D’UNE PANDÉMIE AFFOLANTE À UNE SYNDÉMIE RAISONNABLE ...
Nous reproduisons avec l’aimable autorisation de l’auteur, Michel Rosenzweig, philosophe, psychanalyste, une tribune qu’il a publiée en décembre sur France Soir. La réflexion demeure, après un mois, percutante, alors que les autorités durcissent l’état d’urgence sanitaire, évoquent la troisième vague et dirigent nos vies comme jamais.
Le Pr Perronne démis de ses fonctions de chef de service de l’AP-HP de Garches, le Pr Fourtillan embastillé en asile psychiatrique à Uzès, le Pr Raoult menacé de mort et attaqué en justice par ses pairs, disqualifié, discrédité et traité de charlatan, le Pr.Toubiana subissant le même sort, le Dr Pascal Sacré convoqué à la commandantuur sanitaire de l’état covidien belge occupé par une clique de scientifiques malhonnêtes et mentalement atteints, des policiers transformés en auxiliaires de police sanitaire, un régime techno-sanitaire tyrannique régnant par la peur, la répression et même par une certaine forme de terreur hygiéniste, un climat malsain et suffoquant règne en cette fin d’année en France comme en Belgique, sans que personne ne puisse en apercevoir le bout du tunnel.
Des délateurs et des chiens de garde à tous les coins de rue pour vous rappeler à l’Ordre sanitaire, même dans les coins les plus reculés, des amendes dissuasives aux montants astronomiques qui s’abattent comme des fléaux antiques sur les contrevenants, les libertés individuelles réduites aux fonctions biologiques “essentielles” par les autorités publiques ayant basculé dans une pensée totalitaire décomplexée, car la situation est grave nous répètent-elles, se justifiant de déployer des mesures contraignantes et coercitives de plus en plus nombreuses au nom de notre santé et donc au nom de notre bien.
Et cette hystérie collective des vaccins qui vient maintenant s’ajouter aux bouffées délirantes thanatophobiques aigües et à la psychose collective virophobe. Un vrai millefeuille dont on ne voit pas pourquoi il s’arrêterait d’enfler.
Après des mois de travail et quelques dizaines de textes dont certains ont été publiés dans des médias courageux, je dois bien le reconnaître, les jeux sont faits et rien ne va plus, nous ne sortirons pas de cette dystopie qui a définitivement bouleversé les normes sociales et politiques de nos vies, comme je l’annonçais déjà il y a quelques mois, fidèle à la réputation de Cassandre dont certains aiment m’affubler, bien que mes prévisions se soient avérées malheureusement exactes.
Je ne me répéterai donc plus sur les sujets principaux que j’ai tenté de traiter ici à plusieurs reprises, car il s’agit en fait d’une déclinaison infinie et répétitive d’un même thème, le Covid, et qui tourne finalement en boucle dans un entre soi sans aucun effet sur la réalité insupportable qu’une toute petite minorité de personnes perçoit mais qu’une immense majorité approuve, se vautrant dans une servitude volontaire à leurs maîtres sans se poser trop de questions probablement très dérangeantes, toutes étant encore convaincues du bien fondé et de la nécessité de ce régime dont elles sont persuadées qu’il n’est que transitoire, certaines en redemandant même une louche supplémentaire.
ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM
La covidie virocratique hygiéniste, ce régime sanitaire abject, obscène, inique et selon moi totalement injustifié et bien plus préjudiciable que le virus lui-même, s’est emparé de toute l’Europe sans aucune opposition et avec la complicité de tous : classe politique, académique, universitaire, administrative, société civile, monde associatif, institutionnel, syndicats, etc…
Tous complices actifs ou passifs dans un silence généralisé, hormis quelques voix dissidentes que les autorités s’efforcent de faire taire lorsqu’elles parlent un peu trop fort.
LE VIRUS A GAGNÉ
Pas parce qu’il tuerait en masse, pas du tout, il est d’ailleurs très peu performant en terme d’ADM (Arme de Destruction Massive), il a gagné parce que des forces que je qualifierais d’obscures se sont emparé de ce brin d’ARN pour réaliser des objectifs très clairement et publiquement énoncés : le basculement de cette planète dans une nouvelle ère qui verra la généralisation de ce que l’on nomme l’identité numérique et ses corollaires, une nouvelle économie assistée par les robots et l’informatique et qui ne s’embarrassera plus d’une main d’œuvre devenue encombrante, trop chère et donc inutile ainsi que le conditionnement de vos vies à la détention d’un passeport covid vert assorti d’un certificat de vaccination dont le port sur ou à l’intérieur du corps nous permettra l’accès aux services, aux déplacements, au travail, aux soins de santé, aux loisirs, etc…
Il faut vraiment être sourd et aveugle pour ne pas prendre conscience de cette mutation anthropologique, technique et ontologique irréversible et inéluctable qui s’opère sous nos yeux jour après jour.
Or, il existe un lien avéré, reconnu et revendiqué par ses auteurs, entre la grande réinitialisation économique numérique, techno-scientifique (Great Reset du WEF et son mentor Klaus Schwab) et la syndémie du coronavirus terme plus approprié et reconnu par le Lancet ce 17 octobre(1) pour décrire “la” Covid-19, une syndémie étant l’agrégation d’au moins deux maladies ou problèmes de santé dans une population pour laquelle il existe un certain niveau d’interface biologique ou comportementale délétère qui exacerbe les effets négatifs de chacune des maladies impliquées.(2)
Oui, il n’y a jamais eu de “pandémie” au sens ou la science épidémiologique l’entend, mais bien plus une syndémie, une rencontre de plusieurs facteurs aggravants les effets d’un virus fondamentalement pas plus dangereux qu’un autre virus respiratoire de type grippal, mais qui fonctionne comme un accélérateur, un catalyseur d’effets toxiques chez certaines catégories de personnes à risques pour des raisons multifactorielles sur lesquelles il faudrait sérieusement se pencher au lieu de croire à l’univocité de la solution vaccinale et aux vertus supposées du confinement à répétition.
Après les mensonges et les affabulations du Lancet gate, voici la prestigieuse revue britannique qui revient enfin à ses fondements. Le lien entre le vaste programme du Great Reset et la “p(l)andémie” devenue “syndémie” existe donc, seule la nature de ce lien demeurant questionnable.
Est-il opportuniste ou structurel ? Le virus est-il un opérateur naturel et occasionnel ou a-t-il été conçu dans un cerveau malade pour mettre en œuvre la grande réinitialisation ? Est-il encore autorisé de poser la question sans risquer d’être brûlé sur le bûcher médiatique et numérique ?
La question restera encore très longtemps et probablement à jamais sans réponse. Mais elle mérite d’être rationnellement et raisonnablement posée à l’aune de ce bouleversement sociopolitique dont on ne mesure pas encore les conséquences.
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