COULEURS-DE-LA-VIE

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Une toute autre vision de la maladie…

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           Mais à quoi « sert » donc la maladie, quel sens a-t-elle dans cette perspective ?

 

Elle est un moyen de communiquer et d'exprimer ce que l'ont vit de douloureux dans son existence et ses relations.

 

On exprime alors par des « maux » ce que  l'on ne peut dire avec des « mots ».

 

Et l'on a mal à l'estomac quand on ne peut ni « digérer » un problème avec son épouse ou son supérieur hiérarchique, ni l'exprimer.

 

Cela tient souvent à ce l'on ne sait pas exprimer par des paroles son ressenti, ses émotions, surtout quand on est homme et adulte...

 

On exprime alors par des troubles physiques : ulcère au duodénum, crise de foie. « Maintenant que je suis bien malade, je me venge ! »

Et ces troubles deviennent aussi un langage pour requérir l'attention de l'autre. Surtout quand on ne sait pas trop comment s'y prendre pour demander à ses proches quelque chose pour soi-même : de l'affection, de l'intérêt, de l'amitié. Par timidité, maladresse ou peur d'un refus.

 

Tandis que lorsque l'on a somatisé le malaise, on se sent en droit de recevoir cette affection qui est aussi nécessaire à l'homme que l'air que l'on respire.

 

Ne concluons pas trop vite de cette quête –cachée – d'intérêt que l'on fait exprès de tomber malade, pour exister et être reconnu !

 

Mais, nous l'avons longuement découvert, d'un part la maladie est l'expression d'une situation à la fois relationnelle, psychologique, physiologique et spirituelle, tout comme le composé humain est à la fois corps, esprit et relations.

 

D'autre part la maladie a un sens, à la fois comme réponse à un désir de présence et d'attention que l'on ne peut verbaliser autrement, et à la limite comme porte de sortie symbolique quand la vie est trop stressante : comme expression d'un ras-le-bol total.

 

Elle peut alors aider à revoir et à réorganiser son existence, les objectifs que l'on s'était donnés jusque-là, parfois à découvrir une dimension spirituelle nouvelle ou à sortir grandi du combat : 

  

«L'Homme est un apprenti, la douleur est son maître,

et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert… »



02/01/2007
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