COULEURS-DE-LA-VIE

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* Végétaux * Aromates * Quand...Comment...

  


La « Soupe d'Hippocrate »

Cette soupe, réunissant : oignon, céleri, poireau & cerfeuil, aurait été considérée, dans l'antiquité, comme le remède de bien des maladies, cancer compris.

Les éléments de cette soupe peuvent se retrouver dans un plat de crudités ou dans  un verre de jus,  ils n'en seront que plus actifs.

Pour les fruits, il n'y a aucune préparation spéciale à prévoir si on les mange crus. Ceux du commerce peuvent avoir subi divers traitements chimiques, aussi est-il prudent de les passer sous le robinet, puis de les sécher rapidement.

Par contre, il ne faut pas laver les fruits du verger familial qui seront manipulés délicatement.

Les légumes crus sont consommés « en salade ».

 

On râpe carottes, navets, salsifis (mais oui !), céleris-raves, radis noirs, betteraves rouges, etc. ;

on coupe en tranche minces oignons, champignons, chou-fleur, fenouil, radis, céleri en branches, etc. ;

en tranches ou en quartiers, les tomates, les poivrons, etc. ;

en lanières fines les choux (rouges ou verts), les diverses salades, etc.

Eviter l'épluchage qui élimine les plus intéressants principes, logés dans ou sous l'enveloppe.

Chaque fois que cela est possible, se contenter du lavage ou, à la rigueur, du brossage des racines.

* Faire un choix de plusieurs légumes et les présenter, soit séparément, soit en mélange. Dans les 2 cas, assaisonner, soit avec une huile (d'olive, de préférence), sel marin, jus de citron (facultatif), ou avec une mayonnaise verte ou un aïoli.

 

* Toujours ajouter le plus possible d'aromates (ail, oignon, persil, cerfeuil, estragon, sarriette, sauge, bourrache, etc.)

Pour être bien digérés, les crudités (fruits, puis légumes) doivent être prises en début de repas.

Si quelqu'un craignait une contamination par des crudités de provenance douteuse, ajouter alors un peu plus de jus de citron, dont l'action microbicide est remarquable. Bondouy fait remarquer que le bacille d'Eberth (typhoïde), le staphylocoque doré et le bacille de Klebs-Löffler (diphtérie) ne résistent pas à 5 mn de contact avec essence de citron.

Des expériences avec le méningocoque ont prouvé qu'il ne faut que 15 mn aux vapeurs de l'essence de citron pour en venir à bout.

Nous pouvons  don manger nos crudités en, toute quiétude, car il est évident que les autres parasites sont également soumis à l'action protectrice du citron, ainsi qu'à celle des aromates (persil, ail, estragon, cerfeuil, etc.) que nous ne manquerons pas d'ajouter.

   Les aromates.

Ce sont des plantes exhalant une forte senteur, un arôme puissant et particulier, dû le plus souvent à des huiles essentielles dont les principes sont très volatils, d'où l'intérêt de ne les incorporer qu'en fin de cuisson, lors qu'elles sont utilisées pour des plats cuits.

Ne serait-ce que pour leurs propriétés antiputrides & digestives, les aromates doivent être employés couramment.

 

* Dans les salades & crudités, on ajoutera une ou plusieurs des variétés suivantes : ail, ciboule, ciboulette, fenouil, cerfeuil, persil, sauge, sarriette, pimprenelle, estragon, échalote, moutarde, bourrache, etc.

* Dans les plats cuits : ail, câpres, cumin, girofle, persil, cerfeuil, safran, laurier, sauge, romarin, thym, échalote, oignon, noix muscade, raifort, serpolet, etc.

 

* Dans les pâtisseries : vanille, cannelle, anis, gingembre, carvi, angélique, cumin, etc.

Dans certaines régions (Est, surtout) on ajoute au fromage du cumin ou de l'anis vert, et souvent on roule le pain ou certaines pâtisseries compactes sur ces mêmes semences ; cela contribue à éviter les fermentations dues au fromage et permet de mieux digérer le pain et la pâtisserie.

Non seulement les aromates sont de puissances désinfectants, mais ils jouent des rôles très importants dont la plupart ne sont que pressentis.

Il a été remarqué que ces arômes naturels stimuleraient les nerfs olfactifs et ceux des pailles du goût, provoquant ainsi une bienfaisante sécrétion salivaire & gastrique.

Les principes aromatiques sont des richesses encore insoupçonnées dont l'étude nous réserve bien des surprises. Il est déjà possible de parler de leur action sur les glandes endocrines sont elles accélèrent les sécrétions. Donnons-leur la plus grande importance pour nous prémunir contre les maladies.

   Les acides des fruits.

Il arrive que des personnes craignent que les fruits « acides » (citron, tomate, etc.) ne contribuent à l'acidification de l'organisme. Cette crainte est tout à fait vaine, car ces fruits sont justement des alcalinisants des humeurs. Parallèlement à leurs acides, les fruits recèlent une grande  richesse en substances minérales qui sont basiques (calcium, magnésium, sodium, potassium, etc.)

 

Non seulement ces corps limitent l'acidité gastrique, mais ils se combinent avec le gaz carbonique (provenant justement de l'oxydation, dès l'introduction dans le canal digestif, des composants acides des végétaux) pour former d'autres sels : bicarbonate de calcium, de magnésium, de sodium, de potassium, qui constituent les bases d'un sang normal.

L'acide citrique, par exemple, solubilise les phosphates et contribue à leur assimilation.

Par ce qui précède (prouvé par expérimentation), on voit que la consommation de fruits acides ne peut, en aucun cas, être à l'origine d'acidification ou de déminéralisation.

Bien au contraire, leur richesse en sels minéraux en fait des reconstituants dont il serait bien dommage de se priver.

LES CURES



26/01/2008
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