COULEURS-DE-LA-VIE

   Tout le monde connaît le Gui, cette plante parasite toujours verte qui pousse sur les branches de certains arbres fruitiers, des peupliers, et plus rarement des chênes.

Or depuis un temps immémorial, le gui a été en EUROPE l’objet d’une vénération superstitieuse intense.

Dans tous les livres d’histoire on raconte comment les druides gaulois cueillaient le gui de chêne avec une serpette d’or, au jour de l’An Neuf, afin de s’assurer la protection du ciel.

Les Romains & les Gaulois attribuaient au gui d’immenses vertus médicinales : c’était le remède universel et la potion magique à base de gui rendaient fécondes les femmes et les dames animales.

En EUROPE, une quantité de superstitions sur le gui ont subsisté :

En SUISSE, il est recommandé d’abattre le gui à coup de pierres, et c’est un remède excellent pour toutes les maladies infantiles.

En Allemagne, il sert à guérir les blessures fraîches et c’est un puissant charme de chasse.

En France, (A Lacaune dans le Midi), on pense que le gui est le meilleur contrepoison du monde.

En SUEDE, il est censé guérir l’épilepsie, ainsi qu’en HOLLANDE, en France, en Bourbonnais et en GRANDE BRETAGNE où on l’utilise contre « la danse de St Guy ».

D’après les médecins modernes, il ne guérit rien du tout alors qu’on croyait autrefois qu’il guérissait tout !

En Italie et en SUEDE non seulement il éteint les incendies, mais c’est un paratonnerre très efficace.

Il ouvre les serrures (avis à messieurs les cambrioleurs)  mais ça ne marche qu’au TYROL et en Autriche.

Enfin, en SUEDE et dans le PAYS  de GALLES, il fait revenir le lait aux vaches.

D’ailleurs ne dit-on pas dans les campagnes anglaises : pas de gui, pas de chance »

Alors, embrassons-nous sous le Gui et …

BONNE ANNEE !!!