Les parasites intestinaux
Les vers intestinaux sont des parasites et plus précisément des vers, présents dans le tube digestif, et vivant à ses dépens. On parle aussi de « parasitoses intestinales ».
Les vers intestinaux les plus fréquents sont les oxyures, le ténia, l’ascaris et la douve du foie.
Les parasites et vers intestinaux peuvent affecter plusieurs organes au cours de leur cycle de vie, provoquant diverses maladies et complications, y compris certains types de cancers. Lorsqu'ils migrent à travers le corps, ils peuvent entraîner des inflammations chroniques, des lésions tissulaires et affaiblir le système immunitaire, créant ainsi un terrain propice au développement de cancers.
L'Ascaris lumbricoides, l'un des plus gros vers intestinaux, pénètre initialement dans l’intestin, mais ses larves migrent ensuite vers les poumons, où elles peuvent causer des pneumonies et des inflammations sévères. Après être remontées dans la gorge et réavalées, elles retournent dans l’intestin, où elles provoquent occlusions intestinales et malabsorption. L'inflammation chronique de l’intestin causée par ces parasites a été associée à un risque accru de cancer colorectal.
Le Tænia ou le ver solitaire affecte principalement l’intestin grêle, où il prive le corps de nutriments essentiels. Dans certains cas, les larves de certaines espèces comme Taenia solium peuvent migrer vers le cerveau, provoquant une neurocysticercose, qui peut entraîner des crises d’épilepsie et des troubles neurologiques. Des infections prolongées du système digestif par le ténia augmentent aussi le risque de cancer gastrique et colorectal.
Le Schistosome (bilharziose) est un parasite qui pénètre la peau lors d’un contact avec de l’eau contaminée, puis migre à travers le foie, la vessie et les intestins. Il est un des rares parasites directement liés à un cancer : l’inflammation chronique causée par la bilharziose urinaire est un facteur majeur de cancer de la vessie, tandis que la bilharziose hépatique peut provoquer une cirrhose du foie et un cancer du foie.
Toxoplasma gondii, un parasite transmis par les chats ou par la viande mal cuite, peut infecter divers organes, y compris le cerveau, les yeux et les muscles. Une infection chronique par Toxoplasma a été associée à un risque accru de cancer du cerveau, notamment les gliomes, en raison de son interaction avec le système immunitaire et du stress oxydatif qu’il génère.
Le Clonorchis sinensis (douves du foie) et Opisthorchis viverrini, parasites transmis par la consommation de poisson cru, infectent les canaux biliaires et le foie. Ils sont directement liés au cholangiocarcinome, un type agressif de cancer des voies biliaires, en raison des inflammations chroniques et des mutations cellulaires qu’ils provoquent.
Les ankylostomes pénètrent par la peau, migrent vers les poumons puis atteignent l’intestin grêle, où ils se fixent et causent des hémorragies internes chroniques menant à l’anémie sévère. Un état inflammatoire prolongé peut favoriser des mutations cellulaires et augmenter le risque de cancer gastro-intestinal.
La Giardia lamblia, bien qu'elle ne migre pas à travers le corps, infecte l’intestin grêle, provoquant diarrhée chronique, malabsorption et inflammation intestinale, ce qui pourrait prédisposer au cancer colorectal chez les personnes infectées de façon prolongée.
L'Entamoeba histolytica, l’agent de l’amibiase, attaque la paroi intestinale, provoquant des ulcères intestinaux et des abcès pouvant percer l’intestin, entraînant des infections graves du foie, des poumons et même du cerveau. L’inflammation chronique intestinale causée par cette amibe est un facteur de risque pour le cancer colorectal et le cancer du foie.
De nombreux parasites migrent à travers le corps humain, infectant divers organes et provoquant des inflammations chroniques qui peuvent évoluer vers des cancers.
Les antiparasitaires naturels les plus efficaces contenus dans certains aliments, plantes et extraits naturels sont connus pour leur capacité à éliminer les parasites intestinaux, fongiques et cutanés.
Le noyer noir (Black Walnut) N° 33 - tue les vers intestinaux et les parasites.
Il détoxifie le système digestif et purifie le sang.
L’absinthe est efficace contre les vers intestinaux, en particulier les oxyures et les ascaris. Il stimule la digestion et combat les infections.
Les clous de girofle détruisent les œufs des parasites intestinaux.
Il est aussi un antibactériens et antifongiques puissants.
L’ail est un antiparasitaire naturel, tue les vers et les bactéries nocives. Il détoxifie l’organisme et renforce le système immunitaire.
La graine de courge tue les parasites intestinaux sans effets secondaires.
Elle protège le foie et favorise l’élimination des toxines.
L’huile de coco est un antifongique et antibactérienne.
Elle tue les parasites intestinaux et cutanés.
Le thym élimine les bactéries, champignons et parasites.
Il soutient le système digestif et immunitaire.
Le curcuma est un antiparasitaire et anti-inflammatoire.
Il soutient le foie et favorise la détoxification.
Le papayer et ses graines tuent les vers intestinaux et améliorent la digestion. Son fruit favorise la santé intestinale.
Le vinaigre de cidre modifie le pH intestinal, empêchant le développement des parasites. Il favorise la digestion et l’élimination des toxines.
Comment utiliser ces antiparasitaires ?
Ils peuvent être utilisés sous forme de tisanes, Huiles Essentielles, poudres, extraits ou crus, Compléments Alimentaires etc.
Une cure antiparasitaire dure en général 2 à 4 semaines, selon les besoins.
Précautions : Certains sont puissants et doivent être consommés avec modération.
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