Nous allons dans le mur et nous y allons très vite, les gens qui conduisent sont ivres et inconscients et, la plupart des gens l’ignorent, s’en foutent ou sont ivres eux aussi.
Heureusement les consciences s’éveillent doucement, un petit nombre ouvrent les yeux, cherchent à comprendre pourquoi la société est défaillante et surtout réfléchissent aux solutions et les testent en les mettant en application. De nouveaux paradigmes naissent, d’anciens ressurgissent, les choses avancent.
La question qui m’a le plus été posée sur internet est : « On commence quand ? »
En cela les gens parlent d’une révolution aux pavés, un grand coup de ménage des criminels qui dirigent le monde, d’une révolte populaire et mondiale.
Ma réponse est toujours la même : « Nous avons déjà commencé et nous devons continuer à avancer» Continuer à mettre en place des écoles Montessori, Freinet ou autres et surtout continuer à chercher les moyens de rendre les enfants heureux dans un système qui les fait grandir et s’épanouir.
Continuer à diffuser les bonnes initiatives et valoriser les gens qui les créent.
Nous avons commencé à comprendre comment faire une agriculture plus saine, à étudier les sols, les plantes, les organismes et cette prise de conscience avance car beaucoup souhaite vivre en harmonie avec la nature et ne plus la dominer. Car la domination est un échec.
Nous avançons dans l’habitat, la santé, les énergies, l’économie, il y a de plus en plus de réflexions sur un nouveau et véritable système démocratique pour que nous puissions harmonieusement vivre ensemble.
Nous avons presque tout les éléments pour changer de système, cela est comparable à des pièces de puzzle qu’il faudra par la suite assembler. Nous devons encore prendre le temps, car tout cela est vraiment récent, mais nous devons y croire et avancer.
Il est évident que nous devons lutter pour ne pas laisser cette gangrène nous dévorer mais nous devons surtout et avant tout trouver les solutions et commencer à les mettre en application.
Nous sommes une poignée, demain nous en serons deux puis trois, laissons nous le temps de grandir et surtout aidons-nous à grandir…
Pour ma part, j’ai arrêté d’être continuellement contre les choses qui ne vont pas, je préfère offrir mon temps et mon énergie aux choses qui me paraissent être saines, être des évidences.
Les choses qui ne vont pas je cherche à les comprendre, mais comme un médecin je ne suis pas touché par les maux du monde car je n’en suis pas responsable. Je ne regarde pas sans rien faire. Donc en cela je n’ai pas à être victime ou coupable.
Il y a des facettes du monde qui ne me plaisent pas, alors je cherche les solutions.
Mon job c’est la communication, la médiatisation, je donne de mon savoir-faire pour diffuser les solutions. (Et je travaille la plupart du temps gratuitement)
Il est vrai que je suis visible sur le net mais en rien je ne suis meilleur qu’une personne qui est actrice du changement dans l’éducation, l’énergie ou la permaculture, qu’une personne qui donne deux heures par semaine à une association, car elle a des enfants à élever et un job pour les nourrir.
Nous avons cette richesse de diversité et de savoirs faire, et, chacun fait sa part avec les moyens et le temps qu’il dispose. L’important est de le faire. Nous sommes tous important.
Chaque petit geste compte.
Changer de système demande d’en avoir un à mettre à la place. Pour le moment il est en création.
Faire une révolte violente aujourd’hui serait l’assurance de voir ce système que nous n ‘aimons pas se reconstruire et devenir encore plus dur, plus violent et surtout beaucoup plus fort car il se prémunira d’une nouvelle attaque.
Mais quoi qu’il arrive, un jour, il y aura un grand « Clash » car notre société est comme un élastique qui est de plus en plus tendu. Quand et ou cela arrivera, je ne sais pas ?
Nous sommes le 17 Février et aujourd’hui j’ai 40 ans.
Cela n’est qu’un jour de plus mais je me suis offert depuis longtemps cette date en étape car à l’age de 18 ans j’ai eu ma mission de vie qui est tombée du ciel, mon cerveau a eu un magnifique téléchargement.
Je suis ici pour créer avec d’autres un nouveau système politique et je vais le faire, nous allons le faire.
Il y a dans ma tête un plan, une architecture simple que nous allons avec une poignée de personnes améliorer et créer en commun. Cela va demander du temps, de l’argent, des rencontres magnifiques, des collaborations formidables et surtout une FOI inébranlable, mais aussi plusieurs étapes.
Je ne souhaite pas en dire plus pour le moment car « chaque chose en son temps »
Mais je n’ai jamais douté une seconde de la base du système qui est dans ma tête.
J’ai souffert longtemps de vivre avec une telle mission, car pour un cancre fils de prolo c’était trop difficile et les questions étaient : AVEC QUI ? QUAND ? COMMENT ?
Les réponses sont arrivées avec internet et aujourd’hui plus que jamais :
J’Y CROIS !
