COULEURS-DE-LA-VIE

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L’enseignement de Carlos CASTANEDA.

  Carlos Castaneda est né le 25 décembre 1925 à Cajamarca au Pérou et mort le 27 avril 1998. Il est étudiant en anthropologie à l'université de Los Angeles en 1960 lorsqu'il aurait fait la rencontre de don Juan Matus (pseudonyme), un Indien se présentant comme un Yaqui, dont il devint l'élève. L'ensemble de son œuvre découle des expériences et enseignements tirés de cette rencontre, dont la réalité est aujourd'hui encore vivement discutée.  

 

Carlos Castaneda, l'un des principaux maîtres à penser de la génération « soixante-huitarde » qui, aux Etats-Unis, donna naissance au mouvement du Nouvel Age et défricha les voies d'accès à des états modifiés de conscience, est un homme très mal connu, farouchement opposé à toute forme de publicité sur sa personne. Cette aura de mystère qui l'entoure depuis bien des temps contraste absolument avec l'immense popularité qui lui ont valu , dans le monde entier, ses livres sur l'enseignement initiatique de Don Juan Matus, un sorcier indigène (yaqui) qu'il rencontra au début des années soixante lors d'un voyage au Mexique.

 

Légende ou mystification ?

 

Depuis la parution, en 1968, de « The teachings of Don Juan » (Conversation de fond avec Don Juan)  -ses premiers travaux- l'accueil et l'impact de son œuvre ont été qualifiés de véritable séisme éditorial.

Elle fut traduite en plus de 20 langues, et certains virent Castaneda l'un des plus grands maîtres spirituels, doublé de génie littéraire, de ces dernières décennies. D'autres considérèrent son travail comme une forme nouvelle & révolutionnaire de pratiquer l'anthropologie ; d'autres encore l'ont voué aux gémonies comme mystificateur, voire comme un auteur « d'ésotérisme fiction ».

 

Durant toutes les années soixante-dix, le « phénomène Castaneda » divisa, et pas seulement aux Etats-Unis, les plus grandes autorités en anthropologie du moment, lui-même étant à l'origine un universitaire de formation et un chercheur dans cette discipline.

Face aux rares experts qui firent l'éloge de ses travaux, se rangea la cohorte de ceux qui dénoncèrent l'outrage et le culot, pour une personnalité avec ce profil professionnel, de renier totalement ses origines intellectuelles pour épouser la vision du monde d'un sorcier et, un comble, finir par en devenir un.

 

Tout commença lorsque Castanada partit au Mexique afin de préparer une thèse de Doctorat sur l'usage des plantes hallucinogènes par les cultures autochtones de ce pays. Dans les huit livres qui suivirent « Conversations de fond… », l'auteur abandonne progressivement son attitude de scientifique social à vocation ethnologique et devient partie prenante d'un univers chamanique qui lui dévoile des possibilités insoupçonnées et une approche radicalement autre de la Réalité : le chemin du Guerrier.

 

Un « guerrier insaisissable.

 

L'étrange message de Carlos Castaneda fait tâche d'huile. Au fil des ans, d'innombrables personnages se rattachent volontairement à lui (sans son accord ou même à son insu), s'y réfèrent sans cesse ou prétendent être ses porte-parole, rédigent des biographies apocryphes et des essais, à son propos, forgent des interprétations plus ou moins rapprochées de ce qu'il livre lui-même au public par ses propres écrits. Tout est réuni pour faire de Castaneda une personnalité de légende.

 

L'homme existe-il vraiment ou s'agit-il d'une invention éditoriale ? Les journalistes arpentèrent le Mexique et le sud des Etats-Unis à sa recherche. En vain.

 

Personne, probablement, ne l'a jamais photographié, et il protégea toujours son intimité d'une façon intransigeante, absolue. A notre connaissance, il ne concéda d'entretien ou d'interview à aucun journaliste, et seules filtraient quelques nouvelles le concernant lors de la parution de chacun de ses livres. Castaneda vivait entièrement à l'écart des polémiques, fidèle aux instructions de son Maître sorcier, selon lesquelles un Guerrier de la liberté -de la liberté intérieure- doit effacer, gommer son histoire personnelle.

