COULEURS-DE-LA-VIE

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L’opossum : feinte.

      L’Opossum : feinte.

 

La meilleure protection de l’Opossum, c’est de faire le mort. Par cette feinte, Opossum berne bien des prédateurs en leur faisant croire que toute est fini. Souvent, l’adversaire rebrousse chemin, tout confus ; ou encore, il regarde ailleurs l’espace d’un moment…Le tour est joué, l’Opossum s’est enfui.

 

La médecine de l’Opossum comprend toute une panoplie de stratégies. Si rien ne réussit l’Opossum fait le mort. Il pourrait fort bien utiliser coups de griffes et coups de dents, mais il le fait rarement. Chaque fois que les choses se gâtent, il se rabat plutôt sur l’ultime stratégie de diversion : faire le mort ; il y réussit si bien que l’odeur de la mort, qu’il répand quand il veut, ajoute à la confusion. Ses ennemis sont alors tout à fait déroutés.

 

Si l’Opossum a mis son nez dans votre espace, la situation actuelle exige probablement des talents de stratège. Vous êtes dans une situation difficile ? Fiez-vous à votre instinct. Si vous devez feindre d’être apathique ou sans peur et sans reproche, n’hésitez pas. Il suffit souvent de refuser de se battre ou de sembler indifférent aux injures pour que les batailleurs – ou les railleurs – se taisent.

 

L’Opossum vous avertit que vous pouvez vous attendre à l’imprévu ; cherchez donc un moyen astucieux de vous assurer la victoire. Il peut s’agir tout simplement de vous débarrasser d’une vendeuse trop entreprenante ou d’un voisin trop indiscret. De toute manière, sachez utiliser votre sens du dramatique et l’effet de surprise pour vous propulser au-dessus de ce qui fait obstacle à votre progrès.

 

Dans son contraire, l’Opossum vous avertit peut-être de ne pas vous laisser prendre par le côté tragique du scénario actuel de votre vie. « Fermez les yeux et dramatisez ! » Quelle belle consigne pour vous empêcher de saisir la situation telle qu’elle est ! Vous pouvez vous laisser emporter par le mélodrame et y entraîner les autres. Il vaut mieux faire le mort que de jouer à la victime pour justifier vos actes.

 

Si vous n’affichez pas cette tendance à la dramatisation, examinez une autre possibilité ; avez-vous récemment inventé des excuses pour justifier vos refus plutôt que de dire la vérité tout simplement. Par crainte de blesser quelqu’un, vous avez peut-être mis en branle un processus de justification qui vous étrangle : « Suis trop malade, trop pauvre, je surveille mon poids, suis trop petit, triste, occupé fatigué », etc.

 

A force de vous perdre en excuses, vous ne savez pas très bien où vous allez. Vous n’avez pas à justifier votre droit à l’existence. Prenez l’habitude de dire tout simplement que ça ne vous convient pas à ce moment-ci. C’est tout ! Vous ne devez pas d’explications à qui que ce soit.

 

Imitez l’Opossum et faites le mort en vous disant que la meilleure stratégie, c’est d’éviter de vous défendre. En adoptant le point de vue de ne pas vous défendre, vous choisissez d’être qui vous voulez, comme vous voulez, quand vous voulez ; vous éliminez les jeux & les feintes. En effet, savoir utiliser l’art de la feinte, c’est aussi reconnaître que, parfois, il n’est pas nécessaire de feindre. Vous n’avez pas à expliquer à quiconque comment vous vous sentez ou ce que vous choisissez de vivre.



03/07/2007
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