COULEURS-DE-LA-VIE

Depuis sa plus tendre enfance, Léticia Jobin est passionnée par les oiseaux, qu’elle a toujours adoré regarder voler. Rencontre avec cette Bossonnensoise de 20 ans qui rêve de devenir ornithologue.

«Les oiseaux sont le symbole de la liberté. J’envie leur vol majestueux à travers les airs depuis toute petite. Je les observe naviguer silencieusement ou chasser et j’essaie de reconnaître leur espèce. C’est un vrai plaisir d’être avec eux dans la nature ! 

Les oiseaux sont méconnus, les gens sont mal informés à leur sujet. On croit encore à des légendes datant du Moyen Age ! En réalité la majorité d’entre eux est complètement inoffensive. Il est vrai que certains peuvent occasionner des nuisances, comme les corneilles qui mangent les céréales, ou les pigeons, très nombreux en ville.

Mais la solution aux problèmes qu’ils causent réside dans le dressage d’autres oiseaux. L’effarouchement a été inventé pour les faire fuir : en amenant des rapaces, ennemis naturels des pigeons, on les force à s’en aller, sans forcément les tuer. On remarque que la vie des oiseaux est intimement liée à celle des humains.

Le départ ou l’arrivée des oiseaux migrateurs, notamment, a toujours été un signe du passage des saisons.

Si vous avez été observateurs cette année vous aurez certainement remarqué le départ retardé de certaines espèces. Certains oiseaux ne sont même pas partis en raison des températures clémentes. Ils peuvent continuer à se nourrir suffisamment puisqu’il n’y a pas de neige qui recouvre leurs sources de nourriture. Cela ne veut pas dire qu’ils ne partiront pas du tout.

Si la météo venait à réjouir les skieurs en fin d’hiver, les oiseaux migrateurs pourraient très bien migrer plus tard. Peut-être que certaines espèces évolueront pour mieux s’adapter au climat changeant.

D’autres en revanche périront. Mais si les migrateurs ont réussi à survivre aux nombreux obstacles que l’être humain leur pose, ils survivront à des hivers doux.»