COULEURS-DE-LA-VIE

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Les chasseurs nourrissent les bêtes puis ...

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Je reviens d'une promenade dans la nature qui aurait pu être ressourçante si elle n'avait pas été animée par les cors de chasse, les aboiements d'une meute de chiens, les cris acharnés des chasseurs et les tirs de balle des trous de balle.

 

Depuis ma plus tendre enfance, ce spectacle me révolte au plus profond de mes tripes et ça ne changera jamais.

 

Lorsque j'étais gamine, ma vue donnait directement sur la forêt et j'avais régulièrement droit à ce spectacle puis à celui des grosses voitures victorieuses qui sortaient du bois en traînant, à l'arrière des véhicules, et sans aucun ménagement, les bêtes mortes. J'avais envie de vomir.

 

J'ai ensuite eu un beau-frère chasseur et pour ne pas le juger trop vite, je suis partie avec lui à une partie de chasse et là, le clou du spectacle m'a été donné. Des chats ont été abattus devant mes yeux, avec une balle en pleine tête, sous prétexte que c'étaient des chats sauvages qui tuent les oiseaux (ces chats avaient tout simplement l'air ... de chats domestiques qui étaient sortis du village pour se promener et chasser ...

 

Bien sûr, des renards ont également été tués, dans la joie et le plaisir (sûrement pour être mangés, hein … no comment !). J'étais ulcérée. Puis, juste à côté de moi, un sanglier blessé a chargé un rabatteur qui a dû être emmené en urgence à l'hôpital car son sang coulait à flot. J'avoue ne pas avoir pleuré même si je lui ai souhaité de se remettre de ses blessures.

 

On m'a ensuite expliqué que pour que ces réjouissantes parties de chasse puissent avoir lieu, et bien il fallait nourrir les bêtes en hiver. Quid de la régulation naturelle ? Les chasseurs nourrissent les bêtes puis viennent dire qu'il y en a trop et que leurs fusils sont donc nécessaires.

 

Cela m'interrogera toujours : Comment peut-on ressentir de la joie à l'idée de tuer une bête uniquement pour le plaisir et sans aucun respect pour elle ?

 

Qui sont les bêtes dans cette histoire ?

 

En tout cas, les trous de balle sont clairement identifiés dans mon récit et, à l'évidence, ils ne constituent pas le fleuron de l'espèce humaine.

 

Diana Becker



20/01/2025
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