O à U.
O…pour Opportunité & Ouverture dans la communication.
Chaque contact avec un être humain est une opportunité de croissance & d'accomplissement de vos désirs. Il suffit d'être conscient des opportunités offertes en se montrant constamment attentif. Ouverture d'esprit & franchise dans la communication sont les meilleures façons de réaliser ces opportunités.
P… pour Pure Potentialité.
Le sage védique dit : « Je suis le potentiel incommensurable de tout ce qui a été, et est sera. Mes désirs sont telles des graines laissées dans le sol : elles attendent la bonne saison et se métamorphosent alors d'elles-mêmes en fleurs ravissantes, en arbre majestueux, en jardins enchantés et en forêts merveilleuses. »
Q…Questionner.
Remettre en question : les dogmes, les idéologies, les idées reçues, l'autorité extérieure. Ce n'est qu'en remettant en question ce que les gens prennent pour établi ou ce que les gens établissent comme vrai que nous pouvons aller au-delà du conditionnel social.
R…Pour Recevoir.
Sachant que recevoir est tout aussi nécessaire que donner. Recevoir avec grâce est une expression de la dignité de donner. Ceux qui ne savent pas recevoir sont en réalité incapables de donner. Donner & recevoir sont deux aspects différents du même flot d'énergie dans l'univers.
Donner & recevoir ne se limitent pas à un aspect matériel. Recevoir gracieusement un compliment de l'admiration ou du respect implique aussi d'être capable de donner cela aux autres. L'absence de respect, de courtoisie ou d'admiration crée un état de pauvreté, quelle que soit l'importance de votre fortune.
« R », c'est aussi la réjouissance, le fait du succès des autres et particulièrement de celui de vos concurrents et de ceux qui se considèrent comme vos ennemis. Vos concurrents et vos ennemis deviendront vos alliés lorsque vous vous réjouirez de leur succès.
« R » enfin pour redistribuer. Cela signifie donner une certaine partie de ce que vous gagnez sans condition ni retenue. Lorsque vous donnez, un vide se crée qui va attirer encore plus de ce que vous avez donné.
Comme le dit Emerson : « Sans richesse de cœur, la fortune est un vil mendiant. »
S…pour la saveur de la vie.
Ou notre faculté à apprécier la vie dans toute sa vitalité et toute sa luxuriance. C'est savoir qu'une seule et unique vie s'exprime sous une myriade de formes. Voir la vie ainsi revient à comprendre que la force est dans le moment présent. C'est savoir que je suis cela, que vous êtes cela, que tout est cela et qu'il n'y a que cela.
Le grand poète indien Rabindranath Tagore a dit :
« Le même courant de vie qui circule à travers le monde circule dans mes veines jour & nuit et dans suivant une mesure rythmée. C'est la même vie qui jaillit joyeusement de la poussière terrestre en d'innombrables brindilles d'herbes et s'éclôt en de tumultueuses vagues de fleurs. »
Il appelle cela « le battement des âges qui danse dans mon sang dans le moment présent », c'est-à-dire la capacité à ressentir la saveur de la vie, à faire face à l'inconnu avec liberté & insouciance.
Don Juan dit un jour à Carlos Castaneda :
« Notre destinée en soi n'a aucune importance, tant que nous l'abordons avec un total abandon. »
C'est là l'insouciance, la joie, la liberté. La saveur réelle de la vie.
T…pour transcendance.
Sans transcendance, la vie n'a pas de beauté. Si l'on veut vivre la vie dans sa totalité, il faut aller au-delà de toute limitation.
Ainsi que l'exprime le poète soufi Rumi :
« Au-delà des idées de bien et de mal se trouve un champ. Je vous rencontrerai là. »
On sait que l'expérience de la transcendance au travers de la pratique de la méditation donne une stabilité interne et un silence qui n'est altéré par aucune activité parasite. Ce silence reste en soi, de telle sorte qu'aucune expérience extérieure ne peut éclipser la conscience et l'expérience du soi.
« T », c'est aussi le temps et la conscience atemporelle, l'opposé de la conscience consciente du temps. La conscience consciente du temps est là lorsque nous abandonnons le soi au profit de l'image de soi. L'image de soi, c'est le masque social, le vernis protecteur derrière lequel nous nous cachons.
Dans la conscience consciente du temps, notre attitude est toujours influencée par le passé et l'anticipation ou la peur du futur. La conscience consciente du temps est chargée du poids de la culpabilité et de la tristesse. Elle a ses racines dans la peur. Elle est la cause de l'entropie, du vieillissement et de la mort.
La conscience consciente atemporelle est, quant à elle, la conscience du soi. Le sage védique dit : « Je ne me soucie pas du passé et je n'ai pas peur du futur, car ma vie est suprêmement concentrée dans le présent, et la réponse juste à chaque situation me vient d'elle-même. »
C'est aussi l'état de félicité. Le soi n'est pas dans le royaume de la pensée. Il est dans l'espace entre nos pensées. C'est dans cet espace que la psyché cosmique nous chuchote doucement à l'oreille. C'est ce que l'on appelle aussi l'intuition.
La conscience consciente du temps est du domaine de l'intellect : elle calcule. La conscience atemporelle est dans le cœur : elle sent.
« T », enfin, pour talent. Réunissez autour de vous une multitude de talents. C'est une richesse qui vous permettra de porter au maximum votre créativité et d'offrir le meilleur service possible. Rassembler un cercle de personnes ayant des talents & des capacités uniques et diverses apportera une créativité finale supérieure à la somme de ces talents séparés.
U…pour Unité.
Il nous faut comprendre l'unité qui se trouve derrière toute diversité.
La conscience de l'unité est un état d'éveil en lequel on voit au travers du masque de l'illusion créé par la séparation et la fragmentation. Derrière l'apparence de la séparation est un champ unifié de totalité. Là, ce qui voit et ce qui est vu ne font qu'un.
Nous expérimentons la conscience de l'unité lorsque nous sommes amoureux ; lorsque nous sommes en communion avec la nature, regardant les étoiles ou marchant sur la plage, écoutant de la musique, dansant, lisant des poèmes, priant ou méditant dans le silence.
Sans la conscience de l'unité, nous glissons à travers la barrière du temps jusque sur le terrain de l'éternité. Comme lorsque vous dites :
« La montagne était si belle que j'en avais le souffle coupé ; j'ai eu l'impression que le temps s'était arrêté. »
Alors, vous et la montagne devenez un. A un niveau de conscience très profond, nous savons que vous, moi, la montagne et tout le reste sommes le même Etre sous différentes formes.
C'est l'état d'amour - non en tant que sentiment, mais comme vérité ultime, au cœur de toute création.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 502 autres membres