfaitement intégrés au milieu humain et à l'écosystème.
L'Ayahuasca est souvent appelée la purga, la « purge », et son 1er effet est la marectation, le « mal de mer », la « nausée ». Elle réalise un nettoyage intérieur qui s'exprime généralement par des vomissements et même par des diarrhées. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces vomissements sont des voies d'évacuation - entre autres, de traces de médicaments ou de drogues, parfois absorbés depuis longtemps. Outre cela, les vomissements peuvent être aussi sans vomissure ; ils expriment alors le besoin d'évacuer d'anciennes émotions somatisées.
Il y a aussi les visions ! Généralement, au début, on ne voit rien. Puis on peut avoir des expériences visuelles. Certains nouveaux venus les recherchent. On peut voir n'importe quoi ; il faut savoir trier et ne pas perdre le contrôle, sinon autant regarder un feuilleton a
D'où viennent ces images ? Sans aucun doute de notre psychisme, depuis les couches les plus superficielles jusqu'aux couches de plus en plus profondes de la psyché ; des souvenirs, des complexes chargés d'affects, jusqu'au refoulé personnel (où s'arrête le l'inconscient freudien).
L'extension du champ de conscience engendré par l'Ayahuasca dans une séance rituelle permet l'accès accéléré à des images qui pourraient aussi bien se manifester dans des rêves ou lors de séances d'imagination active. L'ayahuasca joue alors le rôle d'intermédiaire décodeur, comme sur certaines chaînes de T.V...
Ces images peuvent se révéler être des clés permettant de trouver la solution à des problèmes Qui nous encombrent, nous gâchent l'existence et peuvent même nous conduire à des comportements aussi préjudiciables que l'alcoolisme ou la toxicomanie...
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