COULEURS-DE-LA-VIE

S'il y a de l'attraction, il y a de la polarité. Toujours.

Mais ce qu'est cette polarité, et comment elle se joue,

dépend vraiment de ce qui la conduit.

Comme un aimant !

L'attraction va toujours vers son opposé.
Un être féminin (qui peut être un homme) aspire à son masculin.
Un être masculin (qui peut être une femme) poursuit son féminin

L'attraction entre deux êtres est rarement consciente et rationnelle.

Le Masculin ...
Si stoïque, si indépendant, si concentré sur la liberté
Quand blessé
Il ne sait pas comment incarne vraiment cette liberté
Au lieu de cela il repousse, cache ses sentiments, devient intouchable.

Chez un homme, ou une femme, on appelle ça :
Évitement.

Le Féminin ...
Si réceptif, si intime, si concentré relationnellement
Blessée, elle ne sait pas comment se détendre vraiment dans l'intimité
Au lieu de cela, elle s'accroche, partage trop ses sentiments,

devient nécessiteuse.

Chez une femme, ou un homme, on appelle ça :
Anxieux

Ces deux poteaux ... évitant et anxieux
dansent ensemble dans un tango dysfonctionnel de souffrance
Ça pousse et ça tire. Ça résiste et ça bouscule.

Mal-être, silences, jeux psychologiques, maquillage de la vérité.

Le masculin blessé se bat pour sa liberté au détriment de toute relation.
La féminine blessée se bat pour la connexion aux dépens d'elle-même.

Ensemble, ils déchirent toute possibilité

des véritables profondeurs d'intimité disponibles.

Pour être attiré.e, on a toujours besoin de polarité.
Si nous n'avons pas élucidé (et guéri) notre mode d'attachement,

nous trouverons encore et encore cette danse blessée.

Où l'amour se fane et où les pétales de l'espoir tombent sans renouveau.
Comme un "déjà vu" répétitif dont on se rend soi-même prisonnier.e.

La passion prospère dans les relations sécurisées où chacun a apprivoisé

ses propres polarités offrant ainsi l'opportunité de se connecter

sainement à l'autre, librement, sainement, authentiquement ...

Librement inspiré d'un texte de Damien Bohler

En vie d'émotions