Ce sont les principales raisons pour lesquelles faire une vraie biographie de cet homme est plus qu'une gageure, c'est une mission impossible.

 

Il devient citoyen américain pendant sa jeunesse, il fut amateur de sculpture, il exerça l'anthropologie, puis l'enseigna, à l'Université de Los Angeles. On sait bien peu de choses de plus.

Dans ses très rares apparitions, l'anthropologue voulut établir clairement que la personne de Don Juan Matus exista à ses côtés -aussi insolites qu'elles fussent- sont très réelles et que lui-même n'est que le simple porte-parole, la courroie de transmission, de techniques chamaniques dont l'origine se perd dans la nuit des temps.

 

La divulgation.

 

En 1992, l'univers castanédien subit un grand bouleversement : la publication de son dernier et neuvième livre « L'art de rêver », est suivie par l'entrée en scène de 3 femmes, compagnons d'apprentissage et disciples, elles aussi, de Don Juan Matus : les anthropologues Florinda Donner-Gru, Taisha Abelar et la très énigmatique Carol Tiggs. Après plus de 3 décennies d'anonymat soigneusement entretenu, le groupe au complet apparaît désormais devant ses partisans, confirmant avec éclat qu'ils demeureront bien vivants et fidèles à ce qui leur  a été transmis.

 

A partir de 1995, et en compagnie de ces 3 femmes, Castanada fait un pas de plus dans la diffusion de son message : la mise en œuvre de séminaires publics répondant au nom étrange de « Tenségrité » (en anglais « tensegrity), système complet de mouvements corporels hérité des chamans toltèques du Mexique ancien, qui était resté secret pendant des milliers d'années.

 

La finalité de tels mouvements, appelés aussi gestes magiques, consiste à accroître puissamment en nous l'énergie disponible et le bien-être : étape incontournable, affirme Castaneda, sur la voie qui mène à l'élargissement, à l'échelle cosmique, de nos facultés perceptives & cognitives, nous facilitant l'accès à d'autres mondes tout aussi vivants et vrai que le nôtre ; comme celui-ci intégrantes, également, de la Réalité globale.    Matéo Magarinos

 

   La Tenségrité.

 

« Les Chamans de l'ancien Mexique découvrirent dans leurs songes et leurs transes qu'en maintenant leur corps dans une certaine posture, ou en exécutant certains mouvement, ils étaient capables de ressentir des états d'une indescriptible intensité physique. De retour dans leur état normal de veille, ils sont reproduits ces mouvements, avec d'extraordinaires résultats en terme de vitalité et de bien-être. A cause de cela, les sorciers les ont appelés et les ont entourés d'une aura de mystère.

 

Cette gestuelle n'était accessible qu'aux praticiens du chamanisme, et fut transmise de génération en génération, entourée de rites sacrés.

 

Les gestes magiques ont été enseignés par Don Juan Matus à ses disciples Florinda Donner-Gru, Taisha Abelar, Carol Tiggs et moi-même, sous la forme de 4 séries de mouvements personnalisés, en rapport direct avec nos spécificités respectives. La « tenségrité » est l'aboutissement de notre volonté de gommer ce caractère individuel des gestes et de les rendre génériques, c'est-à-dire accessible à tous. »   Carlos Castaneda.

 

Excepté "Le voyage définitif" les ouvrages de Castaneda sont disponibles au format Word rtf zippé (en moyenne 200 ko par fichier) scannés par une personne courageuse dont nous ignorons l'identité…

 

L'herbe du diable

 

Voir  

 

Histoire de pouvoir

 

Voir  

 

Le voyage à Ixtlan

 

Le second anneau

 

Le don de l'aigle

 

Le feu du dedans

 

La force du silence

 

L'art de rêver

 

La roue du temps

 

Passes magiques



08/05/2008
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