COULEURS-DE-LA-VIE

COULEURS-DE-LA-VIE

Le consentement est pourtant une liberté fondamentale ...

Pass sanitaire.png

Retour à la liste

 

Pourquoi Emmanuel MACRON n’a t’il pas révélé aux Français ce que le Ministre de la santé (Olivier VÉRAN) a écrit au Conseil d’État ?

 

Par brianajane

 

 

Lundi 12 juillet 2021, à 20h, le Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON, s’est adressé aux citoyens français. Dans cette allocution, le Président semble avoir confirmé quelques informations concernant le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19.

 

Il a indiqué notamment ceci : les personnes « vaccinées » devraient commencer à envisager une « troisième dose » car, dit-il, leur taux d’anticorps pourrait s’avérer bas ; et même si elles sont correctement vaccinées, elles devraient continuer à respecter les autres mesures barrières, etc.

 

En quelques phrases, Monsieur le Président de la République est venu confirmer le doute qui pèse toujours sur le rapport bénéfice/risque de ces vaccins.

 

Les fidèles lecteurs du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet n’auraient, en principe, pas dû être surpris.

 

Aujourd’hui, il y a lieu de s’interroger si Monsieur le Président de la République est informé de ce que le Ministre des solidarités et de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, a écrit dans ses mémoires en défense transmis au Conseil d’État dans le cadre des recours introduits par des citoyens français « vaccinés ».

Le CTIAP vous propose donc, ci-dessous, quelques extraits de ces affirmations, du Ministre des solidarités et de la santé, qui ont été enregistrées auprès de la plus haute juridiction administrative fin février 2021 et fin mars 2021.

 

Dans ces écritures du 28 mars 2021, le Ministre des solidarités et de la santé affirme que « les connaissances scientifiques actuelles font apparaître en tout état de cause comme prématurée toute différenciation des règles relatives aux limitations de circulation selon que les personnes ont reçu ou non des doses de vaccins ». Autrement dit, les personnes « vaccinées » continueront d’être soumises aux mêmes restrictions des droits et libertés fondamentaux que les personnes « non vaccinées ». Pour justifier ce traitement identique, il avance les quatre arguments suivants :

 

1.  Il soutient : « En premier lieu, comme on le sait, l’efficacité des vaccins n’est que partielle ». Et, lorsqu’il évoque l’«efficacité clinique », il ne parle que des formes « symptomatiques » sans distinction entre les formes légères, modérées et « graves ». Il explique que « dès le stade des essais de ces vaccins, il n’y avait donc pas de garantie d’immunité associée pour les personnes qui se le voyaient administré » ;

 

2.  Il ajoute : « En deuxième lieu, cette efficacité des vaccins est devenue particulièrement contingente du fait de l’apparition des nouveaux variants » ;

 

3.  Il poursuit : « En troisième lieu (…), les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale, du fait d’une immuno-sénécence (…) ou de la virulence d’un variant » ;

 

4.  Il termine : « En quatrième lieu, même lorsqu’il a une efficacité sur les personnes concernées, en l’état des connaissances scientifiques, le vaccin ne les empêche pas de transmettre le virus aux tiers ».

Et eu égard à ces quatre arguments, le Ministre des solidarités et de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, conclut :

 

« Il n’y a donc pas de justification à exempter les personnes vaccinées de l’application des restrictions de circulation actuelles destinées à les protéger comme à protéger leur proche ainsi que l’ensemble de la population. Aucune recommandation du conseil scientifique ne va d’ailleurs dans le sens de telles exemptions. »

 

C’est bien le Ministre des solidarités et de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, qui a soutenu ces affirmations auprès du juge administratif. Elles ne sont qu’une confirmation de ses précédentes écritures, datant de fin février 2021, qui avaient été enregistrées par ce même Conseil d’État. Et que le CTIAP a porté à votre connaissance dans notamment son article publié, le 4 mars 2021, sous le titre : « Efficacité des vaccins contre la Covid-19 : le Conseil d’État relève les contradictions de l’« administration » française ». On peut rappeler notamment ce qui suit :

 

« L’administration fait néanmoins valoir, d’une part l’existence d’études récentes invitant à la prudence quant à l’absence de contagiosité des personnes vaccinées, d’autre part, l’incertitude scientifique sur l’immunité conférée par la vaccination en cours à l’égard des variants du virus, enfin la survenue de foyers de contamination de résidents et de personnels dans certains EHPAD [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] où la campagne de vaccination a eu lieu. »

 

Ce lundi 12 juillet 2021, à 23h48, ce même Ministre, qui a remis en cause l’efficacité de ces vaccins auprès du Conseil d’État dans le but de maintenir les restrictions aux droits et libertés fondamentaux des personnes vaccinées, publie le message suivant sur le réseau social Tweeter :

 

« Vous êtes des centaines de milliers à avoir réservé un RDV de vaccination ce soir ! Ca tombe bien, on a des vaccins, des centres ouverts partout, et des dizaines de milliers de soignants, pompiers, agents des collectivités qui n’attendent que vous (avec trois smiley) ».

 

« Des centaines de milliers » de consentements qui seraient extirpés par le dol et la violence notamment, et en direct ?

 

Le consentement est pourtant une liberté fondamentale. Bientôt, Monsieur Olivier VÉRAN risque de percevoir son sens et sa portée. En attendant sa démission.

 

Ce lundi 12 juillet 2021, à 20h, la forme et le fond du discours présidentiel nous auraient projetés vers notamment l’anacyclosis. Vers cet éternel retour : un cycle en quatre phases. Ce 12 juillet 2021, la France aurait opéré la dernière transition de cet anacyclosis en passant de la démocratie à la tyrannie.

 

Cette violence, ces menaces sur les activités de la vie courante, etc. seraient le témoin de l’impossibilité juridique de rendre cette vaccination expérimentale (contre la Covid-19) obligatoire.

 

Alors, la stratégie déployée serait celle qui consiste à user de la peur des représailles (limitation de l'accès à la nourriture et aux soins, perte d’emploi et ses conséquences, difficultés d’accès aux moyens de transport, aux activités sportives, culturelles et de loisirs, etc.). Bref, la tactique consiste à « pourrir la vie des français » pour contraindre, par une force qui semble illégitime, les personnes à aller elles-mêmes se faire vacciner ; un acte qui prendrait, en apparence, la forme d’une vaccination « volontaire ».

 

Que dire de plus sinon de vous conseiller de prendre le temps de lire l’intégralité des analyses proposées par le CTIAP depuis plusieurs mois.

 

 

Publié par CTIAP centre hospitalier de Cholet

 

Centre Territorial d'Information Indépendante et d'Avis Pharmaceutiques - CENTRE HOSPITALIER DE CHOLET - Docteur Amine UMLIL : 

http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/07/vaccins-contre-la-covid-19-allocution.html



15/07/2021
7 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 500 autres membres