Surmonter le malheur et le chagrin …
Certaines épreuves nous paraissent insurmontables et certains chagrins inconsolables ...
* S’imagine-t-on survivre à la perte d’un être cher ?
* Comment retrouver goût à la vie quand celui ou celle que l’on aime nous quitte ?
* Est-il possible de surmonter les ravages d’une passion ?
* Ou d’endurer la maladie ou la déchéance, la sienne ou celle d’un proche ?
Pour supporter le malheur, il faut avoir anticipé, nous disent en substance, les philosophes ...
C’est en effet dans le bonheur que se prépare le malheur, tout comme c’est en été que l’on fait provision pour l’hiver. Il faut donc se préparer au malheur, non pour l’attirer à soi mais pour l’envisager comme quelque chose de possible et avec lequel il faudra faire, le cas échéant.
C’est en jouissant du bonheur présent que l’on prend, si l’on peut dire, des forces pour affronter les épreuves.
« Le malheur qui peut frapper un individu peut frapper n’importe qui »,
rappelle Sénèque.
Manière de souligner que le malheur d’autrui est aussi un enseignement. En soutenant ou en aidant des proches dans la peine, c’est soi-même que l’on aide à se préparer à un éventuel coup du sort.
On sait bien que les malheurs nous grandissent même si ce genre de phrase paraît incongru lorsqu’on est plongé dans le désarroi et la peine. Pourtant, il ne faut pas sous-estimer nos capacités à endurer les épreuves.
« Il n’est pas d’arbre que le vent n’ai secoué » disent les Indiens.
Enfin, malgré le malheur, il faut garder confiance. Confiance dans la vie, confiance dans des lendemains qui chantent et dans le Renouveau …
Quelques citations ...
La nuit la plus sombre a toujours une fin lumineuse
Poète persan
Partage donc la charge et le chagrin,
car il est insupportable d’être tout seul à souffrir
Gracian
Il ne faut pas réveiller le malheur quand il dort
Gracian
Le malheur n’entre guère que par la porte qu’on lui a ouverte
Proverbe chinois
Il devrait y avoir dans le cœur des sources inépuisables pour de certaines pertes. Ce n’est guère par vertu ou par force d’esprit que l’on sort d’une grande affliction : l’on pleure amèrement, et l’on est sensiblement touché ; mais l’on est ensuite si faible ou si léger que l’on se console
La Bruyère
Il arrive qu’un sort prospère soit le lot des gens du commun et des esprits ordinaires. Mais triompher des malheurs et de ce qui effraie les mortels,
voilà ce qui distingue les grands hommes !
Nager constamment dans la félicité, traverser la vie sans connaître
la moindre angoisse, c’est ignorer une moitié de la réalité.
Sénèque
Le malheur peut être un pont vers le bonheur
Sentence japonaise
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