La seul chose que je puisse vous dire est que le mouvement sera un mouvement de création et non d’opposition. Observez les partis politiques et constatez qu’ils s’attaquent, se défendent et ne passent qu’une infime partie de leurs temps à vraiment créer pour le bien de la société. D’ailleurs la plupart des lois sont créées par les grandes entreprises mais aussi par les associations qui luttent et doivent mettre la pression pour se faire entendre.
Regardez un programme politique ! Il est souvent constitué de grand titre « je vais faire ceci » je vais faire cela » en plus d’être sans fond il est souvent à la première personne ; maintenant sur le : « je vais faire ceci » demandez-vous « avec qui ?» « comment ?» « combien de pages écrites ? » « quels sont les paramètres associés ?» etc… Vous pouvez en restez au titre car c’est trop souvent du vent.
En plus d’être un mouvement de création, le NOUS doit-être prédominant.
Kennedy disait que « la politique est un devoir civique ». Nous pouvons rajouter que c’est aussi est avant tout un travail « d’équipes ».
Je ne sais pas si nous allons réussir à changer les choses, si l’humain va encore évoluer ou disparaître, je ne sais pas si nous allons créer ce monde meilleur, mais je ne sais pas faire autrement que « d’essayer ».
Si le monde était en bonne santé politique, écologique et que les gens vivaient en harmonie avec la nature et les autres, je ne serais pas sur Facebook à chercher à avoir des gens sur ma page, à être connu ou reconnu. Non, je serais sûrement à la campagne avec femme et enfants à faire de l’art, de la science et cultiver mon potager.
Chaque matin je me lève avec le besoin de faire changer les choses. Si je fais autrement je suis malade car je vais contre ma nature. Ce qui me rassure, c’est que nous sommes de plus en plus nombreux à nous lever chaque matin avec ce besoin, et en cela il y a de l’espoir.
Il y a une possibilité de changer les choses en donnant aux enfants qui seront les adultes de demain la conscience qu’ils tiennent le changement entre leurs mains. Ils sont l’avenir de cette race humaine ! Pour cela, il y a besoin d’une vraie éducation scolaire mais aussi d’un investissement des parents.
Les enfants sont aussi les parents de demain.
Au rythme d’aujourd’hui, combien de générations restent-il ?
Ce système offre une éducation qui mène à l’obéissance du système, les écoles offrent un savoir sans imagination, les universités sont privatisées et contrôlées par de constants partiels. Ceci pour avoir des éléments obéissants, la télé offre à la jeunesse la vision du bonheur dans la possession et dans le paraître, être « beau est idiot » est aujourd’hui une marque de reconnaissance. Et internet est un outil qui peut-être autant constructeur que destructeur. Tout cela peut-être changé.
Souvent je lis « les gens sont des moutons » mais aussi « pouvoir au peuple ». Si j’additionne cela donne « pouvoir aux moutons ». Je vous laisse juste méditer à cette réflexion.
Je suis en Inde et je regarde le peuple de ce pays qui souhaite consommer et vivre à l’occidentale, la publicité qui martèle et offre l’illusion du bonheur par la possession est devenu la première religion de cet immense pays qui à pourtant tant de philosophies.
Ici en Inde, la consommation arrive mais pas les poubelles, pas les traitement qui vont avec, les automobiles arrivent mais pas les contrôles techniques et les pots d’échappement fument ; les meubles qu’ils n’avaient pas arrivent aussi, alors les forêts sont coupées sans être replantées.
Prôner la sobriété heureuse à un peuple qui à connu tant de misère…
Les pays « émergents » consomment avec des œillères et cela est tristement naturel.
Pour le moment j’observe, mais mon petit cerveau n’a pas les solutions. Je ne suis pas la science infuse alors je fais de mon mieux, je fais ma part.
Et le plus merveilleux, c’est que nous sommes de plus en plus nombreux à faire notre part.
Et c’est dans cette intelligence collective que nous changeons les choses.
C’est ensemble que nous pouvons changer le monde.
Je vais monter une première équipe pour un projet qui va être de répertorier « tout les acteurs du changement », un répertoire qui aidera bien des projets à avancer plus rapidement.
Je fais de la mise en lien de personnes et de réseaux depuis 5 ans, et, je pense qu’il est temps de créer un outil vraiment efficace.
Pour cela j’ai besoin de monde voir carrément de créer une association, mais je dois vous avouer qu’administrativement, je suis vraiment mauvais et de mauvaise fois pour devenir bon.
Je suis aussi sur la création d’un Oasis, un eco-lieu ou sera organisé des conférences, des débats, des formations. Un immense centre de réflexion et d’expérimentation. Un laboratoire dédié à la mise en place d’un nouveau système.
Si par hasard vous avez trop d’argent, nous sommes preneur. C’est malheureusement le nerf de la guerre. Oui NOUS car je ne suis pas seul et plusieurs personnes et associations sont de la partie.
Je pense commencer à réfléchir à une association pour Avril ou Mai, en Mars je vais partir au calme écrire, méditer, respirer, marcher et faire 21 jours de jeûne. C’est mon cadeau d’anniversaire que je m’offre avec joie.
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Nous sommes le changement !
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