Combler un manque affectif.
Si la relation avec nos parents
n'a pas été suffisamment nourrissante,
notre besoin d'attachement
peut nous mettre en dépendance.
Le partenaire s'engouffre alors dans la béance crée par le manque. Il n'est pas perçu en tant que lui-même, mais en tant que possibilité de combler nos attentes & besoins archaïques.
Après une période de fusion, c'est la désillusion.
Mais nous n'avons pas toujours conscience de demander à l'autre ce que nous n'avons pas reçu de nos parents.
Dans les premières semaines de la vie, lorsque la mère satisfait les besoins de son enfant, en le nourrissant, en le changeant, en le berçant, elle lui apporte non seulement la satisfaction, mais un irremplaçable sentiment de sécurité par ce message : tes besoins peuvent être remplis.
Lorsque la sécurité n'est pas suffisante dans la petite enfance, lorsqu'elle n'est pas intériorisée, la personne devenue adulte peut la chercher dans son couple.
Tout éloignement de l'autre (physique ou psychique) risque alors de réveiller l'insécurité de l'enfance, et tend à susciter une forte angoisse et toutes sortes de comportements qui peuvent se montrer exaspérants pour le partenaire.
C'est une chose à admettre, nous sécuriser ne fait pas partie de la responsabilité de l'autre ! La sécurité est à trouver d'abord à l'intérieur de soi.
Le dépassement de la peur de confronter ses parents.
La colère contre les responsables de l'offense.
Parfois la peur de ce que l'on va rencontrer.
Le contact avec la souffrance vécue, la conscience d'avoir été démuni à ce moment là.
Le pansement de la blessure intérieure, la réparation (avec un professionnel, des exercices de visualisation, une cassette (la guérison de l'enfant intérieur).
La confrontation des parents.
La tristesse, avec tendresse pour soi-même, d'avoir eu à subir de tels moments.
Le pardon, quand il est possible. C'est-à-dire quand la vérité a été dite & entendue.
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