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Le cri des « mamans louves » en Roannais !

 

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 par Luniterre

 

Les Mamans louves sont dorénavant bien présentes

dans les manifestations roannaises.

 

La manifestation antipass a rassemblé un peu plus de 100 personnes, samedi 29 janvier à Roanne. Parmi elles se trouvaient des « mamans louves », un collectif composé de mères opposées au protocole sanitaire dans les écoles et à la vaccination des enfants. Ces mamans en colère sont en train de devenir un élément majeur de la contestation.

 

Depuis quelque temps, elles sont de plus en plus nombreuses à brandir leurs pancartes dans les manifestations antipass du samedi. Elles, ce sont les « Mamans Louves », un collectif de mamans emmené par Roxane Chafei, porte-parole nationale du mouvement constitué à la rentrée scolaire 2021 et mis en lumière le 4 novembre dernier lors d’un rassemblement place de la Madeleine, à Paris. Le collectif demandait alors un débat public au Président Macron, pour qu’il prenne en compte la situation des enfants, profondément touchés par la gestion du Covid, d’après les Mamans louves

 

Retrouver l’autorité parentale

 

Marjorie est roannaise, Maman louve de deux filles de 5 et 9 ans. Elle explique qu’elle en a eu « marre de voir les enfants dans cette situation. Il fallait que j’agisse. Alors j’agis avec force et audace, accompagnée de toutes les Mamans louves qui le veulent ». Avec deux amies, elle s’est engagée, auprès du groupe national, à mener des actions dans le secteur de la Loire (Roanne, Charlieu, Renaison, Balbigny, Feurs) et a accepté d’expliquer l’action du collectif au Pays.

 

Comment s’est constitué le mouvement des Mamans louves à Roanne et quelles sont ses principales revendications ?

 

Nous sommes trois mamans à être entrées en contact avec Roxane, la présidente de l’association. Comme rien n’était encore mis en place dans notre secteur, nous avons demandé à être référentes afin de participer aux actions collectives du mouvement des Mamans louves car nos revendications sont aussi les leurs, nous nous sommes reconnues en elles. Nos principales revendications concernent le désir de retrouver l’autorité parentale, à laquelle l’État essaie de plus en plus de se substituer. Nous voulons aussi mettre en lumière la détresse psychologique des enfants suite à l’instauration des protocoles sanitaires, en place depuis des mois.

 

« La détresse des enfants n’est pas à prouver ; c’est un fait »

 

Quels sont les signes de cette détresse psychologique que vous évoquez chez les enfants ?

 

La détresse psychologique des enfants n’est pas à prouver : c’est un fait. Tous les professionnels de l’enfance - pédiatres, orthophonistes, psychologues, psychiatres - tirent la sonnette d’alarme depuis des mois. Les services de pédopsychiatrie sont débordés et ne peuvent pas répondre à l’afflux de jeunes patients. On voit une augmentation des troubles dépressifs, des idées suicidaires avec passages à l’acte : les enfants souffrent, n’en peuvent plus des masques et des protocoles stricts. Ils ont besoin de vivre normalement pour grandir et s’épanouir.

 

Vous avez parlé d’une autorité parentale mise à mal par l’État ?

 

Oui. Je vous donne deux exemples. Le premier concerne l’accord exceptionnel d’un seul parent concernant la vaccination des enfants (*). Le deuxième, c’est le droit à l’instruction en famille, l’école à la maison si vous préférez, qui existe depuis des années et que l’État essaye aujourd’hui d’enlever aux parents.

 

Votre contestation va donc au-delà des seules questions des protocoles sanitaires et de la vaccination ?

 

Oui, encore une fois, l’État tente de se substituer à nous, parents, qui voulons conserver notre autorité parentale. Nous sommes quand même, en tant que parents, les mieux placés pour prendre soin de nos enfants et savoir ce qui est bon pour eux ! Tous ces protocoles ont un impact sur leur vie, leur famille, mais aussi sur leurs apprentissages : les décrochages scolaires s’accumulent. Nous devons agir et nous faire entendre car c’est inacceptable. Nous ne pouvons pas les laisser faire, c’est trop grave. Voilà pourquoi les Mamans louves de la France entière demandent un débat public avec le Président Macron.

 

Quelles sont les actions que vous comptez maintenant mener ?

 

Pour ma part, je participe aux manifestations depuis le départ. Je lutte contre ces lois liberticides insupportables. Je veux que l’on respecte l’intégrité de chacun, le secret médical. J’ai bien senti que l’État ne s’arrêterait pas aux adultes et que les contraintes retomberaient aussi sur nos enfants. Les Mamans louves ont également créé, avec d’autres associations, l’Union pour la santé des enfants afin d’agir directement sur les décisions des politiques.

 

Au niveau local également ?

 

Nous sommes environ 35.000 Mamans louves en France et notre groupe de la Loire compte déjà 300 membres. Beaucoup de papas et de grands-parents nous rejoignent également. Les actions qui seront menées dans notre secteur correspondent aux actions menées partout en France : aller à la rencontre des parents, tracter auprès d’eux et partout, les encourager à témoigner de la souffrance de leurs enfants.

 

Les Mamans louves ont mis en place un sondage sur le site de l’association, ( www.mamanslouves.com ) destiné à tous les parents. Mi-février, le groupe national diffusera une émission hebdomadaire, de deux heures environ, sur les réseaux. Elle s’appellera Les enfants au cœur et diffusera les milliers de témoignages que nous recevons sur les dérives des protocoles sanitaires à l’école.

 

(*) Quand la vaccination a été ouverte aux 5-11 ans à la fin du mois de décembre, l’autorisation d’un des deux parents suffisait. Après demande du Conseil d’État, l’accord a été soumis à l’acceptation des deux parents, début janvier. Avant de revenir à celle d’un seul parent, le 25 janvier.

 

SOURCE



04/02/2022
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